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Le fameux rapport dont parlait Petit à Di Meco et que je ne connaissais pas.

 

 

OM, le document qui accable Tapie
Voici en exclusivité le rapport adressé à l'Assemblée par le parquet. Tout le système mis en place par l'ancien patron de l'OM y est dénoncé.

«5 millions de francs étaient consacrés annuellement à l'achat de matchs du championnat de France et de la coupe d'Europe, soit, pour les saisons de 1989 à 1993 (4 saisons), 20 millions de francs. Les matchs disputés par l'OM contre Athènes et Sofia en font partie.» C'est l'une des révélations explosives contenues dans un rapport du procureur général de la cour d'appel d'Aix-en-Provence. Ce document a été soumis le 21 novembre au bureau de l'Assemblée nationale afin qu'il lève l'immunité parlementaire de Bernard Tapie, toujours député des Bouches-du-Rhône et député européen, et ancien patron de l'Olympique de Marseille. Mais, tandis que le procureur demandait instamment l'autorisation de le placer en détention provisoire, avertissant le bureau de l'Assemblée que «des mesures de contrôle judiciaire seraient insuffisantes et même de nul effet», le bureau a refusé de le suivre et estimé qu'un simple contrôle assurerait la «bonne administration de la justice». Cette demi-mesure, prise au terme d'un débat houleux, a été contestée par plus d'un tiers des votants. Au mois de janvier, ce sera au tour du Parlement européen d'examiner la requête du procureur. Le document est accablant pour Bernard Tapie. De prêts fictifs en indemnités occultes, de fausses factures en sociétés écrans, c'est toute l'histoire secrète de l'OM qui est enfin révélée: un système organisé d'évasion de capitaux pour un montant «très supérieur» à 100 millions de francs, et des pratiques de corruption qui réduisent l'affaire VA-OM à une péripétie. 

Voici, en exclusivité, les principaux extraits de ce texte. Il va de soi que cette requête ne préjuge en rien du déroulement de l'instruction des affaires en cours et des jugements qui seront rendus. 

Le Procureur général près la Cour d'Appel d'Aix-en-Provence a l'honneur d'exposer: Le 19 novembre 1990, les fonctionnaires de police du SRPJ de Marseille agissant sur commission rogatoire d'un juge d'instruction marseillais chargé d'instruire sur une affaire Di Francia, intermédiaire du Sporting Club de Toulon, découvraient au cours d'une perquisition au siège de l'Olympique de Marseille des conventions pouvant faire apparaître l'existence de primes ou de rémunérations occultes par l'usage de faux documents. L'enquête et l'information qui s'ensuivait permettaient d'établir que de graves irrégularités portant sur d'importantes sommes d'argent en relation avec la gestion du club de football de l'Olympique de Marseille (OM) à partir de 1987 avaient été commises. (...). La panoplie des moyens utilisés était extrêmement variée et complexe: fausse facturation, montage et utilisation de sociétés écrans dans de nombreux pays - notamment Panama, Liechtenstein, Italie, Suisse, Jersey - ouvertures multiples de comptes bancaires clôturés sitôt les opérations réalisées, prestations fictives, achats de matchs et d'arbitres. (...)

1. PRÊTS ET LICENCIEMENTS FICTIFS (...)
L'exploitation des documents saisis et les diverses auditions mettaient tout d'abord en évidence des irrégularités concernant les prétendus prêts consentis aux joueurs Forster (prêt de 8 090 000 F du 1er juin 1986), Giresse (prêt d'un million de francs du 1er août 1986), et Vercruysse (prêt de 3 070 000 F du 1er juillet 1988). (...)

2. INDEMNITÉS OCCULTES VERSÉES LORS DE LEUR TRANSFERT AUX JOUEURS
(...) Des anomalies étaient constatées lors du transfert à l'Olympique de Marseille des joueurs Carlos Mozer, Christopher Waddle, Manuel Amoros, Abedi Pelé, Dragan Stojkovic et Enzo Francescoli. Dans la plupart de ces transferts, l'Olympique de Marseille avait signé avec le club vendeur et/ou avec le joueur une convention occulte prévoyant le versement d'indemnités différentes de celles prévues dans le contrat officiel. L'Olympique de Marseille avait de plus réglé des factures émises par des sociétés situées à l'étranger pour des prestations qui apparaissent fictives ou non justifiées.
2.1. Mozer
Dans le transfert du joueur Mozer du club de Benfica vers l'Olympique de Marseille, il apparaissait que le montant du transfert de 27,5 millions incluait une somme de 6,5 millions correspondant à des salaires occultes payés au joueur au Portugal. Mais l'Olympique de Marseille avait également payé 250 000 F à titre d'honoraires au nommé Migliaccio Alain et une somme de 4,2 millions à une société Mercury domiciliée au Portugal et représentée par un nommé Barbosa Manuel. Si un imprimé vierge à en-tête Mercury était découvert au siège de l'Olympique de Marseille, il résultait des investigations et des déclarations de Bernès qu'il n'y avait pas eu de contrat entre Mercury et l'Olympique de Marseille. Le président Bernard Tapie justifiait, quant à lui, les paiements aux deux imprésarios par le fait que, sans eux, l'achat du joueur Mozer était impossible.
2.2. Waddle
Concernant le transfert du joueur Waddle du Club de Tottenham, parallèlement à la convention de mutation prévoyant le versement d'environ 45 millions de francs, un accord secret entre l'Olympique de Marseille et le joueur prévoyait qu'une somme de 12,8 millions lui serait versée par l'intermédiaire de personnes physiques ou morales. Aux sociétés Toranco Ltd et AKA, à Jersey, se substituaient une société Happy Promotion Ltd (Guernesey) et une société Consensus Ltd (Jersey), représentées par une société d'avocats, le cabinet Finers (M. Stein), qui mettait en place un montage juridique pour que ces sociétés reçoivent la somme de 16,8 millions, avec le concours de M. Lazarus, expert-comptable. Jean-Pierre Bernès, Alain Laroche et Bernard Tapie - qui prétendait avoir été obligé de conclure un accord avec ces sociétés pour obtenir le transfert - confirmaient ce montage, alors que Waddle prétendait ne pas connaître ces sociétés et n'avoir perçu que ses salaires officiels.
2.3. Amoros
Concernant le joueur Amoros, le montant du transfert était fixé à 17 millions de francs. Mais l'Olympique de Marseille s'était également engagé à verser au joueur une somme de 12,8 millions qui, selon Bernès, était demandée par Amoros lui-même. Le 1er août 1989, l'Olympique de Marseille payait une facture de 3,5 millions à une société Cheire Development Ltd, sise à Dublin, qui, selon Bernard Tapie, devait représenter les intérêts du joueur en général.
2.4. Pelé
Dans l'opération de transfert du joueur Abedi Pelé apparaissaient deux factures d'intermédiaire à en-têtes Uckrainczyk pour 474 000 F et Suage AG pour 850 000 F, cette dernière étant ensuite annulée.
2.5. Stojkovic
Enfin, concernant le transfert de Dragan Stojkovic, il apparaissait que l'Olympique de Marseille avait versé 27,9 millions, dont un virement de 3,9 millions sur une banque suisse. Bernard Tapie affirmait que les paiements avaient été effectués sur un compte appartenant au club vendeur l'Etoile rouge, de Belgrade.
2.6. Francescoli
Pour le transfert de Francescoli, une convention sur imprimé d'une société Hadley Corporation, sise à Montevideo (Uruguay), a été signée par Jean-Pierre Bernès. Cette convention n'a pas été adressée à la Ligue nationale de football, et l'appellation droit de licence ne correspond juridiquement à rien. Au total, l'OM a versé une somme de 4 296 250 F sur un compte étranger au vu d'une convention non justifiée.

