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Syriza au dépouvoir en Grèce


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"Grexit" ou pas, la Grèce aura du mal, en pratique, à se passer de l'euro Quelle que soit l'issue politique de la crise, la Grèce aura du mal à se passer en pratique de l'euro et, en cas de "Grexit", pourrait rejoindre le camp des pays "dollarisés" ou "euroïsés", fonctionnant avec une devise qui n'est pas la leur.

Après la rupture des négociations samedi, le gouvernement grec a fait fermer les banques et limité les retraits d'argent liquide.

Mais ces restrictions ne s'appliquent pas aux comptes à l'étranger, donc ni aux touristes de passage en Grèce ni aux Grecs ayant déposé leurs deniers ailleurs: "De fait, il y a aujourd'hui deux sortes d'euros" dans le pays, explique Ludovic Subran, chef économiste de l'assureur-crédit Euler Hermes.

Il est fort probable qu'à moins d'une réconciliation avec ses partenaires, la Grèce reste quelque temps dans cet entre-deux, celui d'une économie "dollarisée" ou plutôt "euroïsée".

L'adjectif s'applique à une liste hétéroclite de pays, le plus souvent pauvres ou traversant une période d'extrême instabilité, qui fonctionnent avec une monnaie qui n'est pas la leur, sans banque centrale ni planche à billet.

La "dollarisation" peut être voulue, pour endiguer une inflation galopante et avoir un semblant de visibilité financière.

Le cas le plus extrême, sans aucune commune mesure avec celui de la Grèce, est le Zimbabwe. Le pays a adopté le dollar en février 2009 pour mettre fin à six années d'inflation délirante qui ont vu sortir des presses des billets de 100 trillions de dollars zimbabwéens (quatorze zéros).

Impossible également de mettre sur le même plan la Grèce et une autre économie dollarisée, celle de l'Afghanistan, pays en guerre et sous perfusion de l'aide internationale en dollars.

La "dollarisation" d'un pays peut toutefois prendre des formes moins extrêmes. L'Equateur est dans cette situation depuis quinze ans, même si l'actuel gouvernement voudrait en sortir. La devise américaine y a été imposée comme seule monnaie en 2000, sur fond d'hyperinflation, de gel des dépôts bancaires, et de bouleversement politique.

 

- Effets variables au quotidien -

 

Il arrive aussi que cette "dollarisation" soit involontaire et incomplète. Ainsi au Venezuela, où les autorités tentent de combattre les échanges fiévreux au marché noir entre le dollar et une monnaie officielle, le bolivar, en pleine déroute, tandis que cette instabilité monétaire aggrave la crise économique et nourrit la corruption.

D'une autre manière, la dollarisation, cette fois volontaire, a déstabilisé l'Argentine. Buenos Aires avait, sans passer totalement au dollar, lié entièrement le sort de son peso à celui de la devise américaine au début des années 1990. Dix ans après, il avait subi l'explosion de la bulle internet sans vraiment pouvoir réagir, car privé de toute défense monétaire.

Concrètement, au quotidien, les effets d'une dollarisation sont variables. En Equateur, le dollar est utilisé absolument dans toute la vie économique. Au Cambodge, les fonctionnaires sont payés en riels et le secteur privé en dollars, les deux monnaies étant utilisables même si le dollar est largement plus employé.

En Birmanie, autre pays dollarisé, presque tous les actes de la vie quotidienne sont en kyat, utilisé pour verser les salaires et le dollar n'est utilisé que pour les grands hotels et les restaurants.

Si vous voulez acheter une maison en Afghanistan, il faudra des billets verts, alors que votre salaire a de grandes chance d'être versé en afghanis.

Plus près de l'Europe, mais toujours dans une situation géopolitique très particulière: le Montenegro et le Kosovo sont "euroïsés", le premier depuis 2006, le second depuis 2002.

Les 150 premiers millions d'euros envoyés au Kosovo avaient été livrés par la banque centrale allemande et transférés sous protection de l'Otan.

 

- euros frais en Grèce -

 

De tous ces cas, celui de la Grèce diffère: parce qu'il s'agit d'une économie développée, de taille moyenne, et aussi parce qu'elle encore est à l'heure actuelle, membre de la zone euro. Pour M. Subran, quelle que soit l'issue de la crise en cours, Athènes a lié son destin financier pour longtemps à la monnaie unique.

"Il est possible que le gouvernement introduise une sorte de devise ou des bons pour les transactions locales, les paiements publics. Mais ça ne tiendra pas, tout en Grèce converge vers l'euro, son économie dépend de l'euro", explique-t-il.

