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Venezuela : l'autre grande réussite du socialisme


Messages recommandés

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Rien de mieux pour un nouveau que de s'associer à des expressions rigolotes comme "untermenschen"

 

Sinon, via ZH et le WSJ, la situation au venezuela est au bord du cataclysme final. Inflation totalement hors de contrôle, pénuries alimentaires, liquidations importantes d'actifs (réserves d'or, notamment) pour servir la dette et importer des biens de première nécessité.

http://www.zerohedge.com/print/523661

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Ils ont raison : le communisme n'a jamais été essaye.

Pas plus que le paradis des chrétiens.

Par contre, ce qui a bien été essayé et qui a foiré à chaque fois, c'est bien le socialisme.

c'est exact le communisme c'est la fin de l'État, le socialisme c'est l'état antérieur de collectivisation des biens
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Le président du Venezuela Nicolas Maduro a annoncé mercredi une hausse du prix de l'essence, pour la première fois en vingt ans, qui passera de 0,01 à 0,95 dollar le litre de super 95.

https://fr.news.yahoo.com/venezuela-pr%C3%A9sident-maduro-augmente-prix-lessence-premi%C3%A8re-fois-224911200.html

 

La rationalité de la poltique économique vénézuelienne résumée en une annonce.

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Maduro multiplie les prix de l'essence par 60 (en USD) :

Le Monde.fr - Le Venezuela plongé dans l’hyperinflation

Le président du Venezuela, Nicolas Maduro, s’est résolu, face à l’ampleur de la crise économique, à augmenter considérablement le prix de l’essence, une mesure très sensible dans ce pays pétrolier où le carburant était le moins cher du monde.

http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2016/02/18/le-venezuela-plonge-dans-l-hyperinflation_4867589_3222.html

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36 tonnes de métal jaune vénézuélien sont arrivées en Suisse au mois de janvier. Confronté à des difficultés économiques sans précédent, le pays d’Amérique Latine pourrait être forcé de puiser dans ses réserves

Le Venezuela traverse des moments difficiles. Son économie s’est contractée de 5,7% en 2015 et l’inflation pourrait atteindre 720% cette année selon les prévisions du FMI. En cause? La chute des prix du pétrole dont le pays tire 96% de ses revenus.

Pour faire face à cette situation, le président Nicolas Maduro a pris plusieurs mesures ces dernières semaines: hausse des prix des produits de première nécessité, dévaluation de la monnaie, nomination d’un nouveau gouvernement. Celui qui a succédé à Hugo Chavez en 2013 s’est même résolu à augmenter les prix de l’essence il y a une quinzaine de jours. Une première depuis 1989.

Ces mesures ne devraient toutefois pas permettre au pays de rembourser ses dettes qui arrivent à échéance, dont 10 milliards de dollars rien que pour 2016. D’autant que les réserves de la Banque centrale ont fondu de moitié depuis 2012 et ne s’élèvent plus qu’à 15 milliards de dollars. Les économistes sont ainsi nombreux a estimé que le Venezuela se retrouvera en situation de défaut de paiement cette année.

Dans ce contexte, Caracas a entrepris de puiser dans ses réserves d’or qui représentent, à elles seules, deux tiers des réserves de la Banque du Venezuela. Comme l’ont révélé des blogs spécialisés la semaine dernière (Bullionstar.com, Goldreporter.de), et comme le confirment les statistiques de l’Administration des douanes, 35,8 tonnes d’or sont arrivés en Suisse au mois de janvier en provenance du Venezuela. Soit l’équivalent de 1,27 milliard de francs.

Refaire de nouveaux lingots

Le fait que l’or vénézuélien atterrisse en Suisse n’étonne en rien les spécialistes. Chaque année, en effet, plusieurs milliers de tonnes transitent par ses raffineries, notamment au Tessin. Des raffineries qui comptent parmi les plus réputées au monde lorsqu’il s’agit de certifier de l’or de qualité. Selon un responsable de l’une d’entre elles, qui préfère rester anonyme, le Venezuela pourrait avoir envoyé son or en Suisse dans le but de le faire refondre dans de nouveaux lingots certifiés. Et donc plus facile à revendre. «L’or c’est comme les billets de banque, explique ce dernier. Parfois leur qualité se dégrade si bien qu’il faut en refaire de nouveaux.»

Selon Jean-François Faure, patron du site aucoffre.com et spécialiste du marché de l’or, l’importation de 35,8 tonnes de métal jaune pourrait également être le résultat d’un accord de «swap» passé entre le Venezuela et une banque en Suisse. Ces contrats, généralement négociés de gré à gré (et donc sous les radars), permettent à un pays d’emprunter de l’argent en mettant de l’or en gage. Et donc de récupérer cet or une fois le crédit remboursé. Caracas a déjà eu recours à ce type de contrats à plusieurs reprises ces dernières années, notamment avec des banques suisses selon Reuters. «On sait qu’une obligation d’État arrive à échéance à la fin du mois de février pour une valeur de 1,5 milliard de dollars, poursuit Jean-François Faure. Or, au prix actuel de l’once sur les marchés internationaux, cette somme correspondrait justement plus ou moins à 36 tonnes d’or.»

