Jump to content

Mélenchon, le Tout Petit Père des Peuples


Recommended Posts

Si j'avais reçu un euro chaque fois que j'avais lu ça sur un parti...

Cite un seul parti qui ne soit pas en proie à des clivages internes.

 

Le FdG n'est pas un parti, camarade. D'où une instabilité inévitablement plus grande.

 

Et je n'ai pas dit qu'ils existaient des partis sans clivages internes. Je dis qu'au sein du FdG, le clivage Mélenchon (PG) / PCF s'accroît, ces derniers temps.

Link to comment

Plus ou moins qu'au PS?

 

Je pense que le PS va refaire son unité après les primaires de fin d'année (en particulier si Hollande n'est pas désigné comme candidat).

 

Alors qu'au Front de Gauche, hé bien... il y a cette tribune de Frédéric Boccara & cie (cf: https://blogs.mediapart.fr/frederic-boccara/blog/080916/contribution-au-debat-sur-la-candidature-la-presidentielle). Ils appellent à une candidature communiste (indépendante de Mélenchon donc). Le FdG pourrait donc exploser en vol avant la présidentielle.

Link to comment

Je pense que le PS va refaire son unité après les primaires de fin d'année (en particulier si Hollande n'est pas désigné comme candidat).

 

Alors qu'au Front de Gauche, hé bien... il y a cette tribune de Frédéric Boccara & cie (cf: https://blogs.mediapart.fr/frederic-boccara/blog/080916/contribution-au-debat-sur-la-candidature-la-presidentielle). Ils appellent à une candidature communiste (indépendante de Mélenchon donc). Le FdG pourrait donc exploser en vol avant la présidentielle.

Le FdG, comme tous les partis, et traversés de courants et chapelles. Les combats sont parfois vigoureux, notamment parce que le "gateau électoral" du cette sensibilité politique est en cours de rétrécissement, un peu comme des piranhas dans un bras du fleuve transformé en étang qui s'assèche. Il y a un fromage plus petit à se partager, la lutte des places efface temporairement la lutte des classes.

D'où tambours, trompettes et grandes menaces de claquer la porte. Mais je ne pense pas que les fractures idéologiques du FdG soient plus fortes qu'au PS ou au PMU. En cas de séparation au FdG, l'une des deux ailes deviendra un parti croupion sauce "Parti de Christine Boutin" ou "Radicaux de gauche", voué à être force d'appoint permanente en échange de quelques sièges.

La seule fracture idélogique réellement forte au FdG pourrait concerner l'entrisme islamiste, avec une possibilité à terme de départ de la moitié des électeurs restants vers le FN. Mais ce n'est pas pour dans les 4 prochaines années.

Link to comment
  • 5 weeks later...

Le FdG, comme tous les partis, et traversés de courants et chapelles. 

 

Le FDG a un problème autrement plus problématique.

 

Pour résumer, dans les faits le FDG c'est le PCF qui s'est allié au charisme de Mélenchon. (Le PG et les autres composantes du FdG sont absolument pas comparable au PCF en terme de militants de terrain).

 

Le problème est que Mélenchon méprise les partis en général et le PCF en particulier.

Si il y avait de l'enthousiasme chez les communistes pour Mélenchon en 2012, c'est clairement parti. Et depuis que Mélenchon a refusé la primaire interne qu'il avait accepté en 2012 sachant que cette fois il avait de bonnes chances de la perdre c'est un divorce qui ne se fait pas pour ne pas que les enfants soient perturbés.

 

D'ailleurs le PCF actuellement fait bien comprendre que si il soutiendra Mélenchon à un moment, ce sera du bout des doigts.

 

http://actu.orange.fr/politique/le-pcf-entre-en-campagne-avec-un-programme-creuse-le-fosse-avec-melenchon-CNT000000uYSJk.html

Link to comment

Le Monde.fr - Jean-Luc Mélenchon met en scène son nouveau mouvement

Le candidat à la présidentielle a dévoilé les principaux points de son programme, axé sur l’écologie, une nouvelle Constitution et des mesures sociales pour « stabiliser la vie des gens ».

http://www.lemonde.fr/election-presidentielle-2017/article/2016/10/16/jean-luc-melenchon-met-en-scene-son-nouveau-mouvement_5014615_4854003.html

Link to comment

Ce que je trouve assez paradoxal avec Mélenchon et les autres politiciens trotskistes c'est qu'il n'intéresse pas les français. Pourtant l'antilibéralisme(la haine des riches,de la finance,du grand capital...)  que véhicule ces politiciens correspond parfaitement aux attentes des électeurs français.