Le pays, même s'il était coupé du circuit de la BCE, qui frappe monnaie, recevrait encore des euros frais via le tourisme et les transferts des Grecs de l'étranger. M. Subran estime cet apport de la diaspora à 1/5e du produit intérieur grec sur les six premiers mois de l'année.

Mais pour Philippe Waechter, pour que cette "euroïsation fonctionne" à long terme, "il faudrait que la dynamique grecque se cale sur la zone euro". Or "l'économie grecque manque très clairement de compétitivité" et il serait très coûteux pour elle de s'aligner sur la politique monétaire de ses partenaires.

http://www.boursorama.com/actualites/grexit-ou-pas-la-grece-aura-du-mal-en-pratique-a-se-passer-de-l-euro-b00ce33615813298afd44edcecae3a98

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Je reste sur mon pari : défaut de la Grèce et euro-isation de l'économie (comme la dollarisation en Equateur). C'est ce qu'il y a de mieux pour les Grecs, et je pense que Syriza, contrairement à notre front de gauche, contient aussi des gens sensés défendant les intérêts d'une base sociale large. On peut critiquer l'idéologie de Tsipras et Varoufuckis, ils essaient quand même de défendre une stratégie pour leur pays (connue en France de14 à 18 sous le vocable "L'Allemagne paiera"). Après, rien n'est exclu à ce stade.

 

Y compris un suicide de Tsipras par 4 balles de M16 dans la tête.

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C'est quand même la première fois qu'on entend clairement ça de la bouche de la BCE :

 

 

«La sortie de la Grèce de la zone euro, qui était un objet théorique, ne peut malheureusement plus être exclue. C’est le résultat du choix du gouvernement grec de mettre fin à la discussion avec ses créanciers et de recourir à un référendum, qui a conduit l’Eurogroupe à ne pas prolonger le deuxième plan d’aide. Le souhait de la BCE comme des autorités européennes est que la Grèce reste dans la zone euro», souligne Benoît Coeuré, membre du directoire de la banque centrale européenne, dans une interview aux Echos.

 

 

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la grande question qui m'intéresse fortement... A combien tombe l'euro demain vs CHF? 

 

Le franc suisse avait bondi  de 30% face à l'Euro  en quelques heures le 15 janvier 2015

 

Cette fois ci les autorités suisses ont pris des mesures anti-envolée.

 

sinon, bientôt la Suisse va devenir obése, n'aura plus aucune compétitivité et ne pourra plus rien exporter.

 

http://www.latribune.fr/bourse/devises/la-suisse-defend-son-franc-contre-les-effets-de-la-crise-grecque-488092.html#xtor=EPR-2-[bourse]-20150629

 

 

Et sinon à tous ceux qui ont cru au Grexit , au suicide de Tsipras et autres aneries.

 

http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2015/06/30/97002-20150630FILWWW00125-alexis-tsipras-examine-la-derniere-offre-de-juncker-presse.php

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Le franc suisse avait bondi  de 30% face à l'Euro  en quelques heures le 15 janvier 2015

 

Cette fois ci les autorités suisses ont pris des mesures anti-envolée.

 

sinon, bientôt la Suisse va devenir obése, n'aura plus aucune compétitivité et ne pourra plus rien exporter.

 

http://www.latribune.fr/bourse/devises/la-suisse-defend-son-franc-contre-les-effets-de-la-crise-grecque-488092.html#xtor=EPR-2-[bourse]-20150629

 

Glandon aime les monnaies qui ne valent rien. 

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Hahaha, trouducul merdeux de journaliste.

 

 

 

Le franc suisse est sujet à des épisodes de forte volatilité. Le 15 janvier dernier, il avait même traversé un krach lorsque la BNS avait suspendu le mécanisme de cours plancher mis en place depuis 2011.

 

Le Franc Suisse est parti a la hausse, donc c'est un krach. Mais quelles bandes de blaireaux incompétents...

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euh.. j'en doute...

 

entendu sur BFM: les créances allemandes par exemple représentent le budget de l'éducation allemand pour 10 ans...

 

Et pour la Belgique? Et la France?

 

Mais ça me ferait marrer qu'une solution P2P fasse la nique à nos politocards... Avoue que ce serait un gros mindfuck pour tous les étatistes, non? Je sais bien que je rêve mais ça me ferait hurler de rire.

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Le Monde il y a 6 minutes
Le gouvernement turc s'est déclaré disposé "à aider la Grèce à survivre à sa crise économique". C'est ce qu'a dit, mardi, le premier ministre turc, Ahmet Davutoglu, selon le journal grec Kathimerini. Il a évoqué des coopérations en matière d'énergie, de commerce, de tourisme.. et précisé qu'une délégation truque devrait se rendre très rapidement en Grèce.

