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Il y a 17 heures, fryer a dit :

Bientôt Kubrick sadique à cause d'Orange Mécanique :D

 

 

Je ne dirais pas qu'Orange Mécanique est sadique, mais c'est un film complaisant à plus d'un titre. Pour moi, c'est Kubrick dans ce qu'il a de moins bon (le meilleur, c'est l'ambiguïté d'un Shining ou d'un Eyes Wide Shut). 

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@Ultimex"Pas certain que la lecture du monde chez Sam et Quentin soit la même."

 

Tarantino puise tout de même son inspiration dans ce cinéma des années 70, au moins d'un point de vue esthétique, et notamment chez Peckinpah.

Et peu importe que le "message" de leur film soit différent.

 

Je ne pense pas que c'était le propos de Lameador sur la violence au cinéma. La représentation de la violence était traditionnellement aseptisée à Hollywood (on peut penser à l'âge d'or des films de western où on ne comptait plus les meurtres mais où on ne voyait jamais une goutte de sang) jusqu'aux annnées 70 où elle a été présentée de façon très crue. Je dirais que les années 80-90 ont été une période de transition, et qu'on est revenu à un ciné très aseptisé (un film comme John Wick me semble symptomatique de la représentation actuelle de la violence : les combats et les meurtres sont si chorégraphiés qu'ils en deviennent cartoonesques).

 

Les films de Tarantino peuvent sembler violents au regard des standards actuels. Ils ne le sont guère quand on les compare à ce qui se faisait dans les années 70 (ciné qui est justement l'inspiration de Tarantino).

 

J'imagine que Rincevent doit détester le cinéma américain des années 70.

 

@Vilfredo Tu devrais proposer des articles ciné à Contrepoints.

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1 hour ago, Largo Winch said:

Je ne pense pas que c'était le propos de Lameador sur la violence au cinéma. La représentation de la violence était traditionnellement aseptisée à Hollywood (on peut penser à l'âge d'or des films de western où on ne comptait plus les meurtres mais où on ne voyait jamais une goutte de sang) jusqu'aux annnées 70 où elle a été présentée de façon très crue. Je dirais que les années 80-90 ont été une période de transition, et qu'on est revenu à un ciné très aseptisé (un film comme John Wick me semble symptomatique de la représentation actuelle de la violence : les combats et les meurtres sont si chorégraphiés qu'ils en deviennent cartoonesques).

 

les films modernes manqent d'espace de souffle aussi.

John Wick au final c'est Commando avec du budget et la technique moderne.

c'est pour ca que je trouve que Nobody (et dans une moindre mesure, les Equalizers avec Denzel) sont si rafraichissant.

 

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Il y a 3 heures, Largo Winch a dit :

J'imagine que Rincevent doit détester le cinéma américain des années 70.

J'ai beaucoup aimé Délivrance, alors que Network m'a un peu fait chier (même si j'étais globalement d'accord avec le propos). Sans en avoir vu des centaines non plus, j'ai trouvé que les films de cette décennie avaient toujours un côté un peu "sale" même quand le sujet ne le justifiait pas, mais je pense que c'est davantage une question de technique cinématographique.

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Il y a 3 heures, Largo Winch a dit :

 

Celui-ci est vraiment LE film qui m'a chamboulé.


oui je l’avais vu à 20 ans au ciné, c’était une sacré expérience qui m’a bien marqué même 15 ans plus tard.

un côté ésotérique vraiment bien fait 

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il y a 18 minutes, fryer a dit :

oui je l’avais vu à 20 ans au ciné, c’était une sacré expérience qui m’a bien marqué même 15 ans plus tard.

un côté ésotérique vraiment bien fait 

 

15 ans depuis la sortie si on parle du film de Laugier (ce qui ne me rajeunit pas, je l'avais vu en salles aussi à l'époque).

 

Je l'avais bien aimé, mais avait été déçu de ne pas retrouver le côté poétique macabre de Saint-Ange (qui dégoulinait en bien de références à Fulci).

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Il y a 22 heures, Largo Winch a dit :
Le 02/08/2023 à 20:44, fryer a dit :

Martyrs 

 

Celui-ci est vraiment LE film qui m'a chamboulé.

J'ai pas vu (mais je connais de réputation). C'est bien?

 

J'avais fait une review du dernier OSS 117 dans CP à l'époque, mais j'ai pas toujours des trucs à dire sur tout, et spécialement pas sur ce qui sort, donc c'était pas un bon papier. Par exemple Oppenheimer, ma review ça serait: Sucks balls. Don't go. Un peu comme la page "tableau" de Mad Movies où chaque rédacteur avait une colonne, les lignes c'étaient les films qui sortaient, et dans chaque case il y avait la place pour un one-liner. Il faudrait pouvoir faire des reviews de quatre à 1900 mots.