Dans le cadre d’un contrat de swap l’or ne doit toutefois pas nécessairement être déplacé physiquement. C’est aux parties à l’accord d’en décider. Mais au vu des difficultés économiques actuelles du Venezuela, Jean-François Faure est d’avis que l’autre contrepartie a de bonnes raisons de ne prendre aucun risque. «Rien que l’année passée 61 tonnes ont «disparu» des inventaires vénézuéliens, explique-t-il. Le laisser physiquement dans les coffres de la Banque centrale semble donc être particulièrement risqué.»

Reste une dernière option enfin: celle d’une vente pure et simple de 36 tonnes d’or vénézuélien à un acheteur en Suisse. Cela voudrait donc dire que Nicolas Maduro s’est donc résolu de vendre une partie des réserves qu’Hugo Chavez s’était évertué à faire revenir au pays en 2011. Il s’agissait alors pour lui d’éloigner son pays de «la dictature du dollar». Une époque où l’once valait 1900 dollars. Contre un peu plus de 1200 dollars aujourd’hui.

http://www.letemps.ch/economie/2016/02/26/venezuela-brade-t-discretement-une-partie-or-suisse

 

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Le Venezuela est frappé par le manque d'électricité depuis plusieurs semaines. Selon les autorités, le phénomène El Niño, responsable de la sécheresse dans le pays, est le grand coupable de cette situation. Une bonne partie de l'électricité du pays provient en effet de l'énergie hydraulique. Le ministère de l'Energie électrique propose ses solutions, face à une « crise électrique » devenue un problème structurel.

 

« Des horaires spéciaux de travail, de 7h30 du matin à 13 h, jusqu'à nouvel ordre. » Ce sont les nouvelles mesures à l'attention des fonctionnaires vénézuéliens, excepté dans les services prioritaires.

L'enjeu est de réduire d'au moins 30 % la consommation d'électricité dans l'administration publique au Venezuela.

Ces économies d'énergie ne sont pas nouvelles dans le pays, et ont d'ailleurs déjà concerné le secteur privé aussi. Il y a deux semaines, de très nombreuses boutiques de centres commerciaux ont en effet dû réduire leurs journées de travail faute d'électricité.

Système paralysé en avril ?

Cette « crise de l'électricité », certains experts l'expliquent comme la conséquence de l'état vétuste des infrastructures énergétiques et du manque d'investissements en énergie thermique notamment.

Car le Venezuela semble souffrir de sa grande dépendance à l'énergie hydraulique. Actuellement, tous les yeux sont tournés vers la centrale hydroélectrique Simon Bolivar. Cette semaine, le niveau d'eau à hauteur du barrage de Guri est en effet passé à moins de 10 mètres du seuil critique en raison de la sécheresse qui sévit sur le continent sud-américain, sécheresse dûe au phénomène climatique d'El Niño.

Face à cette situation, le ministre de l'Energie électrique appelle à faire des efforts : « Sans mesures d'économie d'énergie, dit-il, le système électrique du pays pourrait être paralysé en avril prochain. »

 

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  • 2 weeks later...

 

L'opposition vénézuélienne, forte de sa majorité parlementaire, enclenche samedi son "mouvement de pression populaire" pour tenter de faire partir le président socialiste Nicolas Maduro, appelant la foule à manifester massivement.

Sous le slogan "Vamos con todo", signifiant qu'elle veut utiliser tous les moyens à sa disposition, la vaste coalition de la Table de l'unité démocratique (MUD), qui va de la gauche modérée à la droite dure, a convoqué ses sympathisants à Caracas et dans 15 des 23 Etats du pays sud-américain, à partir de 10H (14H30 GMT).

"La présence du peuple dans la rue est nécessaire, de manière pacifique", souligne le député d'opposition Freddy Guevara, souhaitant éviter les écueils des mobilisations anti-gouvernement de 2014, qui s'étaient soldées par 43 morts selon le bilan officiel, dans ce pays qui est l'un des plus violents au monde.

En misant sur la rue, le camp adverse au président Maduro cherche un soutien de poids aux deux procédures légales qu'il a lancées cette semaine pour tenter d'écourter le mandat du chef de l'Etat, même si elles ont a priori peu de chances d'aboutir.

Dans ce pays pétrolier miné par la chute des cours du brut, où la population souffre quotidiennement d'une inflation galopante et de graves pénuries, l'opposition travaille dans deux directions pour faire partir au plus vite Nicolas Maduro: un référendum révocatoire et une modification de la Constitution pour raccourcir son mandat.

Ces initiatives requièrent toutefois le feu vert d'organismes réputés proches du gouvernement, le Tribunal suprême de justice (TSJ) et le Conseil national électoral (CNE), d'où le recours aux manifestations pour exercer une pression populaire.

"La meilleure sortie (pour M. Maduro, ndlr) serait qu'il permette une solution politique et la façon la plus rapide de le faire serait de démissionner", estime Freddy Guevara.