Les électeurs français lui préfèrent Marine Le Pen dont l'antilibéralisme ne va pas aussi loin que Mélenchon. Marine Le Pen ne parle pas dans son programme de plafonner les salaires,rémunérations des grands patrons,directeurs de banques...

Le programme économique du FN est beaucoup plus flou que celui de Mélenchon:

Elle veut une fiscalité en plusieurs tranches

 

Le programme de Mélenchon est beaucoup plus net et précis. Il veut un écart de salaires de 1 à 20:

(badurl) http://www.jean-luc-melenchon.fr/arguments/taxer-les-riches-avec-le-revenu-maximum-et-le-salaire-maximum/ (badurl)

 

D'autre on remarque que les capacités de tribun de Mélenchon surpassent largement celles de Marine Le Pen. Il arrive à travers ses discours à émouvoir:

 

Ainsi comment expliquez-vous l'échec de Mélenchon face à Marine le Pen (qui a de fortes chance d'arriver au second tour des élections de 2017)?

Link to comment

 

Ainsi comment expliquez-vous l'échec de Mélenchon face à Marine le Pen (qui a de fortes chance d'arriver au second tour des élections de 2017)?

L'immigration et la sécurité.

 

La gauche (et encore plus l'EG) a une réputation de laxisme envers la délinquance et d'être du côté des délinquants immigrés plutôt des "bons " français.

  • Yea 1
Link to comment

 Que t'es faux-cul Nonaud. 

 

 Genre tu as besoin de nous pour savoir pourquoi le FN est haut et pas le FdG. 

 

 C'est quoi le message ? Les français aiment pas les nouarabes donc on devrait en tirer des conséquences pour notre combat ?

Link to comment

Cela dit sur les autres sujets que l'immigration et la sécurité la différence entre FN et FDG est de moins en moins prononcée tant Marine Le Pen utilise elle aussi une rhétorique anti-capitaliste et anti-banques en opposition à "l'Europe ultra-libérale". Et des gens comme Koenig (et une bonne partie des pseudo-libéraux de l'UMP) ne font qu'alimenter encore plus ce délire selon lequel libéraux = européistes.

Link to comment

Et des gens comme Koenig (et une bonne partie des pseudo-libéraux de l'UMP) ne font qu'alimenter encore plus ce délire selon lequel libéraux = européistes.

Ce n'est pas tout à fait un délire (au sens où ce serait une rumeur sans fondement). Il y a des libéraux qui soutiennent (ou ont soutenus) le projet européen. Hayek par exemple. Et ici même, Nathalie MP.

Link to comment

Ce n'est pas tout à fait un délire (au sens où ce serait une rumeur sans fondement). Il y a des libéraux qui soutiennent (ou ont soutenus) le projet européen. Hayek par exemple. Et ici même, Nathalie MP.

 

Ouais mais bon c'est une très petite minorité, je pense que l'écrasante majorité ici sont contre le projet européen. Mais, à cause de nos opposants et de certains alliés pour le moins bizarres comme Koenig, dans les masses la plupart des gens associe quasi-automatiquement l'Union Européenne au libéralisme, ce qui ne fait que nous desservir.

Link to comment

Il y a des libéraux qui soutiennent (ou ont soutenus) le projet européen. Hayek par exemple. Et ici même, Nathalie MP.

Ouais mais bon c'est une très petite minorité, je pense que l'écrasante majorité ici sont contre le projet européen.

Define "projet européen". L'Europe, c'était vachement bien jusque dans les années 70 environ. Après, le Parlement Européen s'est mis en tête de faire des lois.
Link to comment

Define "projet européen". L'Europe, c'était vachement bien jusque dans les années 70 environ. Après, le Parlement Européen s'est mis en tête de faire des lois.

