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Ces phrases qui vous ont fait littéralement hérisser le poil 2


Mathieu_D

Messages recommandés

https://www.kisskissbankbank.com/demain-la-france-la-dette-n-est-pas-salee

 

J'ai trouvé ça sur kisskissbankbank : le livre d'un économiste hétérodoxe.

Je vous cite les chiffres donnés :

 

 

Ces chiffres sont exacts? Ils vous évoquent quoi?

Pour une moitié : peut-être, et alors ?

Pour un tiers : non sequitur.

Pour le sixième restant : définissez indispensable et relisez la définition de dépenses publiques

 

En bref, ce sont principalement des conneries sans intérêt sorties du chapeau d'un pseudo-intellectuel adepte de la masturbation publique et qui doit se vanter de penser "out of the box" sans pour autant prendre le temps de réfléchir deux minutes à ce qu'il écrit.

 

 

Edit : je lis sa bio : "Premier prix de concours général d’économie", c'est vraiment de la merde le concours général.

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https://www.kisskissbankbank.com/demain-la-france-la-dette-n-est-pas-salee

 

● 195 milliards d’euros de dépenses de santé par an en France pour 205 milliards d’euros de valeur ajoutée de l’industrie.  On ne peut plus dire que seule l'industrie fonde la richesse.

 

Et 600Mds de dépenses gaspillées, le gaspillage est la première source de richesse.

:)

 

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https://www.kisskissbankbank.com/demain-la-france-la-dette-n-est-pas-salee

J'ai trouvé ça sur kisskissbankbank : le livre d'un économiste hétérodoxe.

Ces chiffres sont exacts? Ils vous évoquent quoi?

J'enfile mes gants spéciaux pour fisking, et on va faire ça dans l'ordre.

Le patrimoine français dépasse 35 000 milliards d’euros …pour «seulement » 2100 milliards de dette publique en 2015. La dette publique américaine est de 20 000 milliards de dollars. Le total des dettes de tous les acteurs économiques est de 200 000 milliards de dollars, soit trois fois le PIB mondial d'une année.

Première phrase : la juxtaposition de la dette publique et du patrimoine français procède d'un présupposé, à savoir que pour payer les dettes d'un seul agent économique, l'Etat, on pourrait légitimement confisquer tout ce que les Français possèdent, jusqu'à la tétine d'un bébé et jusqu'au dernier slip de ce soi-disant économiste. En passant sur l'absurdité de cette hypothèse (qui nie le caractère subjectif et marginal de la valeur), c'est sur l'aspect moral qu'il faut insister. Seul un inconscient qui n'a aucune idée de ce qu'il raconte, un sociopathe ou un type prêt pour devenir gardien d'un camp de concentration peut proposer sérieusement une telle idée.

Pour les autres phrases, enchaîner des chiffres sans lien logique est une manière d'impressionner le badaud, de jouer sur ses préjugés en lui donnant le tournis ; mais sans explication, sans théorie pour le recontextualiser, un chiffre est au mieux un factoïde, une curiosité bonne à être apprise par un singe savant, non un argument ou une preuve de quoi que ce soit.

Les 2000 milliards de dollars de dépenses militaires par an font avant tout "marcher le commerce". En effet, les guerres actuelles ne coûtent pas plus de 100 milliards de dollars par an.

Sophisme de la vitre cassée. L'enterrement de ce piponomiste ferait aussi marcher le commerce ; ce n'est pour autant pas une raison de l'abattre.

545 milliards de salaires sont versés en France en 2015, et 528 milliards de prestations sociales sont servies. On ne peut plus dire que les prélèvements sur les salaires financent les dépenses sociales.

Salaires nets ? Bruts ? Superbruts/complets ? Si c'est 545 milliards de salaires nets face à 528 milliards de prestations, ça pourrait vouloir dire que les salaires sont pompés à moitié (en négligeant les autres sources de revenu) pour financer ces dépenses. Tout ceci passe aussi à la trappe le déficit du financement des prestations sociales, le recyclage d'une partie de ces prestations en salaires (le remboursement sécu qui paie le salaire d'une secrétaire médicale, par exemple).

Bref, encore une fois l'effet de sidération créé par des factoïdes juxtaposés pour impressionner le badaud et hypnotiser le faible d'esprit.

195 milliards d’euros de dépenses de santé par an en France pour 205 milliards d’euros de valeur ajoutée de l’industrie. On ne peut plus dire que seule l'industrie fonde la richesse.

Mais putain, ça n'a toujours pas de sens, ce procédé de lobotomisé incapable de poser une hypothèse, un raisonnement, un argument, une illustration !

Les dépenses remboursées de santé en France dépassent le PIB de 120 pays dans le monde.

Et mes couilles sont grosses comme un tas de caviar comportant des milliers de grains. So what ?

Les 13 millions de retraités français dépensent plus que 145 millions de Pakistanais ou que 10 millions de Tchèques.

Parce qu'ils sont plus nombreux que les Tchèques (il est con ou quoi ?), et nettement plus riches que les Pakistanais. So what ?

Les entreprises françaises lèvent 2 milliards d’euros de financement par an mais il s'échange 6 milliards d’euros d’actions par jour en bourse.

So what ? Les transactions en bourse qui se font entre deux tierces parties ne participent pas nécessairement au financement de l'entreprise dont les actions sont échangées (si ce n'est par la variation du cours de l'action, éventuellement). Le monsieur met donc en relation des choux et des carottes, au mieux.

Et encore, j'ai supposé que les entreprises ne levaient leur financement qu'en bourse, ce qui est évidemment faux (elles empruntent à des banques, notamment). Et puis ces six milliards, c'est les transactions en bourse en France ? Ou dans le monde ? Faut lui dire d'arrêter de tout mélanger, et vite, parce qu'il risque un claquage des synapses à ce rythme-là.

