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Mélenchon, le Tout Petit Père des Peuples


Messages recommandés

Il y a 2 heures, ttoinou a dit :

Je pense qu'ils vont la réintégrer après que leurs clients cassossio râlent un bon coup. Du coup l'histoire se terminera bien : la démocratie règne chez Le Média, contrairement aux autres chaînes TV

Je pense le contraire en cela qu’après un tel déballage médiatique il n’est pas possible de faire machine arrière. 

Les rancœurs du groupe doivent, à elles seules, rendre irrévocable ce départ. 

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Il y a 2 heures, Zehlaie a dit :

 

Je vois plutôt l'inverse se produire avec le soutien de la très grande majorité des Socios - quelque soit leur poids réel proche de zéro- à ligne de défense des "chefs" Miller ou Chikirou, ça correspond bien à ce type d'organisations et de militants. On se range tous bien derrière l'avis du chef, si un individu sort du rang, c'est forcément qu'il y a quelque chose qui cloche avec lui.

Ne faudrait-il pas voir au long terme ?

qu’il y ait cristallisation derrière le communité de direction, certes. Mais des extérieurs voudront ils rejoindre Le Média suite à ces événements ?

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1 minute ago, ttoinou said:

... qui utilise probablement l'euro et achète des trucs régulièrement

 

Il te dira qu'il n'a pas le choix. Donc faut l'envoyer vers :

-Les cryptomonnaies, bug numéro 1 dans son cerveau, puisque le bitcoin est ultralibéral et pas eécolo

-la liberté monétaire et bancaire. Et là son cerveau va te lâcher un gros BSOD, pour ceux qui connaissent :mrgreen:

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il y a 13 minutes, frigo a dit :

Mon idée niveau impot c'est la capitation proportionnelle,  donc tout à fait compatible avec les individus voulant vivre sans argent. 

Chacun a sa petite idée, et au final on se retrouve avec toutes les formes de taxations imaginables

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il y a 5 minutes, ttoinou a dit :

Chacun a sa petite idée, et au final on se retrouve avec toutes les formes de taxations imaginables

 

Alors quoi, même si t'as pas d'idée tu es taxé comme une bête de toutes façons.

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1 hour ago, Mister_Bretzel said:

Il te dira qu'il n'a pas le choix.

 

Et d'un côté il n'aurait pas tort, à cause des lois sur le cours légal notamment. Parce que les cryptomonnaies c'est cool mais c'est pas encore accepté à beaucoup d'endroits, 99% des paiements t'es obligé de les faire en Euros.

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je ne comprends pas ce raisonnement qui revient à dire que le principe de la monnaie est con, il veut revenir au troc, ce crétin ? Comme si les gars à cette époque se foutaient pas sur la gueule pour établir un échange équitable de tissu contre de la volaille, par exemple.

Il y a 1 heure, Mister_Bretzel a dit :

un gros BSOD

c'est quoi ? c'est sale ?

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il y a une heure, frigo a dit :

 la capitation proportionnelle

Contradiction dans les termes, semble-t-il. Ou bien si tu veux développer ? :)

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il y a 14 minutes, Bisounours a dit :

je ne comprends pas ce raisonnement qui revient à dire que le principe de la monnaie est con

 

“So you think that money is the root of all evil?” said Francisco d’Anconia. “Have you ever asked what is the root of money?

 

http://capitalismmagazine.com/2002/08/franciscos-money-speech/

  • Yea 2
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il y a 14 minutes, Rincevent a dit :

Contradiction dans les termes, semble-t-il. Ou bien si tu veux développer ? :)

 

Pas contradictoire, historiquement la capitation était proportionnelle au nombre de domestiques sous l'ancien régime.

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il y a 42 minutes, Bisounours a dit :

:crying: tu sais bien que je comprends pas l'angliche assez bien 

 