3. PAIEMENTS SANS JUSTIFICATIF, OU AVEC DES JUSTIFICATIFS FICTIFS, EFFECTUÉS À DES INTERMÉDIAIRES DU MONDE DU FOOTBALL
Il a été relevé l'existence de paiements effectués par l'Olympique de Marseille à des intermédiaires pour des sommes importantes sur production de factures fausses ou majorées par rapport aux prestations effectuées. Parfois même, des sommes étaient versées en l'absence de toute facturation. D'une manière générale, il n'existait aucune convention écrite entre l'Olympique de Marseille et ces intermédiaires permettant de savoir quelles étaient les prestations que ces intermédiaires devaient fournir et sur quelle base elles devaient être rémunérées.
3.1. Manuel Barbosa
Il en était ainsi tout d'abord du ressortissant portugais Manuel Barbosa, qui, agissant directement ou par l'intermédiaire de sa société Mercury, avait reçu de l'Olympique de Marseille, outre la somme de 1 850 000 F sur le transfert de Mozer, entre septembre 1989 et mars 1990, une somme totale de 1 774 000 F payées pour partie par chèques ou virements. Une somme de 700 000 F lui avait également été remise en espèces au vu d'une facture intitulée «Avances sur frais d'honoraires en vue de transferts pour la saison 1990-1991». Il apparaissait que Barbosa avait également reçu une somme totale de 2,5 millions pour une option d'achat sur le joueur Bebeto qui ne devait pas aboutir et qui, selon l'entraîneur Gérard Gili, n'intéressait pas l'Olympique de Marseille, qui avait préféré acheter le joueur Francescoli.
3.2. Ljubomir Barin
Il en était de même du nommé Barin Ljubomir, qui avait reçu de l'Olympique de Marseille diverses sommes pour environ 2 millions de francs, et notamment une somme de 310 000 F pour l'organisation de matchs amicaux à l'étranger qui n'avaient pas eu lieu, une somme de 720 000 F remise en espèces par Laroche et Bernès pour des frais d'organisation d'un match contre la Roumanie. Tapie, Bernès et Laroche considéraient que les factures étaient régulières, alors même que les signatures figurant sur ces factures paraissaient sensiblement différentes les unes des autres.
3.3. Alain Migliaccio
Le transfert du joueur Eric Cantona donnait lieu au versement à titre d'honoraires de la somme de 1 008 000 F au nommé Alain Migliaccio, de 450 000 F à un avocat, Me André Buffard. Mais dans le dossier du joueur, saisi au siège de l'Olympique de Marseille, il était découvert une facture de 600 000 F, à en-tête d'une société espagnole, Artconsult Iberica SA, alors même que les dirigeants du club et le joueur n'établissaient aucun lien entre cette société et le transfert. Lors du transfert du joueur Laurent Fournier de Saint-Étienne à Marseille, Migliaccio a perçu une somme de 711 600 F qui apparaît être étrangère à cette opération.
3.4. Alain Pansard
Dans le transfert du joueur Fall, il apparaissait que l'Olympique de Marseille avait réglé au nommé Pansard, directeur de société à Dakar, une somme de 600 000 F sans aucun justificatif en comptabilité.
3.5. André Goerig
A l'occasion du transfert du joueur Abedi Pelé de Mulhouse vers Marseille, deux fausses factures à en-tête de la société Suave Ag, qui ne disposait que d'une boîte postale à Zug (Suisse), ont permis à Bernès, Hildago et Goerig de détourner 1 790 000 F de la trésorerie de l'OM, dont 850 000 F ont été perçus par Goerig.
3.6. Licio D'onofrio
L'Olympique de Marseille a également eu recours à la société IAM (International Agency For Marketing Ltd). Cette société de droit du Liechtenstein a comme bénéficiaire Licio D'Onofrio, spécialiste de fourniture en fausses factures. En effet, il avait fourni des fausses factures à Rolland Courbis pour détourner des fonds du Sporting Club de Toulon. De plus, il avait été mis en examen dans l'affaire des Girondins de Bordeaux pour des faits similaires. L'Olympique de Marseille a chargé IAM de recruter Rudi Voller et Martin Vasquez, qui évoluaient respectivement à l'AS Roma et l'AC Torino. A cet effet l'Olympique de Marseille a réglé 3,2 millions de francs. Par ailleurs, l'OM a payé à D'Onofrio 250 102 F correspondant à des frais. Rien ne justifie la réalité d'une prestation avouable fournie à l'Olympique de Marseille par D'Onofrio. Les contrats et factures servant simplement de supports comptables officiels à des transferts de fonds à l'étranger.
3.7. Paiements divers effectués par l'Olympique de Marseille
3.7.1. Blazevic
Alors qu'il était entraîneur de Nantes, Blazevic a personnellement encaissé une somme de 420 000 F versée par l'Olympique de Marseille, club adverse, au vu d'une fausse facture Dr Firsts Erben.
3.7.2. Gidopoulos
Le 27 octobre 1989, le compte bancaire de GMF Marseille a été débité de la somme de 942 300 F au bénéfice de M. Strastos Gidopoulous, président d'AEK Athènes. Il n'existe aucun justificatif de ce paiement, aucune facture, aucun contrat.
3.7.3. A l'occasion du match Spartak Moscou-OM
La comptabilité de la société RMGP (Réalisation marketing gestions publicitaires) a enregistré une facture fournisseur Ainos 57 pour le match Spartak Moscou-OM. Le règlement de la somme de 280 000 USD [dollars américains] a été demandé à la banque Dumesnil Leble de Genève au profit du compte Ainos 57. Or, pour ce même match, l'OM a réglé directement diverses factures: - Unipack à Paris, le 11 avril 1991, pour une somme de 100 000 USD alors que cette société était en cessation de paiements, depuis le 8 avril 1991; - Spartak Football Club pour 500 000 USD correspondant à la pose de panneaux et exclusivité des droits de télévision. A noter que ces deux fournisseurs ont le même signataire ou responsable en la personne d'un nommé Sisovic Melija.
3.7.4. Baxanes investment est à Balzers (Liechtenstein) toujours pour les mêmes droits de télévision d'un montant de 375 000 USD .
Pour ce seul match l'ensemble des versements effectués à l'étranger représente plus d'un million de dollars.
3.7.5. Paiements effectués par RMGP
RMGP a réglé diverses prestations fictives à trois personnes appartenant à l'environnement proche de Bernard Tapie.
3.7.6. UDIF
Deux fausses factures au nom d'Udif à Saint-Denis de la Réunion ont permis de verser 793 000 F en 1990 à Paul Benatar avant qu'il ne devienne un salarié de RMGP sans contrepartie.
3.7.7. EF gestion
Deux factures à en-tête Ef Gestion ont été réglées par RMGP au profit d'Elie Fellous à raison de 355 800 F chaque année (1990 et 1991) sans contrepartie.
3.7.8. LEVREAU
RMGP a versé des honoraires à Jean-Louis Levreau de 1990 à 1992 pour 630 900 F sans que des prestations personnelles soient fournies.
3.7.9. Ricardo Fuica
L'Olympique de Marseille a également réglé des honoraires pour l'acquisition de Martin Vasquez à un nommé Ricardo Fuica. En outre, le club marseillais a procédé à trois versements d'un montant total de 2 650 000 F sur un compte ouvert à l'Overland Trust Banca de Lugano.
3.7.10. Destination de sommes d'argent à des sociétés écrans dans le cadre des transferts des joueurs Waddle et Steven
Des procédés analogues à ceux utilisés par les intermédiaires ont permis l'évasion de capitaux à destination de sociétés écrans. Des paiements sans justificatif suffisant ont été effectués pour un montant total de 3 359 178 F au profit des sociétés: Pictons Ltd Londres, Pro International Ltd à St Albans, DNR Consultancy Christchurch, Wyatt Development Corporation. En l'état, la destination des fonds reste inconnue, même s'il paraît probable que Steven en ait perçu une partie.