 

Parfois, j'ai davantage envie de parler d'un plan, et le reste du film je m'en fous un peu. Je pense même que certains films ne marchent avec moi que parce que j'aime certains plans comme des souvenirs: My Own Private Idaho est le cri du coeur. Hier soir, j'ai vu Europa de von Trier, et à un moment j'ai été frappé par la beauté, non pas du film (qui est sublime, et très intelligent sur la guerre et l'extermination), mais étonnamment de la salle: l'image du public éclairé par le noir et blanc devant cet écran (j'étais au dernier rang) m'a frappé. Si je devais parler de mon expérience d'hier, aller voir Europa, je serais obligé de parler de ça, ce qui a un sens, parce que le film intègre de façons différentes, pas forcément "mise en abyme", du film dans son film: 1° le passage à la couleur donne souvent le sentiment d'un passage du monde de Tarkovski et de l'apocalypse des bombardements et de la famine à un film de Douglas Sirk en technicolor, reflétant la perspective du personnage américain de Jean-Marc Barr, "le spectateur", probablement; voyez le contraste entre

 

Europa+13.jpg

 

et

 

1378882_orig.jpg

 

 

et 2° les plans où, couleurs et n&b se mélangeant, on dirait que les personnages du film tirent sur un écran (une représentation? une image?), comme ça:

 

Europa+9.jpg

 

Je pense donc que ces effets de champ dans le film ont provoqué chez moi ce recul qui m'a fait voir (alors que je n'y fais pas attention d'habitude) la salle comme une image de film. C'était vraiment une expérience incroyable. Et c'est un film fantastique. Je pourrais en parler longtemps. Je ne pourrais pas parler longtemps de films récents, à part peut-être The Eternal Daughter que j'ai vu cette année. Mais, à cause du genre de film que c'est, et du type de plaisir que j'ai eu à le regarder, ça serait à moitié un essai "littéraire", à moitié une review, et je devrais passer très longtemps à le préparer pour que ça soit suffisamment court.

 

Mon problème, c'est que je n'arrive pas à parler de ce qui ne m'intéresse pas. De même, je ne peux pas parler deux minutes à quelqu'un dont je pense que c'est un imbécile sans lui faire sentir qu'il est un imbécile (sans que ce soit du tout une question d'assurance, parce que je n'en ai pas: c'est juste "les choses sont comme ça"). C'est un gros problème, qui me fermera toutes les portes (dixit Zola dans la préface de Thérèse Raquin). Mais cette transparence pathologique rassure mes amis sur l'estime que je leur porte.

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Il y a 23 heures, Carl Barks a dit :

Je ne dirais pas qu'Orange Mécanique est sadique, mais c'est un film complaisant à plus d'un titre. Pour moi, c'est Kubrick dans ce qu'il a de moins bon (le meilleur, c'est l'ambiguïté d'un Shining ou d'un Eyes Wide Shut). 

J'aime beaucoup Orange mécanique. J'ai l'impression que la complaisance est l'effet de l'humour du film, qu'on ne souligne pas assez (à cause de la shock value historique, mais les horizons d'attente se sont beaucoup déplacés depuis 1971): je pense à la scène de sexe en accéléré avec les prostituées. Mais le burlesque a son revers: le film s'appuie sur un humour burlesque parce que c'est vraiment ce qui capture le mieux le corps violenté, hystérisé ( = presque transformé en viande), que ce soit quand Alex découpe la robe de la femme du couple qu'il cambriole, ou lors de la fouille intégrale en prison (sans parler des attouchements du commissaire chez lui). Il y a une libido délirante dans ce film, dont la violence, même si elle est prédominante, n'est qu'une des "formes": la musique, le montage des Christs en marche, le serpent, l'argo... et cette scène en accéléré. Si je devais critiquer le film, ça ne serait pas la représentation de la violence effrénée, mais la lourdeur de la vision politique, de surcroît toujours la même chez Kubrick. Et moi aussi, je préfère ses films qui s'en démarquent (mais pas The Shining: plutôt Eyes Wide Shut en effet, et Lolita) ou qui font ça, mais plus finement (Barry Lyndon, Full Metal Jacket, qui, en plus, sont techniquement plus impressionnants pour moi).

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il y a 32 minutes, Vilfredo a dit :

J'ai pas vu (mais je connais de réputation). C'est bien?

 

Comme je l'ai dit, je l'ai vu à sa sortie. J'ai évolué depuis et ma culture ciné s'est largement agrandie. Peut être que je le trouveras désormais passable.