 

Mais l'Europe est toujours vachement bien ! :D Par "projet européen" j'entends le transfert de plus en plus de compétences dans les mains de l'UE, qui est déjà bien grasse et centralisée.

Link to comment

Source ?

C'est Neil Davidson, un marxiste britannique, qui a raconté ça dans la revue Période.

Comme ça m'a paru étrange, j'ai fais des recherches et il semble que ça soit exact.

 

« Friedrich von Hayek expounded his internationalist theory in his essay “The Economic Conditions of Interstate Federalism”, in chapter XII of his collection of writings Individualism and Economic Order, and in “The Prospects of International Order”, a chapter of his book The Road to Serfdom. Some elements that allow us to view von Hayek as a supporter of European unity can also be found in his book Denationalisation of Money, even though the federalist issue did not emerge clearly in this work; this latter book may actually be regarded as von Hayek’s contribution to the debate on the introduction of a single European currency that unfolded in the 1970s and 1980s.

What distinguished the international order presented by von Hayek was, essentially, the fact that it was based on the objective of limiting state intervention in the economy and preventing distortions of free trade and competition deriving from public action. He thus supported the idea of creating a supranational government, seeing it as a way of limiting the power of the nation-states, and believed that it should be an authority organised according to strict federal principles.

“The Economic Conditions of Interstate Federalism”.

This essay was first published in 1939, in the scientific journal New Commonwealth Quarter ; it was subsequently included, as the last chapter, in Individualism and Economic Order. It illustrates the need to get rid of economic barriers between states in order to achieve the objective of founding a federation: an “interstate federation that would do away with the impediments as to the movement of men, goods and capital between the states and would render possible the creation of common rules of law, a uniform monetary system, and common control of communications.”

While von Hayek recognised that the main objectives of federalism are internal peace between the federation’s member states and harmonious relations between the states and the federal authority, he nevertheless believed that a simple political union would not be sufficient to ensure an enduring federation, and therefore that an economic union should also be created, together with a common foreign and defence policy.

The federal system, as conceived by von Hayek, helps to prevent national governments from intervening in the economy, and in particular from introducing protectionist policies that distort free trade and competition. […]

He was thus led to declare that “the abrogation of national sovereignties and the creation of an effective international order of law is a necessary complement and the logical consummation of the liberal program” […]

Furthermore, in von Hayek’s view the liberals’ support for nationalism, between the end of nineteenth century and the dawn of the First World War, constituted their greatest political and intellectual mistake. In Hayekian thought, liberalism and nationalism are completely incompatible and it is fundamental to prevent them from being combined. Liberalism serves man understood as an individual, whereas nationalism sets out to subordinate the individual to a supposed collective interest. » -Francesco Violi, “Federalist thought in Friedrich von Hayek”, The Federalist, Year LVII, 2015, Single Issue, Page 159.

Bien évidemment les positions de Hayek ont pu évolué au cours du temps. Je sais qu'à la fin il était très sceptique sur les mérites du projet de monnaie unique.

 

Je précise que le passage souligné est à l'exact opposé de la position de Mises (Le Libéralisme, 1927), ce qui prouve bien que la division du camp libéral sur cette affaire ne date pas d'hier.

Link to comment

Mais l'Europe est toujours vachement bien ! :D Par "projet européen" j'entends le transfert de plus en plus de compétences dans les mains de l'UE, qui est déjà bien grasse et centralisée.

 

Perso, dans l'Union européenne, je remarque plus la libre circulation des biens et des personnes que les règlementations sur les ampoules électriques.

 

Link to comment
  • 2 weeks later...

 

On appelle ça une capitulation en rase campagne (vu que Mélenchon ne s'est engagé à rien, les militants du PCF vont devoir bosser gratis pour lui. Et ensuite, le PC aura du mal à renouveler ses derniers députés aux législatives, vu qu'il a besoin du PS pour ça, et que Mélenchon va évidemment orienter sa campagne présidentielle contre ce dernier).

 

Moralité, l'astre mort est bien parti pour s'éteindre.

  • Yea 1
Link to comment

Create an account or sign in to comment

You need to be a member in order to leave a comment

Create an account

Sign up for a new account in our community. It's easy!

Register a new account

Sign in

Already have an account? Sign in here.

Sign In Now
×
×
  • Create New...