4 . FOURNITURE DE FAUSSES FACTURES ET DE SOCIÉTÉS ÉCRANS PAR KARAGEORGIS
Karageorgis exercerait la profession de gestionnaire d'une société immobilière à Athènes et de consultant d'une société financière à Genève. Il est titulaire de comptes dans plusieurs établissements bancaires:
- A la banque Edmond de Rothschild à Genève, il possède un compte codé «Poète». Les relevés de comptes sur une période de seulement sept mois (du 17 octobre 1989 au 18 mai 1990) font apparaître au crédit des opérations pour un montant total de 9 480 000 F. L'ensemble provient de fausses factures réglées par l'OM pour la saison de coupe d'Europe 1989-1990, à l'exception des sommes d'un montant de 597 000 F et de 70 000 USD, dont la provenance n'a pas été établie avec certitude. D'importants retraits en espèces ont été effectués sans aucune explication commerciale, c'est-à-dire sans un rapport quelconque avec les prétendues prestations figurant sur les fausses factures. La totalité des retraits en espèces auxquels Karageorgis a procédé s'élève: en 1989, à 6 millions de francs, en 1990, à 4 370 000 F. Ce compte «Poète» ne semble avoir été alimenté et débité que pour les besoins de l'OM en tant que caisse noire.
- A la société des Banques de Suisse (SBS) de Lausanne. Ce compte a été crédité de 40 000 USD fin février 1990. Cette somme provient de l'Olympique de Marseille. La pièce ayant servi à justifier comptablement cette sortie est une fausse facture Sponsort SARL de Milan émise par Karageorgis, que les dirigeants marseillais ont acceptée en connaissance de cause, comme en témoignent les télex échangés avec la SBS Lausanne.
- A l'Union des Banques suisses (UBS) à Genève d'un compte référencé «Abricot». Ce compte est un simple compte de passage utilisé par l'UBS au profit d'une autre banque (la banque privée Edmond de Rothschild à Genève) pour permettre de créditer le compte «Poète» de Karageorgis.
4.1. LES SOCIÉTÉS ECRANS
Il apparaît que Karageorgis a fourni à l'Olympique de Marseille de fausses factures de diverses sociétés parfois fictives. Des factures à en-tête Euroservice (Panama), SCS (Swiss Communication Services) à Genève, Sponsport Sarl à Lausanne, Ainos 57 à Bucarest, Ips Milan (International Public Sporty) à Forli (Italie), Wyatt Development à Genève, ont permis à Karageorgis de recevoir des règlements en provenance de l'Olympique de Marseille et de la société RMGP, dont le PDG est Claude Ghidalia, qui assurait la régie publicitaire de l'OM. Au total, près de 16 millions de francs en provenance de l'Olympique de Marseille et 11 millions en provenance de RMGP ont abouti sur les comptes suisses de Karageorgis.
4.2. LA FONDATION HESPERIDES
Alain Laroche a créé la fondation Hesperides, qui est une structure liechtensteinoise dont l'objet était une activité commerciale en général. Un compte dont le bénéficiaire économique est Laroche a été ouvert au nom de la fondation Hesperides à la banque Hentsch à Genève. Ce compte a été alimenté par une somme de 37 500 USD provenant d'un compte de Karageorgis à Lausanne qui avait été destinataire d'une somme de 40 000 USD payé par l'OM au vu de la facture Sponsport.

