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Union européenne


Messages recommandés

Tout ça me semble pleinement justifier le scepticisme de Lancelot sur la nature "humaniste" du projet européen...

Bien entendu que le projet européen est humaniste. L'Europe, c'est humaniste. Tout ce qui est gentil est humaniste. Charlie est humaniste. Ta mère est humaniste. Soyons clair : à part quelques exceptions (surtout certains francs-maçons, pour lesquels c'est un mot-ralliement), "humaniste" ne veut rien dire. Rien du tout.
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"Ce qui a forgé l’Européen au fil des siècles, ce n’est pas la paresse. L’Européen a été un homme curieux, audacieux. Aventurier, parfois, et qui se donne des défis à surmonter. [...] L’Européen se caractérise par un esprit actif. Le progrès possible construit sa pensée."

 

C'était vrai avant, plus maintenant. Les européens aventuriers et audacieux ils sont partis pour le nouveau monde petit à petit depuis quelques siècles et ça continue.

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J'utilise le terme "humanisme" dans son acceptation de la Renaissance: "Qui croit à la centralité de l'homme et à sa perfectibilité au moyen de l'emploi de sa raison et de l'accumulation du savoir", avec les implications égalitaires et incompatibles avec le biologisme racial sous-jacentes (cf: http://fr.wikipedia.org/wiki/Humanisme).

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Les partisans de la construction européenne se divisent essentiellement en deux catégories. Il y a d'abord la gauche écolo-socialiste bisounourse. Et puis il y a l'extrême-droite völkisch: http://vnnforum.com/showthread.php?p=1510138

 

N'importe quoi. J'ai fait parti de l'union européenne des fédéralistes avant de tourner anarcap, ça va te faire mal mais il y a un paquet de libéraux classiques dans leurs rangs. Ils croient pour la plupart aux Etats Unis d'Europe centrés autour d'un Bruxelles régalien. Dans le lot, il y a aussi quelques fous furieux qui rêvent d'UERSS, mais ils sont minoritaires voir marginalisés parmi les fédéralistes.

 

Lire Les Etats Unis d'Europe de Guy Verhofstadt. Tu n'ignores sûrement pas que le monsieur dirige par ailleurs l'Alliance des Libéraux Démocrates Européens, troisième force politique du Parlement européen et accessoirement la seule à plaider ouvertement pour une politique libérale classique. Le libre-échange, la suppression des frontières intérieures, l'ouverture à la concurrence des services publics, la libéralisation de pans entiers de l'économie autrefois sous la coupe de monopoles d'Etats (transport, télécoms)... Tout ça, ce n'est ni la gauche bisounours ni l'extrême droite, ça a été âprement obtenu par les libéraux européens, et j'ai été fier d'en faire parti à mon niveau.

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J'utilise le terme "humanisme" dans son acceptation de la Renaissance: "Qui croit à la centralité de l'homme et à sa perfectibilité au moyen de l'emploi de sa raison et de l'accumulation du savoir", avec les implications égalitaires et incompatibles avec le biologisme racial sous-jacentes (cf: http://fr.wikipedia.org/wiki/Humanisme).

Alors selon cette définition, l'UE n'est pas humaniste, pas plus que n'importe quel Etat moderne. Fermez le ban.
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Tu n'ignores sûrement pas que

 

J'ai bien peur de ne pas être omniscient. Mea Culpa. J'aurais dû dire surtout plutôt qu'essentiellement (encore qu'essentiellement ne signifie pas exclusivement).

 

Par contre je ne pense pas suivre ton conseil de lire Verhofstadt. Après tout, son livre ne fait que 66 pages et il en a coécrit un autre avec Cohn-Bendit...

 

Même si je suis curieux de voir ce que peut donner une défense de l'UE d'un point de vue libéral. Si tant est que ça est un sens.

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Tout ceci sent fort mauvais.