"Rearden pensa que Franscico n'avait pas pu l'entendre, mais il se tourna vers eux, avec un sourire à la fois grave et courtois:
"Vous pensez vraiment que l'argent est à l'origine de tous les maux ? demanda-t-il. Et vous êtes-vous demandés quelle était l'origine de l'argent ? L'argent est un moyen d'échange. Il n'a de raison d'être que s'il y a production de biens et des hommes capables de les produire. L'argent matérialise un principe selon lequel les hommes disposent, pour commercer, d'une monnaie d'échange dont ils admettent la valeur intrinsèque. Ceux qui pleurent pour obtenir vos produits ou les pillards qui vous les prennent de force n'utilisent pas l'argent comme moyen. L'argent existe parce que des hommes produisent. C'est ça le mal, selon vous ?
Quand vous recevez de l'argent en paiement d'un travail, vous l'acceptez parce que vous savez que cet argent vous permettra d'acquérir le fruit du travail d'autres personnes. Ce ne sont pas les quémandeurs et les pillards qui donnent de la valeur à l'argent. Vous pourrez verser toutes les larmes du monde ou menacer d'employer les armes, vous ne pourrez pas assurer votre subsistance et changer en pain ces bouts de papier dans votre portefeuille. Ces bouts de papier qui se sont substitués à l'or sont l'expression d'un engagement fort -votre vocation à bénéficier du fruit de l'énergie et du travail d'autres hommes. Votre portefeuille témoigne de votre espoir qu'il y ait, quelque part dans le monde autour de vous, des hommes qui ne manqueront pas à l'engagement moral à l'origine de l'argent. C'est ça le mal, pour vous ?
Vous arrive-t-il de réfléchir à l'origine d'un produit ? Un groupe électrogène, par exemple. Oseriez-vous penser qu'il est le fruit du seul effort musculaire de quelques brutes sans cervelle ? Essayez donc de faire germer un grain de blé sans recourir aux connaissances transmises par ceux qui ont été les premiers à en découvrir le principe. Essayez donc d'obtenir votre nourriture par le seul effort physique. Vous apprendrez que le cerveau humain est à l'origine de tous les biens, de toute la richesse qui ont jamais existé sur cette terre.
Cela étant, vous me dites que le fort produit de l'argent au détriment du faible, n'est-ce-pas ? Mais de quelle force s'agit-il ? Ce n'est pas celle des armes ni celle des muscles. Ce qui produit de la richesse, c'est la capacité de l'homme à penser. Pour autant, l'inventeur du moteur gagne-t-il de l'argent au détriment de ceux qui ne l'ont pas inventé ? Est-ce que l'homme doué d'intelligence gagne de l'argent au détriment des sots ? Le capable au détriment de l'incompétent ? L'ambitieux au détriment du paresseux ? Quand il n'est pas encore détourné ou pillé, l'argent est le fruit des efforts de l'homme honnête, chacun dans les limites de ses capacités. L'homme honnête sait qu'il ne peut pas consommer plus qu'il n'a produit.
L'argent est le moyen qu'ont choisi les hommes de bonne volonté pour négocier entre eux. La valeur de l'argent repose sur le principe que chaque homme est propriétaire de son cerveau et de son travail. La valeur de votre travail n'est pas défini par l'argent, mais par la libre volonté de celui qui est prêt à vous donner son travail en échange. L'argent vous permet d'obtenir, en échange de vos produits et de votre travail, ce que ceux-ci valent aux yeux des hommes qui s'en portent acquéreur, rien de plus. L'argent n'autorise pas d'autres transactions que celles résultant d'un accord mutuel et librement consenti. L'argent n'a de sens que si l'on admet que l'homme doit travailler pour se faire du bien et non du mal, pour gagner quelque chose et non pour perdre. Qu'il n'est pas une bête de somme, née pour porter votre misère. Qu'on doit lui offrir des gratifications et non lui infliger des blessures. Que le fondement des relations entre les êtres humains est l'échange de biens et non de souffrances...L'argent n'a de sens que si vous vendez votre talent à des hommes doués de raison, et non votre faiblesse à des abrutis. Il n'a de sens que si vous exigez ce que l'argent peut offrir de mieux, sans vous contenter de l'offre en apparence la plus avantageuse. Et lorsqu'on vit d'échanges avec la raison et non la force comme ultime arbitre, c'est le meilleur produit qui l'emporte, la réalisation la plus aboutie, l'homme doté du jugement le plus sûr et de la plus grande productivité. Voilà ce qui régit l'existence des hommes, et l'argent en est l'instrument, le symbole. C'est ça le mal, pour vous ?