5. CORRUPTION DES MILIEUX SPORTIFSDétournement de fonds de matchs amicaux dont certains fictifs.
5.1. Achats de matchs et d'arbitres
5 millions de francs étaient consacrés annuellement à l'achat de matchs du championnat de France et de coupe d'Europe soit pour les saisons de 1989 à 1993 (quatre saisons) 20 millions de francs. Les matchs disputés par l'OM contre Athènes et Sofia en font partie. L'arbitre, de nationalité autrichienne, qui officiait lors de la rencontre OM-Athènes, aujourd'hui décédé, a reçu des fonds versés par Barin. En outre, les arbitres étaient mis en condition et recevaient notamment des cadeaux pour ne pas être hostiles à l'OM.
5.2. Détournements de fonds à l'occasion de matchs amicaux ou provenant de matchs inexistants
- Une facture datée du 31 janvier 1989 intitulée «Préparation pour l'organisation de matchs amicaux à l'étranger, frais de transport et hébergement inclus», pour un montant de 310 000 F qui a donné lieu à un transfert à la banque Crédit Anstal comportait la signature de MM. Bernès et Barin. Or aucun match amical à l'étranger n'avait été organisé ni d'ailleurs aucune rencontre particulière ne pouvait justifier cette facture.
- En revanche l'organisation du match de bienfaisance au profit de l'enfance roumaine entre l'OM et l'équipe nationale de Roumanie a eu lieu en janvier 1990. Elle a permis à Bernard Tapie une apparition médiatique très remarquée, a servi de support à une fausse facture Barin de 720 000 F, mais aussi, via RMGP, à une fausse facturation au nom d'une association roumaine, Ainos 57, de 900 000 FF. Cette dernière somme a abouti à la caisse noire gérée par Karageorgis et non pas dans celle de l'enfance malheureuse.