 

Oui et non, les grecs réagissent rationnelement en dehors des bureaux de vote, c'est déjà ça, j'attends de voir la meme chose en france, le moment ou la population va réaliser qu'elle à le choix entre payer l'impot maintenant ou peut etre plus tard (évidemment, dans un contexte déflationniste, il vaut mieux le payer maintenant, si tout le reste reste égal par ailleurs).

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Oui et non, les grecs réagissent rationnelement en dehors des bureaux de vote, c'est déjà ça,

Pour en avoir discuté avec plusieurs ressortissants hélènes, Les grecs ont une méfiance assez forte de l'Etat central et, en bons méditerranéens, font tout ce qu'ils peuvent pour échapper aux tontes. Dès lors, les bank-runs et autres systèmes D ne sont pas nouveaux. Ca, c'est tout le contraire des Français.

En revanche, ils sont très gauchistes dans l'âme, collectivistes et tout le tralala, et ce, depuis des lustres. Et ça, c'est tout à fait Français. Autrement dit, l'avenir s'annonce bien sombre pour la Grèce, et je maintiens donc : ça pue. Pour info, la Commission a les mains moites dès qu'on parle de la Grèce en ce moment.

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la Commission a les mains moites dès qu'on parle de la Grèce en ce moment.

 

Et tu penses à quoi? Parce que les mains moites, ça peut donner du chyprage, du sauvetage ou du lâchage...

 

Pour moi, chyprage de rien du tout, donc sans intérêt. Sauvetage difficile à justifier si la commissureion décide pour une fois de respecter le veaute qui lui sera pas favorable.

Je vois plutôt un lâchage. 

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Je vois plutôt un lâchage.

C'est le Grexit qui leur fait peur ou disons plus exactement le fait que la Grèce dise "on ne paye plus" ete qu'ensuite, le Grexit soit la seule issue possible.
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On est dans du paraitre depuis plus de 20 ans.

Et ce qui fait le plus peur à ces mauvais théatreux, ce n'est pas l'impact réel dans les vies des gens, ni les milliards flambés pour rien,

... c'est de devoir (éventuellement) abandonner publiquement une fiction.

Reconnaitre qu'ils ont eu tort, du début jusqu'à la fin.

 

Jusqu'à présent ils ont hélas prouvé qu'ils sont prêts à aller très loin pour éviter cela.

 

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La France va devoir rendre à l'UE un milliard d'euros d'aides agricoles

 

 

Cette somme de 1,45 milliard d'euros correspondent à environ 2 % des quelque 40 milliards d'euros perçus par la France pour cette période dans le cadre de la Politique agricole commune (PAC), devra être reversée en trois tranches jusqu'en 2017, a précisé une source européenne à l'AFP.

Pas foutus de faire une règle de trois a l'imMonde...

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  • 2 months later...

 

Les services secrets allemands ont, ces dernières années, espionné, pour le compte des Etats-Unis, des entreprises européennes – dont EADS –, mais aussi des responsables politiques et des hauts fonctionnaires européens, notamment français. L’information, révélée par le Spiegel Online, jeudi 23 avril, aurait été confirmée par de très proches collaborateurs de la chancelière Angela Merkel, notamment son bras droit, Peter Altmaier, devant quelques députés, en fin de journée.

http://www.lemonde.fr/europe/article/2015/04/24/les-services-allemands-ont-espionne-pour-le-compte-des-etats-unis_4621959_3214.html

 

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Est-ce que vous pensez que si Cameron est reélu, il va faire un bras d'honneur à l'U.E ?

Ou c'est juste de la petite propagande electoraliste  de sa part ?

 

De l'électoralisme. Si c'était sa conviction, il aurait pu faire les choses plus tôt.

 

De toute façon, même si ça n'est pas de l'électoralisme, les USA veillent au grain: http://www.latribune.fr/actualites/economie/international/20130110trib000741713/pourquoi-washington-ne-veut-pas-d-un-referendum-britannique-sur-l-union-europeenne.html

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  • 2 weeks later...
  • 2 weeks later...
  • 4 months later...
  • 2 weeks later...

