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Macron : ministre, candidat, président... puis oMicron


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Ce serait parfaitement incohérent de sortir un programme maintenant. La "grande marche" n'est pas terminée et son axe de com' est justement de partir là-dessus pour dresser un portrait des problèmes de la France et proposer une solution en adéquation. Ensuite il n'a toujours pas déclaré sa candidature : pas de candidature, pas de programme.

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En marche, c'est presque un anagramme de remâché, aussi.

 

Et je veux bien ne pas faire de promesses, parce que les listes à la Prévert récentes sont tombées dans le nawak, mais un bon programme nécessite une colonne vertébrale et des principes forts.

 

Pour son programme il a dit que se sera pour la fin de l'année, sauf que ça ne sera pas un programme mais un "plan de transformation".

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Et je pense qu'il ne la déclarera pas, sa candidature (bien que j'aie des infos selon lesquelles des très proches de Macron sont convaincus qu'il la déclarera).

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Et je pense qu'il ne la déclarera pas, sa candidature (bien que j'aie des infos selon lesquelles des très proches de Macron sont convaincus qu'il la déclarera).

 

Je ne pense pas non plus qu'il se présentera.

Pour moi, il ramasse au centre pour la gauche en échange d'un bon maroquin au prochain tour (premier ministre? Grand vizir? Ministre du redressement productif de la courbe du chômage?).

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Et je pense qu'il ne la déclarera pas, sa candidature (bien que j'aie des infos selon lesquelles des très proches de Macron sont convaincus qu'il la déclarera).

J'ai lu qu'il ne se déclarerait que si Hollande ne le faisait pas (contraint par les cadres du PS).

 

Donc, oui, il ne se déclarera pas.

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Je pense que Macron va se déclarer pour 2017.

Plus les mois passent, plus les choses sentent bons pour lui (le dernier meeting qu'il a tenu le met clairement dans une position de proto-candidat).

Et ça dynamiserait tellement l'élection !

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2022 serait trop tard pour lui. Là il bénéficie de l'effet jeune, de l'effet "lui au moins ce n'est pas un briscard de la politique" et de l'effet nouveauté. Il s'est grillé pour rentrer à nouveau dans un ministère dans un nouveau gouvernement donc sa seule option est de candidats en son nom propre.

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Catalogne Vs Picardie

 

Valls-Macron : un duel à mort entre deux dauphins

 

Valls et Macron ont enterré Hollande. Entre les deux hommes, la guerre de succession est donc lancée. Et si Hollande n'était pas mort ?

 

Manuel Valls n'en peut plus. De tout. De Macron qui défie son autorité, de Hollande qui le néglige et protège Macron, de ses ministres qui médisent dans son dos, de ses députés qui réclament sa tête au château... Alors, profitant du pot de fin de session parlementaire, mercredi, au lendemain du meeting de Macron à la Mutualité, le Premier ministre a lâché ses coups : « On ne peut pas dénoncer un prétendu système en cédant aux sirènes du populisme quand, circonstance aggravante, on est soi-même le produit le plus méritant de l'élite de la République. » Emmanuel Macron a le droit de se sentir visé. La veille, c'est, en effet, en présentant En marche ! comme un mouvement qui entend dépasser le « système » qu'il a positionné son mouvement.

 

Mais de quel « système » les deux hommes parlent-ils ? Pas tout à fait du même. Valls évoque le système des grandes écoles qui font des carrières protégées et rectilignes, celui de l'énarchie, de l'aristocratie des inspecteurs des finances, du système des banquiers d'affaires qui, par l'argent, ont accès au pouvoir, etc. Macron, lui, dénonce le système bipartisan gauche-droite qui structure le paysage politique sur un fondement à ses yeux révolu, le système parlementaire godillot qu'est devenu le nôtre, le système de cooptation d'une élite politique qui cumule mandats et honneurs sur un simple étiquetage formel et des alternances qui ne résolvent, depuis trente ans, aucun des problèmes profonds du pays. Système de caste chez Valls, système politicien chez Macron.

 

Macron ménage Hollande et vise Valls

Cela dit, le message de Valls ne s'adresse pas à Emmanuel Macron. Le Premier ministre a parfaitement compris qu'il ne parviendrait pas à mettre au pas l'impétueux ministre de l'Économie de son gouvernement. Il s'adresse, en fait, à François Hollande, à qui il demande la tête de Macron dès demain, lors de son interview du 14 Juillet. « Et il ne l'obtiendra pas, confie l'entourage du président.

Car Hollande, lui, n'a pas été bousculé par le meeting de Macron. Il a même reçu des remerciements de la part de Macron dans son discours. En outre, Macron a bien pris soin de ne pas se porter candidat à la présidence de la République. Il a simplement défendu l'idée qu'il fallait élargir l'horizon politique en rassemblant la droite et la gauche. » En somme, le chef de l'État peut encore laisser flotter l'idée – même si elle est fausse – qu'Emmanuel Macron lui servira à terme de rabatteur de voix centristes.

 

Celui qui trépigne et qui perd du terrain, c'est Valls. Certes, l'éviction de Macron arrangerait les affaires de Valls, mais elle ne fait pas celles du président de la République. « Pour l'instant, Hollande n'a pas de problèmes avec Macron, mais il doit gérer Valls », conclut ce proche du président. Pas seulement Valls, mais également les grognards de la Hollandie, tous remontés contre Macron. Qu'il s'agisse de Bruno Le Roux, de Stéphane Le Foll, de Didier Guillaume, de Jean-Yves Le Drian, tous réclament, sinon la tête de Macron, du moins un acte d'autorité du président à l'égard de son ancien conseiller.