6. CONCLUSION
6.1. L'ensemble de ces constatations et considérations font nettement apparaître en l'état de l'information, tant sur le plan national qu'à l'étranger, après la délivrance de commissions rogatoires dans une dizaine de pays, des présomptions graves de détournement ou d'utilisation frauduleuse de fonds pour un montant très supérieur à 100 millions de francs au préjudice du club.
D'ailleurs l'expert-comptable désigné par le magistrat instructeur a conclu dans ses rapports d'expertise à l'absence de régularité et de sincérité des comptes annuels de l'OM pour les exercices 1988, 1989 et 1990. Il ajoutait que les sorties d'argent non justifiées et les circuits complexes à l'étranger constituaient des man?uvres visant à la mise en place d'un système organisé d'évasion de capitaux, ces opérations ne pouvant être effectuées dans l'intérêt social. Le rôle des différents protagonistes dans la commission des infractions décrites ci-dessus peut être précisé:
- Bernard Tapie était le président en titre de l'OM tant au sein de l'association (statut juridique du club jusqu'en 1990) que de la société anonyme à objet sportif (Saos) qu'il est devenu par la suite. Il résulte de l'ensemble des déclarations (y compris les siennes) qu'il les dirigeait effectivement en s'y investissant complètement. C'était le véritable maître, le concepteur et l'organisateur. Personne ne résistait à son charisme et on ne peut que reproduire ici ses propres déclarations contenues dans le procès-verbal d'assemblée générale du 15 décembre 1990 où il affirmait: «Rien de ce qui a été fait à l'OM n'a été fait sans que je le sache et jamais je n'aurais accepté de prendre l'ombre d'un risque que soient faites de fausses factures, de l'argent noir ou de caisse...».
- Elie Fellous assurait l'écran avec la structure financière gérée par Alain Laroche, chargé des montages avec les fournisseurs de fausses factures comme Karageorgis et Barbosa; Jean-Louis Levreau et Michel Hidalgo étaient l'écran de la structure technique dirigée par Jean-Pierre Bernès, chargé des contacts avec les joueurs, les arbitres, les dirigeants via les intermédiaires comme Barin, Migliaccio ou Blazevic; Claude Ghidalia assurait pour sa part la logistique de la régie publicitaire permettant d'absorber une partie des fausses factures fournisseurs et de rémunérer quelques proches de Bernard Tapie comme Fellous, Benattar et Levreau.
6.2. Ordonnance de soit communiqué du juge d'instruction du 20 octobre 1995
C'est en cet état de la procédure que le magistrat instructeur a rendu l'ordonnance du 20 octobre 1995. Il résulte des termes même de cette ordonnance que le juge d'instruction estime que les faits nouveaux, résultant du réquisitoire supplétif du 16 mars 1995 et pour lesquels Laroche et Bernès ont été mis en examen supplétivement, peuvent être reprochés à Bernard Tapie en sa qualité de président de l'OM outre ceux pour lesquels il a été déjà mis en examen le 26 mars 1994. Il envisage en conséquence de le mettre en examen supplétivement des chefs de faux, usage de faux, recels de faux (contrats présumés fictifs entre l'OM et les intermédiaires IPS, Wyatt, IAM, Fuica, Baxanes, Mercury et les factures présumées fictives concernant les intermédiaires Barin, Mercury, Wyatt, IAM, IPS, Unipack, Baxanes ainsi que le club Spartak Moscou et la société RMGP), abus de confiance et abus de biens sociaux au préjudice de l'OM (montant estimé à 30 millions de francs), complicité d'abus de biens sociaux au préjudice de RMGP (montant total estimé à 12 millions de francs). Le magistrat instructeur envisage de le placer alors en détention provisoire en raison du trouble grave et actuel à l'ordre public mais également car il craint que Bernard Tapie ne tente d'influer sur le cours de l'instruction auprès des autres mis en examen et des témoins en France et à l'étranger. Il considère également que ses garanties de représentation en justice sont incertaines puisque d'une part son adresse déclarée correspond à une résidence dont il n'est ni propriétaire ni locataire et que d'autre part il est susceptible de détenir des capitaux à l'étranger. Cette mesure de détention s'inscrit dans la logique définie par le magistrat instructeur qui, après avoir mis en détention le directeur administratif du club, Alain Laroche, estime devoir écrouer celui qui apparaît à ce stade des investigations comme l'instigateur principal des faits, c'est-à-dire Bernard Tapie, président du club. Le recours à ces mesures coercitives apparaît également justifié au Procureur général soussigné.
6.3. Sur les recours aux mesures coercitives
Les mesures coercitives d'arrestation et d'incarcération provisoire sont juridiquement parfaitement justifiées, les peines encourues étant supérieures à deux ans d'emprisonnement. Les faits se sont poursuivis jusqu'en 1993 après l'ouverture de l'enquête préliminaire en 1990 et de l'information judiciaire en 1992.
- Le trouble à l'ordre public qui en est résulté a conservé sa vivacité et s'est accentué depuis le placement en redressement judiciaire de l'Olympique de Marseille le 7 avril 1995 par le tribunal de commerce de Marseille qui a considéré que l'on pouvait raisonnablement estimer, à 10% près, à 250 millions de francs l'insuffisance d'actif. Les faits déjà suffisamment graves en eux-mêmes revêtent un caractère de gravité accru dès lors qu'ils ont été commis par un élu de la République qui apparaît de surcroît comme le principal instigateur de ces affaires par rapport aux autres mis en examen, dont Alain Laroche, son collaborateur, toujours en détention provisoire depuis le 20 juin 1995 et maintenu par arrêt du 9 novembre 1995 de la chambre d'accusation de la Cour d'appel d'Aix-en-Provence.
- Au regard des charges qui se sont accumulées, des nouvelles auditions et confrontations qui doivent intervenir, compte tenu des déclarations de Jean-Pierre Bernès, d'Alain Laroche, Ljubomir Barin, la détention de Bernard Tapie apparaît comme l'unique moyen d'éviter des pressions sur les témoins ou des concertations frauduleuses. Il apparaît notamment des plus récentes investigations que Bernard Tapie a toujours tenté d'influer sur le cours de la justice: Dès l'origine en dictant à ses collaborateurs Bernès et Laroche un document censé être «la Bible», c'est-à-dire la présentation de ce qu'il fallait dire s'ils étaient entendus (confrontation Bernès-Laroche du 17 octobre 1995, D. 4401 p. 4). Plus tard, en organisant plusieurs réunions, la dernière au Sofitel, après la découverte de la fondation Hesperides en février 1994 (D. 4401 p. 4). Tout récemment, Bernard Tapie a tenté de contacter M. Bernès (D. 4329 p. 4 in fine). En outre, une personne prétendant appeler de la part de Bernard Tapie a contacté téléphoniquement le fils de Barin qui habite Bruxelles (D. 4723 p. 4) duquel Bernard Tapie resterait débiteur de 1 750 000 F pour le transfert du joueur Waddle.
- Les garanties de représentation sont malgré tout incertaines. Tapie avait déclaré (D. 3819 p. 3): «L'OM n'a aucun avoir à l'étranger, ni directement ni indirectement. Il en est de même en ce qui me concerne personnellement, même mes sociétés.» Or des comptes de ses sociétés ont été découverts à Genève même s'ils n'apparaissent pas intéresser directement l'OM (D. 4038 à D. 4040). A cet égard, des mesures de contrôle judiciaire seraient insuffisantes et même de nul effet. En conséquence, le Procureur général, vu l'article 26 de la Constitution, a l'honneur de solliciter qu'il vous plaise: autoriser la levée de l'immunité parlementaire de M. Bernard Tapie, député des Bouches-du-Rhône, et, en tant que besoin, son arrestation, sa détention ou l'exercice de toute autre mesure privative ou restrictive de liberté.

Fait le 14 novembre 1995, le Procureur général Merand.

http://www.lexpress.fr/actualite/societe/justice/om-le-document-qui-accable-tapie_491878.html

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Tout ça mène à une conclusion assez nette : il faut rétrograder l'Om en 14ème division, brûler le Vélodrome, les joueurs, les supporters et aussi le Vieux Port. 

Bastia a toujours été dans le collimateur des instances. C'est pas parce qu'ils sont sanctionnés n'importe comment que les autres clubs doivent l'être.

Qu'on vienne me raconter que la ligue vend son cul à Marseille et je me marrerai fort et longtemps.

Quant aux affaires qui ont 20 ans... ma foi, ça fait parler les bavards.

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Quand Thiriez était de mèche avec les South Winners

Président de la Ligue de Football Professionnel, Frédéric Thiriez n’est pas vraiment le personnage du football français le plus apprécié dans les tribunes.

Chez les supporters, le boss de la LFP possède l’image d’un homme qui prône surtout la répression à tout va. Un message bien compris à Marseille, où avant chaque match, le club rappelle que les fumigènes et autres jets de projectiles peuvent valoir des suspensions et des amendes, comme ce fut le cas après les incidents face à Bastia en fin de saison dernière. Résultat, des banderoles ou des chants peu sympathiques tombent souvent du Vélodrome, mais aussi dans d'autres stades, pour critiquer Frédéric Thiriez. Pourtant, ce dernier se souvient d’une époque pas si lointaine où les South Winners l’accueillaient à bras ouverts. 