L'île méditerranéenne envisage de lever 1,5 milliard d'euros sur les marchés d'ici à la fin de l'année. Un retour qui doit beaucoup à la BCE et au potentiel d'une réunification de l'île.

Moins de trois ans après être entrée dans le programme de la troïka, la République de Chypre pourrait tenter de revenir sur les marchés à long terme. Selon le Financial Times du 5 octobre, le gouvernement de Nicosie voudrait lever 1,5 milliard d'euros dans le cadre d'une émission à 10 ans « avant la fin de l'année. » L'an passé, Chypre avait réussi à lever 750 millions à 5 ans au taux de 4,85 %.

Un gouvernement « bon élève » de la troïka

Ce retour sur le marché est avant tout symbolique, car les taux pratiqués sont encore trop lourds pour que les investisseurs soient les seuls sources de financement de cette économie de 18 milliards d'euros. Mais c'est, pour le gouvernement chypriote, un moyen de mettre en avant le « succès » de son programme. Depuis avril 2013, la troïka n'a eu qu'à se féliciter des actions de Nicosie. Si quelquefois, le parlement chypriote a tenté de s'opposer aux vœux des créanciers, comme cet hiver sur la question des expulsions des ménages de leurs logements, le gouvernement a trouvé le moyen politique de contourner cette opposition.

La version officielle est donnée par le ministre des Finances chypriote Harris Georgiadis au Financial Times : « les finances publiques ont été consolidées, le secteur bancaire consolidé et l'économie est sortie de la récession », a-t-il affirmé. Naturellement, les investisseurs seraient donc intéressés par le rachat de titres souverains chypriotes. Mais ce scénario ne représente qu'une partie de la réalité chypriote.

Une reprise nette, mais une situation encore sinistrée

Si le déficit public devrait être ramené à 1,1 % du PIB cette année, c'est aussi qu'il a été « purgé » des effets de la recapitalisation des banques effectuées en 2014. Si la croissance est revenue au début de l'année de façon assez vigoureuse et inattendue (1,2 % au premier trimestre et 0,5 % au deuxième trimestre), ceci s'explique en grande partie par la baisse des prix de l'énergie qui a permis une stabilisation du pouvoir d'achat, mais aussi par l'arrivée d'investissements étrangers (notamment russes grâce à une négociation avec Moscou). Mais l'économie chypriote reste fragile. Elle a, en tout, reculé de plus de 8 % entre 2012 et 2014 et le pays est encore un des rares de la zone euro en déflation franche (les prix ont baissé sur un an de 2,5 % en septembre). Et le bilan social de la crise est très inquiétant : les salaires ont reculé de 12 % sur trois ans. Si le chômage a reculé d'un point en un an, il reste à 15,3 % de la population active, alors qu'il était inexistant avant la crise. Enfin, le niveau de vie, calculé en PIB par habitant en parité de pouvoir d'achat et supérieur de 5 % à la moyenne de l'UE en 2009 est désormais inférieur de 15 % à cette moyenne.

Un secteur bancaire encore fragile

Quant aux banques, la situation reste difficile. Les banques chypriotes restent les banques européennes les plus exposées aux créances douteuses (Non Performing Loans ou NPL). Selon les dernières données, ces NPL représenteraient 48 % du PIB chypriote. C'est un record en zone euro. Pour la Bank of Cyprus, rescapée des deux anciennes grandes banques du pays, les créances douteuses s'élèvent à 62 % de l'ensemble de son portefeuille de prêts. Avec de tels ratios, l'économie chypriote est naturellement soumise à un rationnement des prêts qui pénalise durablement sa croissance potentielle. La restructuration de ce portefeuille est lente et coûteuse et le système bancaire reste exposé à un nouveau choc externe.