Mais l'argent n'est qu'un instrument. Il vous mènera où vous voulez si c'est vous qui conduisez. Il ne prendra pas votre place. L'argent vous donnera les moyens de satisfaire vos désirs, mais il ne fera pas naître ces désirs. L'argent est un aiguillon pour ceux qui s'attachent à inverser le principe de causalité ; pour ceux qui préfèrent, au lieu d'exercer leur intelligence, s'approprier les produits de l'intelligence d'autrui.
L'argent ne fera pas le bonheur de celui qui ne sait pas ce qu'il veut. L'argent ne lui donnera pas la notion des valeurs, s'il n'a pas pris la peine de s'enquérir de la valeur des choses ; il ne lui donnera pas de but dans la vie, s'il n'a jamais pris la peine de regarder dans quelle direction il a envie d'aller. L'argent ne permet pas à l'imbécile de s'acheter de l'intelligence, ni au lâche l'admiration de ses semblables, ni à l'incompétent du respect. Celui qui essaie d'acheter à son profit l'intelligence de ceux qui lui sont supérieurs, son argent remplaçant son propre jugement, deviendra la victime de ceux qui lui sont inférieurs. Les esprits brillants le laisseront tomber, mais il attirera les tricheurs, les fraudeurs, en vertu d'une loi qu'il ignore mais selon laquelle l'argent ne peut pas aller à celui qui n'est pas à la hauteur. Est-ce pour cela que vous pensez que c'est le mal absolu ?
Seul, l'homme qui n'a pas besoin d'argent, celui qui est capable de faire fortune par lui-même, est digne d'en recevoir en héritage. L'argent sert l'héritier qui en est digne, mais détruit celui qui ne l'est pas. Dans ce dernier cas, vous direz que l'argent l'a corrompu. Vraiment ? Et s'il avait plutôt corrompu son argent ? N'enviez pas un héritier qui ne vaut rien. Sa fortune n'est pas la vôtre et vous n'en auriez pas fait meilleur usage. Ne pensez pas que cet argent aurait dû être distribué. Faire proliférez cinquante parasites au lieu d'un seul ne ressusciterait pas cette valeur défunte qu'était sa fortune. L'argent est une énergie, quelque chose de vivant qui ne peut survivre privé de sa source. L'argent ne peut pas se mettre au service d'un cerveau qui n'en est pas digne. Est-ce pour cette raison que vous pensez que c'est le mal absolu ?
L'homme survit grâce à l'argent. Votre jugement sur votre source de revenus est le même que celui que vous portez sur votre vie. Si cette source est corrompue, c'est votre existence que vous condamnez. Votre argent a été mal acquis ? Vous l'avez obtenu en flattant les bas instincts et la bêtise des hommes ? En profitant de la naïveté d'autrui pour obtenir davantage que ce que vos compétences méritaient ? En manquant d'exigence ? En effectuant un travail que vous méprisez pour des clients que vous ne respectez pas ? Si c'est le cas, alors votre argent ne vous apportera rien, pas la moindre joie, pas un instant de plaisir. Rien de ce que vous achèterez ne sera récompense, mais reproche. Alors, vous clamerez que l'argent est le mal absolu. Mal absolu, parce qu'il ne pourra jamais se substituer au respect de soi ? Mal absolu, parce qu'il ne vous laissera pas jouir de vos turpitudes ? Est-ce pour cette raison que vous haïssez l'argent ?
L'argent restera toujours un effet, qui ne pourra jamais se substituer à la cause que vous êtes. Il faut de la vertu pour produire de l'argent, mais l'argent n'apportera pas la vertu et ne rachète pas le vice. L'argent ne vous apportera pas ce que vous n'avez pas gagné, sur le plan matériel ou spirituel. Est-ce pour cela que vous haïssez l'argent ?