« Je me souviens d'un match en 2007 ou j'avais été invité par les South Winners à l'occasion de leur 20e anniversaire. J'étais monté en virage avec eux et c'est l'un de mes meilleurs souvenirs de football. Certains supporters m'en veulent, et pas seulement à Marseille mais aussi à Bastia par exemple, à cause de la sécurité que j'impose. Mais je pense que sur le long terme, mes mesures seront payantes pour le football français. Je ne suis pas un tueur de passion. J'aime le foot, mais je ne crois pas qu'un match de football qui se déroule dans une ambiance sûre empêche la ferveur. Il n'y a pas que les fumigènes pour mettre l'ambiance. Il y a un tas d'autres animations, il y a les chants, la musique. Et d'ailleurs, on ne souligne pas assez les actions menées par les groupes de supporters marseillais dans les quartiers, c'est unique et on leur doit énormément », a confié à La Provence un Frédéric Thiriez qui était cette semaine présent à Marseille pour la… Juris’Cup, compétition des « Rencontres Internationales du Droit et de la Plaisance ».

http://www.foot01.com/equipe/marseille/quand-thiriez-etait-de-meche-avec-les-south-winners,187811

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José Mourinho s'en prend à Arsène Wenger
José Mourinho a violemment critiqué Arsène Wenger ce vendredi, assurant que le manager d'Arsenal pouvait tout se permettre.
La rivalité entre José Mourinho et Arsène Wenger risque de durer encore longtemps. Entre les deux hommes, l'ambiance avait été tendue le week-end dernier lors de Chelsea-Arsenal (2-0), match durant lequel deux Gunners (Gabriel et Cazorla) avaient été expulsés alors que Diego Costa, provocateur et agressif, avait terminé la rencontre.
Ce vendredi, en conférence de presse, le Portugais a chargé Wenger. «Je pense qu'en Angleterre, un seul manager n'est pas sous pression. Steve (McClaren) est sous pression, je suis sous pression, Brendan (Rodgers) est sous pression, (Manuel) Pellegrini aussi. Nous ne pouvons pas perdre de matches, nous ne pouvons pas décevoir les attentes placées en nous. Il (Wenger) est - pour une raison quelconque - en dehors de cette liste. Tant mieux pour lui.»
«Il peut pleurer le matin, l'après-midi, rien ne se passe.»
Mourinho ne s'est pas arrêté là. «Il peut parler aux arbitres avant le match, après le match, il peut pousser les autres à côté des bancs, il peut pleurer le matin, l'après-midi, rien ne se passe. Il n'est jamais atteint, il garde son travail, il reste le roi. C'est un privilège.» Mourinho, qui n'a jamais prononcé le nom de Wenger, a refusé de parler  de l'annulation du carton rouge du défenseur d'Arsenal, Gabriel. «Si j'en parle, je vais être suspendu. Je ne vais donc pas évoquer cela, je veux être sur le banc de touche.» Le match retour contre Arsenal en Premier League aura lieu le 23 janvier.

 

http://www.lequipe.fr/Football/Actualites/Jose-mourinho-s-en-prend-a-arsene-wenger/593514

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Si Wenger n'est pas sous pression, c'est peut-être qu'il remplit ses objectifs chaque saison.

 

C'est vrai, mais je le trouve sur une pente descendante.

J'ai peur que cette année la qualif pour les 8èmes de finales de LDC ou la qualif pour la prochaine LDC lui passe sous le nez.

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Si Wenger n'est pas sous pression, c'est peut-être qu'il remplit ses objectifs chaque saison.

 

La pression pour Wenger semble financière et non pas sportive comme pour ses collègues. Tant qu'il joue la C1 et qu'il remplit les caisses aucune inquiétude pour lui.

 

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Ben, oui. Mais la pression sportive est liée à la pression financière. Si t'as aucun souci d'argent, c'est bien normal que tout repose ensuite sur le sportif.

 

Ses collègues de Manchester United et City ainsi que Chelsea sont dans l'obligation de gagner des titres pour ne pas se faire dégager. Arsène peut se contenter de terminer dans le haut de tableau. Il a des objectifs fixés par son employeur moins élevés. Il a un peu moins de tune que les 3 autres mais ce n'est pas non plus un club de pauvre, c'est top 10 ou top 15 européens.

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10eme: http://www.uefa.com/memberassociations/uefarankings/club/

 

Et Paris devrait passer au moins le Benfica et peut-etre la Juve si ils font un meilleur parcours cette année.

 

Je parlais plus en terme de budget mais c'est vrai qu'Arsenal est aussi dans le top 10 classement uefa.

 

J'écoutais un débat cette semaine sur les clubs anglais et un économiste faisait l'hypothèse que les clubs anglais allaient peut-être jouer tranquillement ou faire tourner en C1 car leur championnat rapporte beaucoup plus que la C1. Il y a selon lui un vrai risque que les anglais achètent des stars mais ne les fassent pas jouer en C1.

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Ses collègues de Manchester United et City ainsi que Chelsea sont dans l'obligation de gagner des titres pour ne pas se faire dégager. Arsène peut se contenter de terminer dans le haut de tableau. Il a des objectifs fixés par son employeur moins élevés. Il a un peu moins de tune que les 3 autres mais ce n'est pas non plus un club de pauvre, c'est top 10 ou top 15 européens.

Wenger, de toute l'histoire de la Premier League, c'est le manager qui a remporté le plus de points par livre dépensée. Qui ferait mieux ? Peut-être personne. Et les dirigeants d'Arsenal ont bien raison de ne pas essayer de trouver une réponse à cette question. S'il ne s'agissait que de business, personne ne penserait à virer Arsène. Mais le foot rend irrationnel (c'est pour ça qu'on l'aime) et la victoire à tout prix est trop valorisée. Un club, c'est des emplois, des actionnaires, une partie de la vie d'une ville : il ne faut pas jouer avec ça à moins d'avoir des moyens virtuellement illimités.

Faut pas oublier que Wenger a quand même offert un stade à son club, ça vaut pas mal de trophées. De la même manière que Bielsa a toujours rapporté des tonnes de fric aux clubs qui l'ont engagé.