L'effet « QE »

Il est donc difficile de croire que Chypre bénéficie d'un intérêt soudain en raison de ses seuls fondamentaux. La réalité est plus prosaïque. Les investisseurs s'intéressent principalement à Chypre en raison de son entrée dans le programme de rachat d'actifs publics (« QE ») de la BCE en juillet dernier. Ce programme va permettre de pouvoir bénéficier d'un titre à fort rendement dont le cours sera soutenu sur le marché par la BCE. Ce type de produit sûr et rentable est assez rare ces temps-ci pour être très recherché. Certes, sans l'application de Nicosie à appliquer les « réformes » de la troïka, il n'y aurait pas de QE, mais le retour de Chypre sur le marché est clairement « dopé » par la BCE.

Le potentiel de la réunification

Reste deux éléments qui, à moyen terme, peuvent intéresser les investisseurs et qui, eux, reposent sur des fondamentaux. L'élection dans la zone occupée depuis 1974 par la Turquie du modéré Mustafa Akinci à la présidence de la République turque autoproclamée de Chypre du Nord (RTCN) a rouvert les discussions sur la réunification de l'île. Les négociations entre les deux parties avancent bien et le président de Chypre a évoqué un référendum en mars 2016 sur un éventuel accord.

Ce serait là une raison de miser sur l'île. La réunification devrait avoir un effet très positif sur l'activité, car les besoins de la partie du nord sont considérables, et devrait attirer les investisseurs du sud et de l'étranger. Elle réglerait aussi le problème liée à l'exploitation des réserves de gaz au large de Chypre. Jusqu'ici, la Turquie contestait certaines zones d'exploitation d'un pays qu'elle ne reconnaît que comme « l'administration grecque de Chypre du Sud. » Un règlement de la « question chypriote » permettrait de « sécuriser » cette exploitation qui pourrait représenter un formidable potentiel pour le pays.

http://www.latribune.fr/economie/union-europeenne/chypre-envisage-de-revenir-sur-les-marches-510919.html

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Selon des documents non-publiés cités par le journal britannique, l'assemblée de l'Union Européenne, construite au 21e siècle, aurait seulement une "vie utile de 20 ans" et devrait être entièrement rénovée d'ici à la fin de la décennie, car "les bâtiments ne répondent plus aux besoins d'un parlement moderne et ses faibles performances environnementales ne peuvent plus être justifiées".

 

Le parlement a dépensé 3 milliards d'euros au cours de ces 20 dernières années dans la construction de bâtiments ultra-modernes à Bruxelles et à Strasbourg, dont le "Caprice Des Dieux", qui abrite le parlement à Bruxelles.

 

Ashley Fox, une eurodéputée du Groupe des Conservateurs et Réformistes européens, explique qu'elle ne comprend pas la nécessité de ces rénovations. "Les chambres du parlement de Londres ont 150 ans et nous venons seulement d'entamer un débat sérieux concernant une rénovation majeure. La version européenne n'a été construite qu'il y a 20 ans mais quelqu'un a décidé qu'elle n'était plus adaptée pour remplir son rôle", déplore-t-elle.

 

En outre, selon l'administration du Parlement, les députés ont besoin de nouveaux bureaux pour héberger leurs nouveaux assistants, dont le nombre s'est accru en raison de l'augmentation des enveloppes dont ils disposent pour s'entourer de collaborateurs.

 

En avril de cette année, les eurodéputés se sont accordés une rallonge budgétaire de 18.000 euros par an pour rémunérer leurs assistants. Au total, cette enveloppe se monte maintenant à 275.000 euros par an et par député. Il manquerait donc 300 bureaux pour des nouvelles recrues, alors que l'on achève actuellement la construction d'un immeuble de 12 étages (pour 124 millions d'euros) pour héberger les nouveaux employés et que le nombre de députés élus est tombé de 766 à 751 lors des dernières élections.

 

Le plan inclut également la construction de 200 bureaux dans des pays qui n'ont pas encore rejoint l'UE, et l'extension de l'immeuble de Strasbourg, inoccupé 9 mois de l'année

 

http://www.express.be/business/fr/economy/les-eurocrates-envisagent-dattribuer-3-bureaux-a-chacun-des-deputes-du-parlement-europen/215825.htm

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