 

C'est facétieux de la part des Turques quand on sait que le budget militaire grec augmente tous les ans, notamment, si j'ai bien compris, dans l'éventualité assez parano d'un conflit avec la Turquie.

 

http://www.businessinsider.com/why-greeces-military-budget-is-so-high-2015-6

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C'est drôle voire trollesque de la part des Turques quand on sait que le budget militaire grec augmente tous les ans, notamment, si j'ai bien compris, dans l'éventualité assez parano d'un conflit avec la Turquie.

Non mais il ne faut pas y voir autre chose qu'une insulte humiliante, hein. C'est dans les deux sens l'antagonisme turco-grec.

(Quoique les grecs ne sont pas en haut de la pile pour les turcs en ce moment.)

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Attac...

https://france.attac.org/nos-publications/brochures/article/grece-petit-guide-contre-les-bobards-mediatiques

 

 

Sauf rares exceptions, un État ne rembourse pas sa dette : il ré-emprunte pour faire face aux échéances. Au budget de l’État figurent les intérêts de la dette, jamais le remboursement de la somme empruntée (le principal). Contrairement à un particulier, l’État n’est pas mortel, il peut s’endetter sans fin pour payer ses dettes. C’est la différence avec l’emprunt d’une mère de famille qui, elle, est obligée de rembourser sa dette.

Mais quand les marchés financiers ne veulent plus prêter à un État, ou exigent des taux d’intérêt exorbitants, et que l’État n’a plus accès à la création monétaire de la Banque Centrale de son pays, les choses se gâtent. C’est pourquoi en 2011, quand les banques ont pris peur devant les difficultés de la Grèce, la BCE et les États européens ont du lui prêter.

C’est ce qui leur permet aujourd’hui d’exercer un brutal chantage en menaçant de couper les crédits à la Grèce si son gouvernement maintient les mesures anti-austérité promises aux électeurs : hausse du SMIC et des retraites, ré-embauche des fonctionnaires licenciés, arrêt des privatisations.

 

C'est assez vrai pour les défauts d'Etat mais le côté "et ceux qui refusent de prêter sont des connards", c'est quand meme fort.

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La Grèce n'aura pas à quitter la zone euro en cas de "non" au référendum le 5 juillet, a déclaré le ministre allemand des finances, Wolfgang Schäuble, à des parlementaires, a rapporté l'agence Reuters.
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/europe/live/2015/06/30/crise-grecque-dernier-jour-pour-rembourser-le-fmi_4664474_3214.html#AYqcAs8AiSbEVJhp.99

 

D'ailleurs on n'insistait que peu sur le fait que le défaut n'impliquait pas forcément la sortie de la zone euro. Mais quand même, ne faut-il pas probablement s'attendre à ce qu'un nouveau délai et un nouveau plan d'aide soient proposés et qu'il n'y ait pas de défaut ?

 

On évoque aussi rarement ici l'idée selon laquelle le défaut n'est pas souhaité notamment par le gouvernement allemand car de nombreuses petites banques et assurances allemande ont encore besoin de percevoir des intérêts et autant de remboursement que possible étant donné l'importance de leurs investissements dans la dette grecque. Est-ce une thèse toujours d'actualité ?

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Les allemands n'ont pas l'air de l'entendre de cette oreille. Ils ont manifestement décidé qu'ils ne bougeraient pas jusqu'au résultat du référendum et que ce ne serait qu'en cas de oui qu'ils remettraient des propositions sur la table.

Difficile pour eux de soutenir un pays qui ne veut pas allonger l'âge de la retraite alors que le retraité grec part plus tôt et avec plus de frics que dans certains lander de l'est... au delà de ça, politiquement, c'est pas tenable.

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Les mecs d'Attac sont involontairement comiques...

 

LEs pauvres des cités sont-ils des minorités privilégiées par l'argent de la dette.

 

Oh wait

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Au budget de l’État figurent les intérêts de la dette, jamais le remboursement de la somme empruntée (le principal).

 

Au compte de résultat d'une entreprise non plus. Mais au bilan, si. Comme une entreprise. Et les deux font faillite quand dirigés par des incompétents.

 

En fait ils sont rigolos avec leur fardandole d'idioties, ils disent clairement que sur le long terme la dette publique c'est le meme principe qu'un "schéma de Ponzi".

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Un Etat ne disparaît pas quand il fait faillite malheureusement. Il ne disparaît que s'il y a un hiver nucléaire, qu'il est envahi et gobé par un autre. Ou alors petit à petit sur la durée et que les gens arrivent à s'en passer  ou que l'Etat n'arrive plus à s'imposer par absence de volonté.

 

Par contre s'il fait défaut, il a beaucoup beaucoup de mal à refonctionner au début.

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