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Le confinement et les autres mesures autoritaires : diktat médical, pour quoi ?


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Il y a 15 heures, fm06 a dit :

Bon, perso j'ai renoncé à essayer de comprendre.  Cela fait maintenant plus d'un an que ces délires sont en vigueur.  Je n'ai jamais été contrôlé.  Si un flic me cherche des noises je n'aurai aucun scrupule à lui dire que je n'ai rien compris aux dernières directives parce qu'elles changent tout le temps et qu'elles sont de plus en plus compliquées.

Il va te dire "Nul n'est censé ignorer la loi Monsieur."

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il y a 19 minutes, Lugaxker a dit :

Il va te dire "Nul n'est censé ignorer la loi Monsieur."

 

En 1943, il y avait aussi des lois à Vichy. C'est ce que j'ai déjà répondu à cet argument bancal. 

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il y a 6 minutes, Waren a dit :

 

En 1943, il y avait aussi des lois à Vichy. C'est ce que j'ai déjà répondu à cet argument bancal. 

 

Tu penses qu'ils sont au courant?

 

C'est probablement surestimer nos flics zélés.

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De toute manière ces directives alambiquées et ces formulaires délirants relèvent-ils de la loi?  Ou de la mise en oeuvre tarabiscotées de directives mal comprises?  Quand les règles changent toutes les semaines, voire plusieurs fois par semaine, est-ce qu'il s'agit encore de lois?  Ou plutôt de lubies bureaucratiques, de sautes d'humeur?

 

On se croirait dans Alice au pays des merveilles avec la reine rouge qui éructe "qu'on lui coupe la tête" à tout bout de champ.  Je me sens de plus en plus comme le chat de Cheshire.  Bientôt il ne restera que mon sourire (un peu forcé je dois dire).

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- Voudriez-vous me dire, s'il vous plaît, quel chemin je dois prendre pour m'en aller d'ici ?
– Cela dépend beaucoup de l'endroit où tu veux aller, répondit le chat.
– Peu m'importe l'endroit... dit Alice.
– En ce cas, peu importe la route que tu prendras, répliqua-t-il.
– ... pourvu que j'arrive quelque part, ajouta Alice en guise d'explication.
– Oh, tu ne manqueras pas d'arriver quelque part, si tu marches assez longtemps.

 

 

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A mon avis, on devrait pouvoir toujours tout contester, en argumentant et même en pipautant allègrement. Parce que soyons clair: l'état n'est absolument pas honnête envers nous, alors il y a longtemps que nous sommes aussi en droit de ne plus l'être avec lui. Personnellement, en n'ayant plus aucun scrupule et n'ayant plus beaucoup à craindre de sa part, il y a longtemps que je suis en paix avec ma conscience.

 

Maintenant on sait tous pertinemment qu'aller à la confrontation demande du temps et de l’énergie, chose qui avec les années me parait de plus en plus futile, tant il n'y a strictement rien à y attendre.  

 

Le mieux à faire est d'éviter le plus possible d'avoir des interactions avec l'ennemi, et c'est beaucoup plus simple que ce que vous croyez. 

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il y a 43 minutes, Lugaxker a dit :

Il va te dire "Nul n'est censé ignorer la loi Monsieur."

 

il y a 14 minutes, fm06 a dit :

De toute manière ces directives alambiquées et ces formulaires délirants relèvent-ils de la loi?  Ou de la mise en oeuvre tarabiscotées de directives mal comprises?  Quand les règles changent toutes les semaines, voire plusieurs fois par semaine, est-ce qu'il s'agit encore de lois?

Alors non, justement : le principe de sécurité juridique implique la prévisibilité des règles légales.

Les citoyens n'ont pas à être sanctionnés lorsqu'elles changent tout le temps.

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Je doute qu'on se fasse plus emmerder en campagne qu'en ville pour le coup.

Il y a certainement un ras-de-bol chez les flics eux-mêmes.

D'ailleurs, dans certains endroits très fréquentés à Paris, tu peux boire des bières et te réunir en groupe sans masque, sous leur nez, ça leur en touche une sans faire bouger l'autre.
 
Tu sors où dans Paris ? C'est pour ma santé mentale
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il y a 38 minutes, Loi a dit :

 

Tu penses qu'ils sont au courant?

 

C'est probablement surestimer nos flics zélés.


Pourtant sans Vichy pas de police nationale. 