L'amour de l'argent serait-il, pour vous, la cause de tous les maux ? Aimer une chose, c'est la connaître et l'aimer pour ce qu'elle est. Aimer l'argent, c'est acceptez et aimer qu'il soit la résultante de ce que vous avez de meilleur en vous, un moyen d'échanger votre travail contre celui des meilleurs d'entre nous. Le fait est que celui qui vend son âme pour des clopinettes, qui crie le plus fort sa haine de l'argent, a de bonnes raisons de le haïr. Ceux qui aiment l'argent son prêts à travailler pour en gagner. Ils se savent capables de le mériter.
Permettez-moi de vous donnez une petite idée de la race humaine: celui qui méprise l'argent l'a mal acquis ; celui qui le respecte l'a gagné.
Fuyez comme la peste celui qui vous dit que l'argent est le mal absolu. Cette phrase doit vous alerter: le pillard n'est pas loin. Tant qu'il y aura des hommes sur cette terre, on aura besoin d'une monnaie d'échange: si on renonce à l'argent, les armes le remplaceront. Mais pour faire de l'argent, ou le garder, il faut être d'une très grande exigence envers soi. Ceux qui n'ont pas de courage, de fierté ou de respect d'eux-mêmes, les hommes qui ne s'autorisent pas à être riches et ne sont pas prêts à défendre leur argent comme ils défendraient leur vie, les hommes qui s'excusent d'être riches ne le resteront pas longtemps...Ils seront la proie naturelle des escadrons de pillards qui, en embuscade depuis la nuit des temps, sortent de leur trou dès qu'ils sentent l'odeur de l'homme qui ne cesse de demander qu'on lui pardonne d'être riche. Ils s'empresseront de lui ôter sa culpabilité, et la vie par la même occasion, ce qu'il aura mérité.
Alors vous assisterez à la montée en puissance de ces hommes qui jouent double jeu -ces êtres qui ne vivent que par la force brutale, tout en comptant sur ceux qui produisent et échangent pour créer les richesses qu'ils vont piller. Ces gens sont les auto-stoppeurs de la vertu. Dans une société régie par un code moral, ce sont des criminels, et les lois ont été faites pour vous en protéger. Mais lorsque, dans une société où crime et prédation sont institutionnalisés, les hommes utilisent la force pour s'approprier la fortune des victimes sans défense, alors l'argent devient l'instrument de la revanche de ceux qui l'ont produit. Les pillards croient pouvoir détrousser impunément les gens sans défense, dès lors qu'ils édictent des lois pour les désarmer. Mais leur butin attire toujours d'autres pillards, qui s'en emparent de la même façon. C'est une course sans fin: non à la compétence et à la productivité, mais à la brutalité la plus impitoyable. Quand la brutalité devient la règle, l'assassin l'emporte sur le pickpocket. Le jour où tout est ruine et massacre, c'est toute la société qui s'effondre.
Voulez-vous savoir si ce jour est proche ? Regardez de quelle façon l'argent est employé aujourd'hui. L'argent est le baromètre de la morale d'une société. Quand la contrainte, et non le consentement mutuel, préside aux échanges commerciaux ; quand il vous faut la permission de ceux qui ne produisent rien pour produire ; quand l'argent revient à ceux qui échangent des faveurs et non des biens ; quand des hommes gagnent davantage avec des pots-de-vin et des intrigues qu'avec leur travail et que vos lois ne vous protègent plus contre eux mais les protègent contre vous ; quand la corruption est récompensée et que l'honnêteté devient de l'abnégation...alors, vous pouvez vous dire que les jours de votre société sont comptés. L'argent est un instrument d'une telle noblesse qu'il ne peut lutter contre la force ni s'accommoder de brutalités. L'argent ne peut s'accommoder durablement d'un pays tiraillé entre la propriété et le pillage.
Quand les destructeurs apparaissent, ils s'attaquent d'abord à l'argent, car l'argent protège l'homme, comme garant d'une existence fondée sur la morale. Les destructeurs s'emparent de l'or, ne laissant aux anciens possesseurs qu'un tas de monnaie de singe. Ce qui détruit toute valeur objective et soumet les hommes au pouvoir arbitraire de ceux qui sont chargés d'établir des valeurs tout aussi arbitraires. L'or était une valeur objective, l'équivalent d'une richesse produite. Le papier-monnaie n'est qu'une hypothèque sur une richesse qui n'existe pas, garantie par la force dirigée contre eux dont on attend qu'ils la produisent. Le papier-monnaie est un chèque tiré par des pillards légitimés sur un compte en banque qui n'est pas le leur, autrement dit sur le travail de leurs victimes. Prenez garde au jour où il vous reviendra avec la mention: "chèque sans provision"."  