- 'Maduro est le peuple' -

Une option rejetée catégoriquement par l'intéressé: "Vous ne vous débarrassez pas de Maduro", a assuré cette semaine le chef de l'Etat, reprenant le style grandiloquent de son prédécesseur et mentor, le défunt Hugo Chavez (1999-2013).

"Car Maduro n'est pas Maduro, Maduro est le peuple et il est la révolution, vous ne comprenez pas?", a-t-il poursuivi.

Soucieux de montrer le soutien dont il bénéficie encore, le président sera lui aussi à la tête d'une manifestation à Caracas samedi, pour dénoncer la décision de Washington de renouveler un décret qualifiant le Venezuela de "menace inhabituelle et extraordinaire contre la sécurité" américaine.

"J'appelle le peuple du Venezuela à sortir dans les rues samedi pour une grande marche anti-impérialiste, pour dire non au décret (du président américain Barack) Obama (...) et pour dire au monde que le Venezuela, la patrie (du révolutionnaire Simon) Bolivar, ne se rend pas", a clamé Nicolas Maduro.

En réaction à ce décret, Caracas a rappelé mercredi son plus haut représentant diplomatique aux Etats-Unis.

Malgré l'attitude de défi du président socialiste, et le handicap de faire valider ses réformes par des institutions réputées proches du gouvernement, l'opposition veut croire en ses chances, misant sur le mécontentement populaire face à Nicolas Maduro.

C'est d'ailleurs ce ras-le-bol qui lui a permis de remporter une victoire historique le 6 décembre dernier aux élections législatives, devenant ainsi largement majoritaire au Parlement.

Pour l'analyste Luis Vicente Leon, interrogé par l'AFP, l'exaspération face au chavisme est désormais le sentiment prédominant chez les Vénézuéliens.

"Ce que ne peuvent faire ni le gouvernement, ni le Tribunal suprême de justice, ni le Conseil national électoral, c'est changer une réalité", explique-t-il: "que la majorité de la population veut des changements, que la majorité de la population n'est pas chaviste et qu'en cas de processus électoral, l'opposition gagnerait".

 

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Le niveau d'eau dans un barrage hydroélectrique (nationalisé) du vénézuela atteint un niveau critique alors qu'il fournit 65% de la production nationale d'électricité.

 

Devinette : A votre avis, quelle est la réponse des autorités ?

 

1/ Augmenter le prix de l'électricité

2/ Mettre en place des quota

3/ Décréter 3 jours de congés

4/ Engager des grands travaux.

 

Réponse ici : http://www.laht.com/article.asp?ArticleId=2407640&CategoryId=10717

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Au Venezuela, c'est simple : si t'es malade, t'es mort.

Entre 70% et 80% des médicaments connaissent la pénurie. 70% des salles d'opérations des hôpitaux publics sont à l'arrêt. 20 à 30 traitements pour la chimiothérapie sont inaccessibles. Neuf régions du pays manque de moyens en radiothérapie. Le taux de mortalité a été multiplié par trois dans les hôpitaux publics. un hémophile sur deux a accès à son traitement. Etc.

 

"Socialismo o muerte", qu'ils disaient. Ben, ils ont le socialisme et la mort.

  • Yea 2
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Et le niveau de l'eau c'est que à cause de el niño? C'est pas un cas typique de tragédie des biens communs.?

 

Dur à dire. Il faudrait commencer par comparer les précipitations actuelles avec l'historique ... puis évaluer les conséquences du manque d'investissement dans la production thermique d'électricité, et enfin seulement on pourrait voir la part qui correspond au système de distribution.

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à mettre en parallèle avec la gestion étatique du pétrole qui s'écoule directement sur le sol.

 

C'est bien, ça nous permet d'anticiper EDF et AREVA dans 20 ans.

Sur ma commune (et les communes avoisinantes) il y a des poteaux électriques cassés à la base et tenus pas des cordes depuis plus d'un an.

Et les poteaux FT c'est encore pire.

 

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Puebla, Mexico, March 18, 2016 (venezuelanalysis.com) – Venezuela's highest court approved Thursday an extension to President Nicolas Maduro's decree powers, despite opposition from the country's legislators.

The Supreme Court of Venezuela (TSJ) said in a statement Maduro's request for 60 more days of special powers was constitutional, effectively paving the way for the president to pass economic legislation without the right-wing National Assembly (AN) for another two months.

Under the decree powers, Maduro can bypass the AN when legislating on issues linked to what he has described an “economic emergency.”

However, the move has sparked a power stand-off between legislators, the TSJ and the president. Previous rounds of decree powers have generally been approved by the AN.

The right-wing controlled AN has condemned the renewal of the current decree powers, accusing the government of “lacking justification.”

The TSJ first approved Maduro's current decree powers in February, after the AN had already sought to veto the measure.

At the time, the TSJ argued Maduro's proposed measures were “proportional, pertinent, useful and necessary” for the state to fulfil its constitutional social obligations, given the extent of the country's economic crisis.

Maduro has vowed to use his extended powers to stabilise the country's economy, which has faced a severe downturn amid low oil prices.

Venezuela's economy contracted 7.1 percent between third quarter 2014 and 2015.

http://venezuelanalysis.com/news/11893

 

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