 

Un concours d'arrière-pensées

Pour l'instant, Hollande couvre. Il croit, à tort ou à raison, qu'Emmanuel Macron n'osera jamais défier son autorité jusqu'à se présenter contre lui à la présidentielle. À partir de ce présupposé (invérifiable), il se considère comme le maître des horloges. Dès lors qu'il fera acte de candidature à la fin de l'année, il pense que Macron s'effacera à son profit. Un leurre ?

 

De son côté, Macron est intimement persuadé, à tort ou à raison, que François Hollande, trop bas dans les sondages, ne sera pas en mesure de briguer un second mandat. Dans sa tête, il a déjà disparu du paysage. C'est donc Valls qu'il s'agit d'éliminer en occupant un espace politique – celui de la réforme – que le Premier ministre peine à se réapproprier. Bien sûr, la campagne sans candidature dans laquelle se lance Macron affaiblit chaque jour le président de la République. Elle contribue à l'évincer. Mais Hollande conserve tout de même la possibilité de se déclarer candidat. En tant que sortant, c'est presque son devoir de présenter son bilan aux Français, quitte à prendre un cinglant revers. Qui d'autre que lui peut prétendre avoir pris toutes les décisions essentielles ?

 

Valls joue la loyauté

Manuel Valls, de son côté, se place lui aussi dans une logique où le président serait amené à renoncer à la candidature. Le Catalan joue la carte du « dauphin légitime », de la loyauté, de la logique institutionnelle. Si le chef est empêché, alors c'est à son second de prendre le relais. Il aimerait que tout le monde en soit convaincu. Mais il y a ce gêneur de Macron, dont la popularité sondagière vient contrarier ce « plan B ». Valls a donc besoin de l'évincer rapidement du gouvernement pour être le seul à défendre légitimement le bilan de la gauche réformatrice.

Et Hollande ? Comme toujours, le président joue en défense. Il attend son moment. Sa popularité vient de reprendre 7 points dans le baromètre Ifop-Paris Match* (28 % de bonnes opinions). Macron prend 9 points (52 % de bonnes opinions). Valls ne prend qu'un point (37 % de bonnes opinions). 

 

 

http://www.lepoint.fr/politique/emmanuel-berretta/valls-macron-un-duel-a-mort-entre-deux-dauphins-13-07-2016-2054257_1897.php

 

 

 

 

 

 

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Je décide, il exécute ?

 

Sérieusement, sa réponse est on ne peut plus normale. C'est exactement l'image qu'il veut donner de ses ministres.

Ça calme un peu Valls qui comptait s'en débarrasser le plus tôt possible tout en laissant une porte de sortie ouverte s'il continue vraiment à prendre son indépendance vis à vis du gouvernement.

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  • 3 weeks later...

 

La grande marche d'Emmanuel Macron, c'est fini. Une annonce faite 

publiée sur Youtube, jeudi 28 juillet. Ce qui ne signifie pas que le ministre de l'Économie abandonne ses ambitions présidentielles, loin de là. Car Emmanuel Macron entend entamer une nouvelle phase de son cheminement vers 2017.

Dans ce message de sept minutes, filmé en gros plan, à hauteur de visage, le fondateur d'En Marche! commence par féliciter bien chaleureusement les équipes de "marcheurs" qui ont écumé la France depuis le 28 mai dernier, un questionnaire à la main. Celui qui se veut régulièrement le chantre du "risque" et de la "modernité" n'oublie pas d'évoquer le caractère selon lui novateur de son initiative :

C'était une aventure unique, complètement neuve
, puisque ça consistait à ce qu'un mouvement politique, tout neuf, tout jeune, décide que sa première initiative, son premier geste était d'aller voir les autres. [...] En montrant au reste du pays qu'une nouvelle forme de mobilisation était possible,
vous avez déjà commencé à changer les choses.

En avril dernier, l'annonce par Emmanuel Macron du lancement de cette campagne de port-à-porte avec questionnaire et stylo avait suscité les moqueries de certaines membre du Parti socialiste. le premier secrétaire Jean-Christophe Cambadélis avait ouvertement ironisé sur une initiative "vachement moderne".

Pour quel résultat ? "100.000 conversations" et "25.000 questionnaires" remplis en France métropolitaine, en Outre-mer et à l'étranger, se félicite Emmanuel Macron. Lequel explique ouvrir dès maintenant " de nouvelles phases d'action", avec en particulier un diagnostic de l'état du pays, qui sera réalisé par ses soins : 

Les questionnaires, c'est une matière vivante extraordinaire. [...] Les prochaines semaines vont nous permettre d'en tirer les enseignements.
Ces enseignements, je viendrai les expliquer à l'automne.
[...] En montrant que notre première démarche politique, c'était d'aller écouter le pays, d'aller écouter les autres,
nous avons gagné le droit d'être entendus
, de prendre la parole pour expliquer et proposer.

Le ministre de l'Économie annonce également de nouveaux déplacements, en marge de son activité gouvernementale (ce qui pourrait faire de nouveau jaser certaines responsables politiques comme Alain Juppé ou Anne Hidalgo). Emmanuel Macron, toujours enclin à se poser en modernisateur, se fait au passage plutôt classique puisqu'il exalte sa rencontre avec "le pays", ce qui rappelle la formule gaulliste de

pour qualifier l'élection présidentielle :

Je vais me déplacer longuement dans le territoire, je viendrai vous voir. Et puis
je me replongerai dans le pays
, dans les endroits où vous avez été, dans d'autres endroits, pour moi aussi entendre, comprendre, échanger.

Bref, on ne sait toujours pas si Emmanuel Macron compte soutenir François Hollande en 2017 ou s'il roule définitivement pour lui-même, mais on commence à avoir une petite idée.

 

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  • 3 weeks later...

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