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Armageddon économique ?


vincponcet

Messages recommandés

La réponse au fil "pourquoi les gens n'aiment pas les marchés?" se trouve sur ce fil depuis quelques pages…parce qu'on comprend queudalle à ce que vous dites. :P

Du coup c'est la meme reponse a "pourquoi les gens n'aiment pas le liberalisme?" parce qu'ils ne comprennent pas ce que ca leur apporte.

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Du coup c'est la meme reponse a "pourquoi les gens n'aiment pas le liberalisme?" parce qu'ils ne comprennent pas ce que ca leur apporte.

Ouais enfin j'ai toujours trouvé pathétique de parler qu'avec des termes d'anglais et des sigles, on dirait un sketch des inconnus.

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Héhéhéhéhé, c'était pour faire réponse à Poil à gratter sur les méchants banquiers, mais ça fonctionne ausi avec les politiques, zutalors

ça marche aussi avec les méchants banquiers… C'est vrai !

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€t l€ FMI qui pouss€ la BC€ à chi€r du bill€t… :popcorn:

IMF: ECB Should QE

QE will continue to Infinity…
AND BEYOND!!!
both in Europe, the UK, and the US.

The alternative is unthinkable for the banking and political class.

IMF: eurozone in critical danger, ECB should launch QE

The eurozone is in “critical” danger and t
he European Central Bank should play a bigger role in fighting the debt crisis through more rate cuts, QE and further liquidity provision, the International Monetary Fund has said
.

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@teabag: Eads envisage de créer sa propre banque car je cite "Avoir sa propre licence bancaire permettrait par exemple à EADS de déposer ses liquidités directement auprès de la BCE, sans passer par les banques traditionnelles, exposées notamment aux aléas de la crise de la dette en zone euro." popcorn.gif

C'est surtout que quand on a la taille d'EADS, passer par un intermédiaire pour emprunter et déposer à la BCE et payer x% d'intérêts en plus, c'est de la mauvaise gestion. Cela fait 20 ans qu'ils auraient du y penser, comme Renault par exemple.

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C'est surtout que quand on a la taille d'EADS, passer par un intermédiaire pour emprunter et déposer à la BCE et payer x% d'intérêts en plus, c'est de la mauvaise gestion. Cela fait 20 ans qu'ils auraient du y penser, comme Renault par exemple.

Ils n'y ont meme pas pensé tous seuls, ils copient sur Schneider.

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On dirait que l'Espagne est en train de craquer sévèrement.

http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2012/07/20/20002-20120720ARTFIG00553-espagne-valence-demande-l-aide-de-madrid.php

Tout ça va très mal se terminer et je sens que la BCE va pas tarder à ouvrir les vannes en grand.

Mario Draghi affiche dans Le Monde sa confiance dans l’euro.

à ses yeux, la zone euro n’est pas menacée par la récession. La BCE est prête à agir «sans tabous» si nécessaire. Mario Draghi se réjouit du «succès» du Conseil européen des 28 et 29 juin.

«Pour la première fois, un message clair a été donné», dit-il : la sortie de crise passe par «plus d’Europe». Il se «félicite de la poursuite de l’assainissement budgétaire» en France et appelle à des réformes qui ne doivent pas concerner que le marché du travail.

:D

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J'ai loupé un épisode, ou personne n'a parlé du scandale du Liborgate?

C'est encore plus énorme que Lehman, Madoff, Freddie Mac et Fannie Mae réunis, ça touche au coeur même du système de manipulation monétaire par les banques centrales et la corruption s'étend à l'ensemble de l'oligarchie politico-financière.

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J'ai loupé un épisode, ou personne n'a parlé du scandale du Liborgate?

C'est encore plus énorme que Lehman, Madoff, Freddie Mac et Fannie Mae réunis, ça touche au coeur même du système de manipulation monétaire par les banques centrales et la corruption s'étend à l'ensemble de l'oligarchie politico-financière.

Les système du Libor et de l'euribor sont nuls à la base car les taux sont calculés en fonction des déclarations des banques et non pas en fonction des échanges réalisés. Quand il y a peu de transaction sur les marchés comme c'était le cas en 2008 et aujourd'hui à cause de la défiance entre les banques (cf montant des dépôts à la BCE au jour le jour) on fait comment pour calculer un taux ? Ce taux serait il significatif ?

On a pas trouvé mieux pour le moment, il faut donc trouver un autre système.

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On a pas trouvé mieux pour le moment, il faut donc trouver un autre système.