Si vous diabolisez les moyens permettant à chacun de survivre, vous ne pouvez pas attendre des hommes qu'ils demeurent vertueux. Vous ne pouvez pas attendre d'eux qu'ils continuent d'obéir à des règles morales et qu'ils se sacrifient pour devenir les victimes expiatoires de l'immoralité. Vous ne pouvez pas attendre d'eux qu'ils produisent si vous condamnez la production et récompensez les prédations. Ne demandez pas: "Qui est en train de détruire le monde ?" C'est vous.
Vous vivez au milieu des réussites les plus éclatantes de la civilisation la plus productive au monde, et vous vous demandez pourquoi tout s'écroule autour de vous, alors que vous maudissez l'argent qui l'irrigue, qui en est la vie même. Vous avez sur l'argent le même regard que jadis les sauvages. Et vous vous demandez pourquoi la jungle reprend partout ses droits, pourquoi elle s'étend jusqu'au abords de nos villes. Dans toute l'Histoire, on a toujours vu l'argent confisqué par des hommes sans foi ni loi. Leurs noms changeaient, non leurs méthodes. Ils se sont toujours emparés des richesses par la force, ils ont toujours asservi les gens qui produisaient, ils les ont toujours humiliés, diffamés, déshonorés...Ce mépris pour l'argent que vous professez avec tant de bien-pensance et d'inconséquence remonte au temps où la prospérité était produite par des esclaves, lesquels se bornaient à reproduire des techniques jadis mises au point par des cerveaux et que nul ne s'était soucié d'améliorer depuis des siècles. Aussi longtemps qu'on produisait sous la menace et qu'on s'enrichissait par la conquête, il n'y avait pas grand-chose à conquérir. Pourtant, tout au long de siècles de stagnation et de famine, les hommes ont encensé les pillards, de même que la noblesse d'épée, la noblesse héréditaire ou la noblesse de robe, au mépris des producteurs, des esclaves, des commerçants et des industriels.
A la gloire de l'humanité, et pour la première et unique fois, l'argent a trouvé sa patrie, et c'est le plus beau compliment qu'on puisse faire à l'Amérique: un pays de raison, de justice, de liberté, de production, de grandes réalisations. Pour la première fois, l'intelligence et l'argent sont devenus libres, les fortunes se sont bâties grâce au travail et non par des rapines, et, à la place des spadassins et des esclaves, est apparu le véritable créateur de richesses, le vrai travailleur, l'élite des hommes: le self-made man, l'industriel américain.
Si quelqu'un me demandait quel est, selon moi, le plus beau titre de gloire des Américains, je répondrais -car il englobe tous les autres- l'invention de l'expression: "faire de l'argent" ! Aucun pays, aucune autre nation ne l'avait employée auparavant. Jusque-là, les hommes avaient toujours considéré l'argent comme une entité statique que l'on pouvait s'approprier, quémander, hériter, partager, piller, ou obtenir par faveur. Les Américains ont été les premiers à comprendre que la richesse se crée. Dans l'expression: "faire de l'argent" réside l'essence même de la morale humaine.
Or, c'est justement cette expression que dénoncent les civilisations corrompues des autres continents. Aujourd'hui, le credo des pillards vous a conduits à avoir honte des réalisations dont vous étiez les plus fiers, à vous sentir coupables de votre prospérité, à considérer vos grands industriels comme des forbans et vos magnifiques usines comme le fruit du travail d'une main d'œuvre qui en serait propriétaire, du travail des esclaves soumis au fouet comme pour la construction des construction des pyramides d'Égypte. Il faudrait que l'ordure qui vous susurre qu'il ne voit pas de différence entre le pouvoir du dollar et celui du fouet apprenne à ses dépends qu'il y en a une. Ce qui ne manquera pas de se produire, croyez-moi.
Tant que vous ne comprendrez pas que l'argent est fondamentalement bon, vous vous condamnerez à plus ou moins long terme. Quand l'argent cesse d'être l'instrument du commerce entre les hommes, ils s'instrumentalisent les uns les autres. Le sang, le fouet, les armes -ou le dollar. Faites votre choix, il n'y en a pas d'autre. Avant qu'il ne soit trop tard.
" (p.416-421)



-Ayn Rand, La Grève , Paris, Les Belles Lettres, 2013 (1957 pour la première édition états-unienne), 1168 pages.

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Paraît que Philipetti aurait quitté Le Média. 

Il semble qu’un reportage conscientisé et apolitique sur la Syrie aurait laissé comme un goût de malaise au sein d’une partie de la rédaction. 

  • Haha 1
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il y a 6 minutes, Neuron a dit :

Paraît que Philipetti aurait quitté Le Média. 

Il semble qu’un reportage conscientisé et apolitique sur la Syrie aurait laissé comme un goût de malaise au sein d’une partie de la rédaction. 

Oui, Pelloux aussi : 

 

https://www.lexpress.fr/actualite/medias/filippetti-pelloux-une-dizaine-de-soutiens-du-media-se-desolidarisent_1989334.html

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