Jampanoï et l'autre reubeue jouent super mal mais y'a vraiment un climat malsain et une belle surprise sur le final.

 

Mais on n'est pas sur Tarkovski, Von Trier, Hanneke etc. et ça a peut être aussi très mal vieilli.

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Bon mais pourquoi tout le monde n'écrit pas des reviews comme ça dans les journaux: https://letterboxd.com/elementarii/films/reviews/by/added/page/3/

edit j'ai regardé ce qu'elle disait de Martyrs:

Citation

it's like that spongebob episode in which squidward drops a sofa on his foot and it excruciatingly pulls his toenail off except it's 99 minutes long

 

évidemment j'adore la concision de cette femme

sur conjuring:

Citation

in this essay i will talk about the de-bimbofication of the horror genre. first of all,

 

sur bttf2

Citation

sure it's 2021 and we don't have hoverboards or hydratable pizza but everybody does dress like gay colorblind art students so at least they got that spot on

 

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1 hour ago, Vilfredo said:

J'avais fait une review du dernier OSS 117 dans CP à l'époque, mais j'ai pas toujours des trucs à dire sur tout, et spécialement pas sur ce qui sort, donc c'était pas un bon papier. Par exemple Oppenheimer, ma review ça serait: Sucks balls. Don't go.

 

Mon problème, c'est que je n'arrive pas à parler de ce qui ne m'intéresse pas. 

 

En fait, je ne pensais pas à des reviews de films qui viennent de sortir. Mais plutôt à des analyses sur un thème cinématographique, comme tu l'as fait plus haut.

 

Exemple de thèmes (inspirés des derniers échanges de ce fil) :

  • Le cinéma de Tarantino sombre-t-il dans la facilité de la violence ?
  • Quelle représentation de la violence dans le cinéma américain ?
  • Que reste-t-il du Nouvel Hollywood dans le cinéma américain d'aujourd'hui ?
  • Un bon film est-ce nécessairement un bon scénario ? ou Peut-on aimer un film pour un seul plan ?
  • ...

Ce ne sont que des exemples : bien sûr, il est toujours préférable de proposer des analyses sur ce qui nous intéresse.

 

C'est ce que fait régulièrement Dardanus. Par exemple :

https://www.contrepoints.org/2022/08/02/423099-retour-de-la-guerre-en-europe-un-top-5-des-films-de-guerre

https://www.contrepoints.org/2020/12/05/385614-dumas-a-lecran-la-saga-des-mousquetaires

https://www.contrepoints.org/2022/07/17/435309-le-mexique-et-les-mexicains-dans-le-western

https://www.contrepoints.org/2022/07/24/435701-le-western-un-genre-biblique


 

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il y a 52 minutes, Johnnieboy a dit :

Surtout pas. Il y a ChatGPT pour ceux qui veulent un TL;DR en 10 lignes.

« Le texte explore la question du sadisme dans le cinéma de Quentin Tarantino, en comparant ses films à ceux d'autres cinéastes comme Haneke et von Trier. L'auteur estime que Tarantino ne fait pas preuve de véritable sadisme dans ses films, mais plutôt d'une stylisation de la violence qui la rend abstraite et esthétiquement plaisante à regarder. Le texte souligne également l'ambition morale présente dans certains films de Tarantino, comme "Inglorious Basterds" et "Django Unchained", qui intègrent la violence dans un cadre réel mais fictionnalisé. Enfin, l'auteur analyse la scène d'agression dans "The Girl with the Dragon Tattoo" de David Fincher pour illustrer une critique de l'identification masochiste dans le cinéma. »

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Il y a 3 heures, Vilfredo a dit :

ça c'est vrai mais gpt ne peut pas écrire des one-liners drôle. l'humour est la limite haute de l'IA. Louis CK artificiel? good luck with that

Chat GPT écris d'excellents greentexts

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Il y a 4 heures, Largo Winch a dit :

 

En fait, je ne pensais pas à des reviews de films qui viennent de sortir. Mais plutôt à des analyses sur un thème cinématographique, comme tu l'as fait plus haut.

 

 


 

Oui, merci beaucoup, je vais y réfléchir.