C'est une question de mois, d'années au maximum, pour que tous les flux interbancaires soient clearés, en partie pour de bonnes raisons, en partie parce que les souverains veulent tout voir, a partir de la, l'aggregation des données des clearers permettra si on le souhaite d'avoir un taux interbancaire en mark to market.

Ce qui est 'mieux' dans le sens ou c'est moins manipulable, mais ça restera une mesure dont la signification sera surestimée par tous, y compris la plupart des opérateurs…

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C'est une question de mois, d'années au maximum, pour que tous les flux interbancaires soient clearés, en partie pour de bonnes raisons, en partie parce que les souverains veulent tout voir, a partir de la, l'aggregation des données des clearers permettra si on le souhaite d'avoir un taux interbancaire en mark to market.

Ce qui est 'mieux' dans le sens ou c'est moins manipulable, mais ça restera une mesure dont la signification sera surestimée par tous, y compris la plupart des opérateurs…

Selon le processus que tu décris la méthode me semble plus honnête. Je vois 2 possibilités dans les périodes de stress :

- soit les banques en difficulté arrivent à emprunter de l'argent plus cher et celà créera un peu de volatilité sur les taux.

- soit elles ne peuvent pas emprunter et elles iront se financer au guichet d'urgence de la Banque centrale et donc celà n'affectera pas les taux sauf si les échanges à ce taux d'urgence sont pris en compte dans le calcul des taux.

Dans les deux cas, j'ai l'impression que les coûts de refinancement vont augmenter (si prise en compte des échanges au taux d'urgence) et in fine cela augmentent les taux d'emprunts des entreprises et des particuliers.

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Oui, les couts de refi vont augmenter, en théorie, si les risques de crédit étaient parfaitement integrés, ça devrait etre neutre, mais comme ils ne le sont notoirement pas, ils vont monter.

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Les système du Libor et de l'euribor sont nuls à la base car les taux sont calculés en fonction des déclarations des banques et non pas en fonction des échanges réalisés. Quand il y a peu de transaction sur les marchés comme c'était le cas en 2008 et aujourd'hui à cause de la défiance entre les banques (cf montant des dépôts à la BCE au jour le jour) on fait comment pour calculer un taux ? Ce taux serait il significatif ?

On a pas trouvé mieux pour le moment, il faut donc trouver un autre système.

Pas tout à fait :

Qu'est-ce qui distingue le Libor de l'Euribor ?

Dans les deux cas, il s'agit d'indices de taux établis sur simple déclaration des banques. Mais le premier est la moyenne des taux auquel les banques empruntent, alors que l'Euribor, fixé à Bruxelles, est la moyenne des taux auquel elles se prêtent. En période de crise, le Libor sera ainsi plus susceptible d'être manipulé, car les banques n'ont pas intérêt à révéler qu'elles empruntent à des taux élevés, signes de difficultés. A l'inverse, les banques contributrices de l'Euribor n'auront pas de difficulté à déclarer qu'elles prêtent à des taux élevés. Ces derniers seront simplement révélateurs des risques que les autres banques représentent pour elles.

L'Euribor est-il moins manipulable que le Libor ?

Autre différence notoire mise en avant par le comité de l'Euribor : le nombre de banques contributrices. Elles sont 43 dans le cas de l'Euribor, contre 18 pour le Libor, dispersées dans la zone euro, aux profils variés, allant des caisses d'épargne à des banques d'investissement comme Deutsche Bank. Dans le calcul du taux, les contributions extrêmes, trop élevées et trop basses, à hauteur de 15 % chacune, sont éliminées. Une manipulation de l'Euribor supposerait donc une collusion de 15 banques.

Mais étant donné le nombre de tentatives de manipulations révélées - plus de 200 demandes d'intervention transitant par Barclays en moins de quatre ans -, rien n'est écarté.

Le Libor est la moyenne d'un panel plus réduit, accru après 2009 par l'adjonction de Crédit Agricole, Société générale et BNP Paribas. Les contributions extrêmes sont aussi éliminées, mais il suffit de la concertation d'une petite dizaine de banques pour orienter le taux final.

http://www.lesechos….ibor-345897.php

Quand il y a peu de transaction sur les marchés comme c'était le cas en 2008 et aujourd'hui à cause de la défiance entre les banques (cf montant des dépôts à la BCE au jour le jour) on fait comment pour calculer un taux ? Ce taux serait il significatif ?

La moyenne est pondérée des encours, mais effectivement en cas de faibles volumes la significativité est moindre.