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Wenger, de toute l'histoire de la Premier League, c'est le manager qui a remporté le plus de points par livre dépensée. Qui ferait mieux ? Peut-être personne. Et les dirigeants d'Arsenal ont bien raison de ne pas essayer de trouver une réponse à cette question. S'il ne s'agissait que de business, personne ne penserait à virer Arsène. Mais le foot rend irrationnel (c'est pour ça qu'on l'aime) et la victoire à tout prix est trop valorisée. Un club, c'est des emplois, des actionnaires, une partie de la vie d'une ville : il ne faut pas jouer avec ça à moins d'avoir des moyens virtuellement illimités.

Faut pas oublier que Wenger a quand même offert un stade à son club, ça vaut pas mal de trophées. De la même manière que Bielsa a toujours rapporté des tonnes de fric aux clubs qui l'ont engagé.

 

Arsène est-il un bon gestionnaire de patrimoine et de portefeuille ou un bon entraîneur de foot ? gestionnaire pour moi. Là où il m'a fait marrer tout l'été c'est qu'il a entretenu le flou sur le recrutement d'un grand numéro 9 pendant la campagne d'abonnement et au final il repart avec Giroud et Walcott. Il n'avait pas envie de tenter un pari Manchester United sur Martial alors qu'il a une grosse trésorerie. Comme dit Thierry Henry sans grand numéro 9 c'est impossible de gagner le championnat. Heureusement je ne suis pas supporter d'Arsenal car je pense que j'aurai brûlé mon maillot depuis longtemps. Les caisses du club seront peut-être moins pleine à l'avenir si les supporters se lassent de la 3è ou 4è place et du 1/8 è de finale de C1.

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Arsène est-il un bon gestionnaire de patrimoine et de portefeuille ou un bon entraîneur de foot ? gestionnaire pour moi. Là où il m'a fait marrer tout l'été c'est qu'il a entretenu le flou sur le recrutement d'un grand numéro 9 pendant la campagne d'abonnement et au final il repart avec Giroud et Walcott. Il n'avait pas envie de tenter un pari Manchester United sur Martial alors qu'il a une grosse trésorerie. Comme dit Thierry Henry sans grand numéro 9 c'est impossible de gagner le championnat. Heureusement je ne suis pas supporter d'Arsenal car je pense que j'aurai brûlé mon maillot depuis longtemps. Les caisses du club seront peut-être moins pleine à l'avenir si les supporters se lassent de la 3è ou 4è place et du 1/8 è de finale de C1.

 

Premier passage en gras : revenir à mon post précédent ======> Wenger = meilleur entraîneur par livre dépensée. Ca en fait donc un bon gestionnaire et un bon entraîneur. De plus, tu prendrais qui à sa place qui ferait, au moins, un aussi bon taffe assurée ? C'est simple, personne ne peut promettre de fait au moins aussi bien que lui. Peut-être Guardiola ou Ancelotti, et encore.

Deuxième passage en gras : il faut vraiment avoir des revenus illimités pour tenter le pari Martial à 80M. Manchester peut se le permettre, Arsenal dépenserait la moitié de la thune qu'ils ont de côté pour lui. C'est beaucoup trop risqué et pas du tout dans la philosophie de Wenger. De plus, on verra combien de buts aura mis Martial à la fin de l'année (plus que Giroud ou Sanchez ? Probablement pas). Donc ça n'aurait rien changé pour cette année.

A partir de là, qui acheter ? Quel numéro 9 est sur le marché et est bien supérieur aux attaquants d'Arsenal ? Aucun. Tout le monde parlait de Jackson Martinez, et que Wenger avait laissé passer une occasion en or. Au final, il n'a pas encore marqué avec l'Atlético dans un championnat espagnol ouvert. Carlos Bacca ? Trois buts, aussi, comme Giroud et comme Alexis Sanchez qui joue ailier et participe plus à l'animation offensive. Higuain ? 5 buts mais il aurait coûté entre 50 et 60M pour ne pas forcément apporter un énorme plus. A partir de là, qui reste-t-il ? Personne d'abordable à part peut-être Benzema.

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Premier passage en gras : revenir à mon post précédent ======> Wenger = meilleur entraîneur par livre dépensée. Ca en fait donc un bon gestionnaire et un bon entraîneur. De plus, tu prendrais qui à sa place qui ferait, au moins, un aussi bon taffe assurée ? C'est simple, personne ne peut promettre de fait au moins aussi bien que lui. Peut-être Guardiola ou Ancelotti, et encore.

Deuxième passage en gras : il faut vraiment avoir des revenus illimités pour tenter le pari Martial à 80M. Manchester peut se le permettre, Arsenal dépenserait la moitié de la thune qu'ils ont de côté pour lui. C'est beaucoup trop risqué et pas du tout dans la philosophie de Wenger. De plus, on verra combien de buts aura mis Martial à la fin de l'année (plus que Giroud ou Sanchez ? Probablement pas). Donc ça n'aurait rien changé pour cette année.

A partir de là, qui acheter ? Quel numéro 9 est sur le marché et est bien supérieur aux attaquants d'Arsenal ? Aucun. Tout le monde parlait de Jackson Martinez, et que Wenger avait laissé passer une occasion en or. Au final, il n'a pas encore marqué avec l'Atlético dans un championnat espagnol ouvert. Carlos Bacca ? Trois buts, aussi, comme Giroud et comme Alexis Sanchez qui joue ailier et participe plus à l'animation offensive. Higuain ? 5 buts mais il aurait coûté entre 50 et 60M pour ne pas forcément apporter un énorme plus. A partir de là, qui reste-t-il ? Personne d'abordable à part peut-être Benzema.

 

Arsène n'est pas un grand entraîneur, c'est un entraîneur correct mais ce n'est pas la gratin européen. Dans les années 2000, il a fait de très bon coup sur les marchés des transferts et n'hésitait pas à faire des gros paris sur des jeunes comme Anelka, Henry, ect....