 

In other news:

 

Kevin Spacey, non-coupable. C'est la fête. J'ai littéralement bu du champagne. Il sera dans un film qui sort en décembre.

https://www.hollywoodreporter.com/movies/movie-news/kevin-spacey-film-control-cinema-release-1235547782/

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Cette conversation me fait réaliser quelque chose : je pense que les films sont un très mauvais format pour faire passer un message. Peut-être que je me trompe mais je n'arrive pas sur le moment à trouver de contre-exemple où ce n'est pas une combinaison de lourd, maladroit, auto-satisfait et simpliste (je parle bien de films pas de reportages). Ce à quoi sont bons les films par contre c'est transmettre une atmosphère, dépayser pour susciter des émotions. J'aime et je recherche les films qui suscitent des émotions qui m'intéressent, je n'aime pas et j'évite les films qui suscitent des émotions qui ne m'intéressent pas (même si je peux les admirer formellement). Je n'aime pas les incohérence scénaristiques, les piqûres idéologiques ou tout autre élément qui brise l'illusion et me renvoie à la réalité.

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il y a 15 minutes, Lancelot a dit :

Cette conversation me fait réaliser quelque chose : je pense que les films sont un très mauvais format pour faire passer un message. Peut-être que je me trompe mais je n'arrive pas sur le moment à trouver de contre-exemple où ce n'est pas une combinaison de lourd, maladroit, auto-satisfait et simpliste (je parle bien de films pas de reportages). Ce à quoi sont bons les films par contre c'est transmettre une atmosphère, dépayser pour susciter des émotions. J'aime et je recherche les films qui suscitent des émotions qui m'intéressent, je n'aime pas et j'évite les films qui suscitent des émotions qui ne m'intéressent pas (même si je peux les admirer formellement). Je n'aime pas les incohérence scénaristiques, les piqûres idéologiques ou tout autre élément qui brise l'illusion et me renvoie à la réalité.


Quels formats artistiques te semblent bons pour faire passer des idées/messages ? Romans ? Contes ? Nouvelles ?

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6 minutes ago, Johnnieboy said:

Quels formats artistiques te semblent bons pour faire passer des idées/messages ? Romans ? Contes ? Nouvelles ?

En général tout ce qui passe par l'écrit plutôt que par l'image clairement. À l'extrême quelque chose comme les fables peut-être, mais n'importe quel roman peut être centré harmonieusement autour d'un ou plusieurs messages. Messages qui doivent être plus ou moins mis de côté dans les adaptations en film sous peine de devenir lourdingue (exemple caricatural où arguably c'était déjà lourdingue à la base : Rand). Dans le domaine de la vidéo il faut aller chercher du côté des reportages, dans la mesure où on peut les considérer comme une forme d'art, ou peut-être les sketchs humoristiques en tant que commentaire social.

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Il y a 8 heures, Vilfredo a dit :

Par exemple Oppenheimer, ma review ça serait: Sucks balls. Don't go

Review ô combien dure et lapidaire...

Allez voir Oppenheimer si vous aimez :

- les bandes-annonces de 3 heures,

- les tentatives de complexifier inutilement le scénario par un montage réalisé avec les pieds (gauches, les deux pieds),

- les plans repompés à un Terrence Malick des très mauvais jours/à l'animation Au cœur du Quasar (ou équivalent) du Futuroscope, 

- les featurings inutiles de Gödel.

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tututut ! on respecte le format:

 

 

 

OPPENHEIMER:

Surcoté : %

Hipster: %

Nerdy: ¨%

héros adolescent : %

verbeux: %

Theorycrafting du scenario :%

4D graphic chess et autres espace temps:

 

resumé:

 

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Il y a 11 heures, Lancelot a dit :

Cette conversation me fait réaliser quelque chose : je pense que les films sont un très mauvais format pour faire passer un message. Peut-être que je me trompe mais je n'arrive pas sur le moment à trouver de contre-exemple où ce n'est pas une combinaison de lourd, maladroit, auto-satisfait et simpliste (je parle bien de films pas de reportages). Ce à quoi sont bons les films par contre c'est transmettre une atmosphère, dépayser pour susciter des émotions. J'aime et je recherche les films qui suscitent des émotions qui m'intéressent, je n'aime pas et j'évite les films qui suscitent des émotions qui ne m'intéressent pas (même si je peux les admirer formellement). Je n'aime pas les incohérence scénaristiques, les piqûres idéologiques ou tout autre élément qui brise l'illusion et me renvoie à la réalité.

 

Fight Club ? Ici le message est dans le médium lui même faut dire

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J'ai enfin vu d'Artagnan, la version woke des 3 mousquetaires.

 

Ben franchement, c'est un bon film français à mon sens.

Le côté woke n'apporte rien mais n'enlève rien.

 

La distribution est globalement bonne, il y a ce qu'il faut d'action et on a de beaux plans.

 

Dans les moins:

-C'est sombre, beaucoup trop sombre (je parle sur l'image).

 

-J'aime bien les version avec un poil d'humour, ici c'est quasiment absent. Mais bon ça c'est du goût personnel.

 

 

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