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Je me suis fait emmerder ce matin par des agents zélés de la SNCF. Apparemment selon eux il est obligatoire d'avoir une attestation quand on est à 3km de chez soi. Après avoir parlementé 5 minutes, il va sans dire que j'ai mis mon casque sur la tête et que je suis sorti de la gare sans leur parler plus

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il y a 29 minutes, poincaré a dit :

 

Alors non, justement : le principe de sécurité juridique implique la prévisibilité des règles légales.

Les citoyens n'ont pas à être sanctionnés lorsqu'elles changent tout le temps.

 

Les principes juridiques cela fait bien longtemps que le législateur, executif et justice s'en foutent (cf les principes des finances publiques et de l'impot)

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Olivier Véran a parlé : c'est seulement à partir de l'automne que les Français pourront penser à "refaire la fête". Enfin... à condition bien sûr que d'ici là toute la population soit vaccinée et qu'il n'y ait pas une nouvelle vague épidémique qui change encore la donne... Jusqu'à cette échéance, il faudra compter sur les restrictions ! Et puis bien sûr, s'il y a des mutations du virus, il faudra chaque année faire un rappel vaccinal. Elle n'est pas belle, la vie ?

 

Je n'invente rien : ce sont les propos qu'il tient dans Le Parisien d'hier.
https://www.lci.fr/politique/epidemie-olivier-veran-espere-confiner-le-covid-19-dans-les-livres-d-histoire-a-l-automne-prochain-2181323.html

 

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RETOUR À LA VIE NORMALE - Le ministre de la Santé estime dans Le Parisien que la vaccination, "une arme exceptionnelle", permettra aux Français de "refaire la fête" à l'automne.


"On va vaincre cette vague épidémique, j'en suis sûr", fait valoir l'ancien député de l'Isère. En plus de la vaccination, "avec l'arrivée du printemps, nous allons vers une période avec des températures qui favorisent moins la circulation du virus. Cela va nous permettre d'entrevoir des jours heureux", veut-il croire. Même s'il "ne sait pas" si cette échéance marquera "la fin de la pandémie", Olivier Véran espère une normalisation de la vie après les vacances estivales. l'automne prochain, une fois la population totalement vaccinée, si on ne voit pas revenir de vague épidémique, je pense qu'on pourra confiner le Covid-19 dans les livres d'histoire et refaire la fête", assure le ministre.

 

Pour parvenir à cette échéance, Olivier Véran compte sur deux points : les restrictions et la vaccination. (...)
 

Enfin, Olivier Véran estime qu'il ne sera "pas forcément" nécessaire de se faire vacciner contre le Covid-19 chaque année. "Si le virus mute et passe la barrière très forte conférée par le vaccin", il faudra un rappel vaccinal une fois par an. "Dans le cas contraire, il n'y a pas de raison."

 

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Il y a 2 heures, poincaré a dit :

 

 

Ce serait effectivement une bonne approche pour montrer la vanité des arguments "scientifiques". On pourrait de même imaginer prendre une courbe des décès ou des hospitalisations liés au covid, comme par exemple celle de Colombie, et demander de prédire la ou les période(s) de confinement.

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il y a 35 minutes, Largo Winch a dit :

Le ministre de la Santé estime dans Le Parisien que la vaccination, "une arme exceptionnelle", permettra aux Français de "refaire la fête" à l'automne.

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A chaque discours de Macron/Castex, la situation épidémique, filtrée par les indices qu'ils choisissent soigneusement, est présentée comme l'effet de leur politique ou de la désobéissance à celle-ci, tout en maintenant un mythe de pragmatisme, alors que le reality-check est complètement passé à la trappe. Une bonne situation épidémique est une bonne politique, donc il n'y a en fait plus de différence entre la politique entreprise et les effets de cette politique (c'est pareil que pile je gagne et face tu perds). Le discours du gouvernement est une sorte de perversion du langage, parce que le choix des sujets grammaticaux crée une illusion d'agency (gouvernement --> (agit sur) virus --> population), qui fait croire que la réalité est l'effet de la politique du gouvernement, ce qui oblitère automatiquement la possibilité que la chaîne causale soit inverse (c'est l'évolution de la situation épidémique qui tient le gouvernement en laisse) et empêche de factoriser le gouvernement/la politique gouvernementale dans la réalité, sur le même plan que la situation épidémique, alors que c'est la définition de la "réalité", et la raison pour laquelle on ne peut entièrement la modéliser sans régression infinie. L'autre possibilité, à savoir qu'il n'y ait pas de chaîne causale du tout, est bien sûr la plus anti-politique et la moins civique de toute, parce qu'elle contient l'idée d'une réalité existante indépendante/robuste à l'action politique, sans que cela veuille dire qu'on peut connaître une "réalité" nouménale indépendamment des modélisations qu'on en fait.