Les places pour voir jouer Arsenal sont parmi les plus chères au monde. Est-ce que tu payes une somme pareille si tu es supporter pour voir jouer Olivier Giroud ? La réponse est non donc démerde toi Arsène pour trouver mieux que Giroud. Giroud est à la 42è place des buteurs européens sur la saison 2014/2015 sur 12 championnats européens. Certains dans la liste étaient recrutables.

 

http://www.maxifoot.fr/classement-buteur-europe-2-2015.htm

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Pff, c'est vraiment chiant de parler de foot avec toi. Gio a raison, je dois être masochiste. Elle sert à rien ta liste. Il aurait dû prendre Beauvue plutôt que Giroud, Arsène ? Demba Ba qui était remplaçant de chez remplaçant à Chelsea ? Ou mieux, Hoarau ? C'est qui, le gratin européen en matière d'entraîneurs ? Moi, je vois deux entraîneurs tout en haut : Ancelotti et Guardiola. Ensuite vient Mourinho et c'est tout. Tu ne réponds d'ailleurs toujours pas à ma question : qui ferait mieux que Wenger assurément ? Probablement aucun entraîneur sur le marché.

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Pff, c'est vraiment chiant de parler de foot avec toi. Gio a raison, je dois être masochiste. Elle sert à rien ta liste. Il aurait dû prendre Beauvue plutôt que Giroud, Arsène ? Ou mieux, Hoarau ? C'est qui, le gratin européen en matière d'entraîneurs ? Moi, je vois deux entraîneurs tout en haut : Ancelotti et Guardiola. Ensuite vient Mourinho et c'est tout. Tu ne réponds d'ailleurs toujours pas à ma question : qui ferait mieux que Wenger assurément ? Probablement aucun entraîneur sur le marché.

 

Si tu en as marres de parler foot avec moi fin de la discussion et reste sur tes certitudes sur le grand Arsène et le grand club d'Arsenal.

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Si tu en marres de parler foot avec moi fin de la discussion et reste sur tes certitudes sur le grand Arsène et le grand club d'Arsenal.

 

Le truc, c'est que tu parles pas de foot. Tu sors des petites piques inutiles mais on apprend pas grand chose de ta part. A part que Hoarau ou Luuk De Jong ont marqué plus de buts que Giroud dans leur championnat tout flingués et qu'ils devraient donc être achetés par Wenger pour le remplacer. Mais, oui, j'imagine que tu as une meilleure expertise en matière de buteurs que le mec qui a fait éclore Henry. D'ailleurs, j'ai déjà posé la question en ces lieux mais personne n'a pu y répondre : quel joueur a été meilleur après son passage à Arsenal ? Aucun. Tous ont atteint leur meilleur niveau grâce à Wenger. A deux ou trois exceptions max (Ashley Cole, par exemple).

Et je le répète : ta liste ne sert à que dalle. Cite-moi deux joueurs qui auraient pu être de bons remplaçants à Giroud dessus et qui peuvent être achetés. A part Icardi, je vois pas.

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Le truc, c'est que tu parles pas de foot. Tu sors des petites piques inutiles mais on apprend pas grand chose de ta part. A part que Hoarau ou Luuk De Jong ont marqué plus de buts que Giroud dans leur championnat tout flingués et qu'ils devraient donc être achetés par Wenger pour le remplacer. Mais, oui, j'imagine que tu as une meilleure expertise en matière de buteurs que le mec qui a fait éclore Henry. D'ailleurs, j'ai déjà posé la question en ces lieux mais personne n'a pu y répondre : quel joueur a été meilleur après son passage à Arsenal ? Aucun. Tous ont atteint leur meilleur niveau grâce à Wenger. A deux ou trois exceptions max (Ashley Cole, par exemple).

Et je le répète : ta liste ne sert à que dalle. Cite-moi deux joueurs qui auraient pu être de bons remplaçants à Giroud dessus et qui peuvent être achetés. A part Icardi, je vois pas.

J'ai lu Thierry Henry qui a une meilleure connaissance qu'Arsène du poste d'avant-centre et qui a expliqué qu'avec Giroud il ne gagnerait pas le championnat. J'ai aussi vu les matchs mauvais de Giroud en C1 contre Monaco notamment à l'aller où il vendange un paquet d'occasions. Pour le haut niveau c'est léger et c'était Monaco pas le Barca ou le Real. Dans la liste, il y a des joueurs qui jouent en Italie, en Espagne et Allemagne qui sont des championnats corrects.

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J'ai lu Thierry Henry qui a une meilleure connaissance qu'Arsène du poste d'avant-centre et qui a expliqué qu'avec Giroud il ne gagnerait pas le championnat. J'ai aussi vu les matchs mauvais de Giroud en C1 contre Monaco notamment à l'aller où il vendange un paquet d'occasions. Pour le haut niveau c'est léger et c'était Monaco pas le Barca ou le Real. Dans la liste, il y a des joueurs qui jouent en Italie, en Espagne et Allemagne qui sont des championnats corrects.

 

Qui a dit que Giroud était Maradona, ici ? Personne. Mais, ce que tu oublies de dire, c'est qu'à aucun moment Henry n'a proposé un remplaçant.

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Qui a dit que Giroud était Maradona, ici ? Personne. Mais, ce que tu oublies de dire, c'est qu'à aucun moment Henry n'a proposé un remplaçant.

 

Giroud est une impasse car il est au maximum de son potentiel. C'est déjà extraordinaire qu'il fasse une carrière pareille vu ses limites techniques et en vitesse. C'est tout à son honneur. Maintenant c'est à Arsène de prendre un gros risque pour le poste de 9. En dessous de 30 millions, il y a quasiment rien de qualité et on peut aussi atteindre montants stratosphériques pour les meilleurs (mais pas possible pour Arsenal). Cet été il y a eu quelques transferts parmi les 9 et l'Atletico Madrid qui a moins de moyens qu'Arsenal a réussi à en faire signer dans la liste que j'ai donné. Je n'aime pas Simeone mais je ne pense pas que ça soit une pipe au moment de choisir les joueurs.

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