Reste que l'on parle peu des victimes et des gagnants de cette manipulation. Ils devraient être nombreux dans les deux camps, et peut-être pas forcément où l'on croit…

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Pas tout à fait :

La moyenne est pondérée des encours, mais effectivement en cas de faibles volumes la significativité est moindre.

Reste que l'on parle peu des victimes et des gagnants de cette manipulation. Ils devraient être nombreux dans les deux camps, et peut-être pas forcément où l'on croit…

L'Euribor est plus dur à manipuler car le panel est plus large mais je ne suis pas d'accord avec la conclusion de la journaliste à propos de l'Euribor. Les banques peuvent avoir intérêt à surévaluer ou sous-évaluer l'euribor selon la structure de leur bilan (actif - passif) et selon leur stratégie de couverture de ce même bilan. Par exemple si une banque fait beaucoup de prêt à taux fixe à sa clientèle et qu'elle emprunte à taux variable sur les marchés elle aura tout intérêt à sous-évaluer l'euribor pour maintenir sa marge. L'exemple inverse serait une banque qui fait beaucoup de prêt à taux variable et qui emprunte sur les marchés à taux fixe, son intérêt serait donc de gonfler le niveau de l'euribor pour gonfler ces recettes.

Je viens de prendre 2 exemples très simples pour essayer de montrer que les banques peuvent avoir intérêt à surévaluer ou sous-évaluer l'euribor.

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Les banques peuvent avoir intérêt à surévaluer ou sous-évaluer l'euribor selon la structure de leur bilan (actif - passif) et selon leur stratégie de couverture de ce même bilan. Par exemple si une banque fait beaucoup de prêt à taux fixe à sa clientèle et qu'elle emprunte à taux variable sur les marchés elle aura tout intérêt à sous-évaluer l'euribor pour maintenir sa marge. L'exemple inverse serait une banque qui fait beaucoup de prêt à taux variable et qui emprunte sur les marchés à taux fixe, son intérêt serait donc de gonfler le niveau de l'euribor pour gonfler ces recettes.

Je viens de prendre 2 exemples très simples pour essayer de montrer que les banques peuvent avoir intérêt à surévaluer ou sous-évaluer l'Euribor.

En général les cellules d'ALM (gestion actif-passif) gèrent ce risque de taux, via des swaps par exemple. Mais même avec ça il y aura effectivement des banques gagnantes et des perdantes.

Il y a également de l'épargne indexée sur l'Euribor, ainsi que beaucoup de produits financiers.

Je doute franchement qu'une banque soit capable d'estimer avec précision l'impact d'une variation de l'Euribor sur son PNB.

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En général les cellules d'ALM (gestion actif-passif) gèrent ce risque de taux, via des swaps par exemple. Mais même avec ça il y aura effectivement des banques gagnantes et des perdantes.

Il y a également de l'épargne indexée sur l'Euribor, ainsi que beaucoup de produits financiers.

Je doute franchement qu'une banque soit capable d'estimer avec précision l'impact d'une variation de l'Euribor sur son PNB.

J'ai fait un très court séjour il y a 2 ans dans la cellule ALM d'une banque et je suis parti très vite car c'était pas fait pour moi car j'ai un profil gestion d'actifs. Dans mes souvenirs le travail consistait à calculer le risque de taux et le risque de liquidité. Tu simules ton bilan et son écoulement futur. Tu regardes donc chaque compte d'actifs et de passifs et tu essayes d'anticiper son évolution dans le futur. Tu peux voir l'impact d'une hausse et d'une baisse des taux sur tes emplois et ressources à taux variables à travers tes gaps de taux.

En fonction de tes anticipations sur les taux futures tu te protèges contre une hausse ou une baisse des taux. C'est un vrai travail d'orfèvre qui peut rapporter très gros à la banque (ou à l'inverse lui coûter très cher). Dans mes souvenirs, cette cellule avait pesé 30% du résultat net de la banque.

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Et voilà que la Catalogne (le moteur ibérique) et cinq autres régions auraient besoin elles aussi d'un petit coup de gibolin. L'espagne serait à sec dans moins de quarante jours. Et pour ne rien arranger les hopitaux fraônçais qui déjà ne payent plus leurs intérêts à Dexia ont été dégradés hier par Moody's. Difficile de faire pire. Je me dis qu'il manque plus qu'un silvergate ou un goldgate pour que ça parte vraiment en vrille avec un global crash à la clé.

http://www.zerohedge…t-money-40-days

http://lci.tf1.fr/ec…is-7423071.html

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