 

Plus subtilement, je pense plutôt que la confusion entre les deux (l'existence de la réalité externe/la limitation de notre connaissance de celle-ci à des modélisations) alimente symmétriquement 1) le volontarisme ou le constructivisme gouvernemental et 2) l'opposition sceptique ou irrationnelle des anti-vaccins, complotistes et tarés du même acabit. Je rejoins ici la vidéo déjà moult fois postée de Marketing Mania sur le complotisme, qui renvoie justement dos à dos fact-checkers et théoriciens fumeux. NB Cette confusion dont je parle n'est pas contemporaine mais moderne en général, c'est le tournant entre vérité divine et vérité rationnelle (construite). Les deux s'alimentent pour une raison que Arendt et Popper ont en commun d'avoir soulignée: toute politique présuppose une épistémologie. Même si je ne pense pas que le gouvernement français soit dictatorial et encore moins totalitaire, je pense en revanche qu'il rappelle que la vérité n'est pas une vertu en politique. Mais je ne pense pas que ça ait de bons effets sur les gens.

 

“Facts are beyond agreement and consent, and all talk about them – all exchanges of opinion based on correct information – will contribute nothing to their establishment. Unwelcome opinion can be argued with, rejected, or compromised upon, but unwelcome facts possess an infuriating stubbornness that nothing can move except plain lies. The trouble is that factual truth, like all other truth, peremptorily claims to be acknowledged and precludes debate, and debate constitutes the very essence of political life.”

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34 minutes ago, Largo Winch said:

Olivier Véran a parlé : c'est seulement à partir de l'automne que les Français pourront penser à "refaire la fête". Enfin... à condition bien sûr que d'ici là toute la population soit vaccinée et qu'il n'y ait pas une nouvelle vague épidémique qui change encore la donne... Jusqu'à cette échéance, il faudra compter sur les restrictions !

Bref ça va faire exactement comme 2020 : la chasse paranoïaque aux "clusters" et au "relâchement" pendant tout l'été, nouveau confinement en automne quand l'épidémie reviendra par saisonnalité. Ces gens sont incapables d'apprendre quoi que ce soit et je vais m'arrêter là parce que je n'ai pas envie d'écrire un message qui causerait du tort à l'association.

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Il y a 11 heures, Bisounours a dit :

Les chocolatiers sont essentiels aussi. Et les coiffeurs.

Pourquoi ?

Parce que.

faut chercher loin

le chocolat contient de la théobromine qui se transforme en sérotonine et c'est bon pour le moral

et les cheveux parce que tout le monde sait que les poils/cheveux contiennent plus de pathogènes que la peau

c'est pas ça ? bon bah tant pis.?

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il y a 32 minutes, Lancelot a dit :

Bref ça va faire exactement comme 2020 : la chasse paranoïaque aux "clusters" et au "relâchement" pendant tout l'été, nouveau confinement en automne quand l'épidémie reviendra par saisonnalité. Ces gens sont incapables d'apprendre quoi que ce soit et je vais m'arrêter là parce que je n'ai pas envie d'écrire un message qui causerait du tort à l'association.

 

La seule chose qui va réellement nous sauver ce sont les élections présidentielles.

leur temps est compté, dans un an si nous avons encore des confinements ou des restrictions ils sont foutus, Macron ne sera pas réélu ou alors les français sont des idiots.

le premier qui promettra la liberté de commerce et de fiesta sera élu haut la main, les jeunes pourraient aller voter en masse, par contre, je pense que ce sera le pen où mechancon.

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À ton avis ? Le couvre feu est désormais la situation par défaut et la changer demande une négociation politique. Il est possible que ça soit un enjeu lors des prochaines élections.

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il y a 45 minutes, Lancelot a dit :

À ton avis ? Le couvre feu est désormais la situation par défaut et la changer demande une négociation politique. Il est possible que ça soit un enjeu lors des prochaines élections.

Pour ça, il faudrait que les candidats autorisés mettent le sujet sur la table.

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Il y a 1 heure, Lancelot a dit :

Bref ça va faire exactement comme 2020 : la chasse paranoïaque aux "clusters" et au "relâchement" pendant tout l'été, nouveau confinement en automne quand l'épidémie reviendra par saisonnalité. Ces gens sont incapables d'apprendre quoi que ce soit et je vais m'arrêter là parce que je n'ai pas envie d'écrire un message qui causerait du tort à l'association.

Je suis convaincu qu'il n'y aura jamais de retour à la situation antérieure.

 

Au début du XXe siècle les Etats ont décidé que la redistribution de richesse faisait partie de leur sphère d'action. Des impôts sur le revenu ont été instaurés, soi-disant temporairement. Le résultat a été un accroissement constant de l'implication de l'Etat dans la vie économique et une érosion constante des droits de propriété.

 

En mars 2020, les Etats ont décidé que la lutte contre un virus faisait partie de leur sphère d'action. Ils ont instaurés des mesures restrictions de liberté, soi-disant temporairement. Il n'est pas davantage possible pour un Etat d'éradiquer un virus que de réduire des inégalités économiques. Le covid ne disparaitra probablement jamais, tout comme les mesures de restriction de liberté liées à celui-ci. Au contraire, les Etats vont probablement inclure d'autres d'autres motifs sanitaires (et écologiques) que le covid pour étendre l'intensité leurs actions au sein de cette sphère de compétence nouvellement acquise.

 

Le vaccin a servi de carotte pour faire accepter à la population la transition de l'existence de mesures exceptionnelles de court terme vers leur existence à moyen terme : "il faut tenir jusqu'à l'arrivé de vaccin". Et maintenant il ne reste plus qu'à organiser le discours pour faire accepter la transition du moyen terme vers le long terme, qui est déjà actée.

 

Une fois que la vaccinationsera diffusée dans la population, rien ne changera fondamentalement. Au contraire, l'Etat se sera doté des moyens techniques et juridiques pour institutionaliser pour les restrictions de liberté de mouvement et de tracage individuels. Nous sommes les témoins d'une tragédie de la même ampleur que l'apparition de l'Etat-Providence au XXe siècle : l'apparition de l'Etat-Providence-Sanitaire.

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il y a 14 minutes, Morpheus a dit :

Au début du XXe siècle les Etats ont décidé que la redistribution de richesse faisait partie de leur sphère d'action. Des impôts sur le revenu ont été instaurés, soi-disant temporairement. Le résultat a été un accroissement constant de l'implication de l'Etat dans la vie économique et une érosion constante des droits de propriété.

D'accord avec ça

il y a 15 minutes, Morpheus a dit :

En mars 2020, les Etats ont décidé que la lutte contre un virus faisait partie de leur sphère d'action.

Les Etats n'ont jamais affronté des épidémies avant? Tu devrais voir comment on traitait les colonies (ou lire Foucault). Il y a même eu la peste à Casablanca en 1945. Si le DDT permet de lutter contre la peste, le typhus (28k cas déclarés au Maroc en 1942) a été en revanche prétexte à des mesures hygiénistes autoritaires qui accentuent la fragmentation de la population (laissez-passer sanitaire, fouille des Arabes mais pas des blancs à la descente du car ou du train, examen sanitaire des défunts conditionnant l’inhumation), qui encaisse une mortalité deux (Algérie) à trois fois (Maroc) supérieure à celle de 1939. On pourrait aussi parler de la peste à Dakar en 1914 où les Français crâment tout. La lutte de l'Etat contre les maladies, l'hygiénisme, la prohibition de l'alcool, le contrôle de ce que tu manges, bois, touches et baises (ce que Foufou appelle la biopolitique), ça fait pas depuis Emmanuel Macron.

Je me méfie des grands tournants de l'histoire du genre "en mars 2020 commence un nouveau chapitre", je suis pas historien mais quand même ça se passe rarement comme ça la vie.

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il y a 7 minutes, Vilfredo Pareto a dit :

Je me méfie des grands tournants de l'histoire du genre "en mars 2020 commence un nouveau chapitre", je suis pas historien mais quand même ça se passe rarement comme ça la vie.

C'est quand même un marqueur symbolique pour tout le monde mars 2020. C'est un nouveau 11 septembre 

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il y a 1 minute, ttoinou a dit :

C'est quand même un marqueur symbolique pour tout le monde mars 2020. C'est un nouveau 11 septembre 

Peut-être mais les Etats ont pas commencé à lutter contre le terrorisme en 2001 pour autant. Donc on n'en sait rien.

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