Seulement 3 millions d’emplois sur 20 millions sont indispensables tous les jours.

Manifestement, pas celui de ce piponomiste en tout cas. Blague à part, le monsieur n'a donc aucune idée de comment marche concrètement l'économie, ni même aucune idée même vague de ce que les économistes ont pu émettre comme idées depuis trois siècles. Si un paysan qui fait pousser des choux (ou des carottes, hein, on n'est plus à un amalgame près) s'absente un jour, ce n'est généralement pas bien grave, il aura bien ses choux au bout du compte. Si il s'absente une année entière, il n'aura pas de chou du tout. Parce qu'une production est rarement instantanée, voyez-vous.

Selon la même absence de logique, notre piponomiste pourrait dire que seule une police d'assurances sur mille est utile un jour donné, toutes les autres sont donc inutiles. Il suffit donc de sélectionner chaque jour les polices d'assurances qui vont servir, et on fera plein d'économies !

La France compte 12 millions de salariés en entreprises sur les 45 millions de français en âge de travailler.

Certes, et donc, il veut en venir où ? Il veut que les fonctionnaires soient virés et travaillent plutôt dans une entreprise privée ? Moi aussi. Il veut que les retraités, les mères au foyer, les bébés aillent bosser de force en usine ? Pas moi.

La France compte plus d'invalides qu'après la guerre de 14-18, soit 11 millions de patients bénéficiaires d’une allocation longue durée qui perçoivent 87 milliards d'euros d'allocations.

Invalidité n'est pas synonyme d'allocation longue durée (on a détaillé dans d'autres messages ce que ça recouvrait réellement). Et comme il a été dit, la population a augmenté, et a vieilli.

Les dépenses de l'Etat en 2016 sont 4 fois plus élevées que la valeur ajoutée de l'Artisanat. Quel serait le chiffre d'affaires de l'artisanat sans les 450 milliards de dépenses publiques?

Choux, carottes... Bon, là je suis en pleine exhaustipation ("I'm so tired, I don't give a shit") face à ce procédé, alors tentons de trouver un sens à cette phrase. On devrait comparer les dépenses de l'Etat non à la VA de l'artisanat, mais à son chiffre d'affaires. Si une part de ce que claque l'Etat part bien dans les poches des artisans qui fournissent au monstre des biens et des services (même l'Etat a besoin de plombiers pour déboucher ses chiottes, après tout), ça ne nous renseigne en rien sur la part de l'Etat dans le chiffre d'affaires global du secteur. Et bien malin celui qui saura si la réduction des dépenses publiques aura pour effet de diminuer ou d'augmenter ce CA (parce qu'on ne peut pas prévoir l'aboutissement d'un processus de marché). Donc question à la con.

TL;DR : c'est une illustration parfaite de la loi de Brandolini : l'énergie nécessaire pour réfuter une connerie, et a fortiori un tissu de conneries, est au moins d'un ordre de grandeur supérieur à celle qui a été nécessaire pour pondre lesdites conneries.

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Natacha Polony comprend que certains Français puissent vouloir un peu de libéralisme, mais à condition qu'il n'en soit pas vraiment un. Fantastique de stupidité.

 

http://www.causeur.fr/liberalisme-polony-frontieres-fillon-immigration-41877.html#

 

Et elle reprend et propage la thèse débile de David Graeber sur la bureaucratie ...

 

Nous cumulons les inconvénients d’une économie administrée et ceux du système libéral. Au fond, l’inflation bureaucratique n’est que la conséquence de la perte progressive de pouvoir de l’État.

 

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Polony...pfff. Mise face à ses contradictions elle renchérit dans la stupidité.

Ce qui est le plus triste c'est que j'entends des gens de droite foncièrement plutôt conservateurs sur le plan fiscal et pro-marchés libres qui l'apprécient. En réalité en parlant avec eux ils ignorent totalement ce qu'elle pense sur l'économie, tendent ensuite à l'excuser quand on leur expose sa pensée au prétexte que son discours identitaire leur plait. Les gens de droite ont toujours cherché les bâtons pour se faire battre et ils continuent.

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Je suis plutôt d'accord avec cette idée, au moins pour la situation française contemporaine: "l’inflation bureaucratique n’est que la conséquence de la perte progressive de pouvoir de l’État."

Après il est évident que Polony n'est pas libérale, mais au moins elle n'est pas dans le rejet frontal.

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Polony...pfff. Mise face à ses contradictions elle renchérit dans la stupidité.

Ce qui est le plus triste c'est que j'entends des gens de droite foncièrement plutôt conservateurs sur le plan fiscal et pro-marchés libres qui l'apprécient. En réalité en parlant avec eux ils ignorent totalement ce qu'elle pense sur l'économie, tendent ensuite à l'excuser quand on leur expose sa pensée au prétexte que son discours identitaire leur plait. Les gens de droite ont toujours cherché les bâtons pour se faire battre et ils continuent.

 

Il y en a même qui tombent des nues quand on leur rappelle que Polony était à la base chevènementiste. Elle est foncièrement étatiste-nationaliste et ce n'est pas une question de droite ou de gauche. 

C'est comme quand Zemmour a commencé à arriver sur le devant de la scène et que c'était rafraichissant de le voir sortir du cadre et de taper sur la classe politique actuelle. Beaucoup étaient tellement contents de trouver enfin quelqu'un qui était contre les mêmes sujets qu'eux qu'ils en en oubliaient que l'on peut arriver à la même conclusion pour des raisons antinomiques.

 

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Natacha Polony comprend que certains Français puissent vouloir un peu de libéralisme, mais à condition qu'il n'en soit pas vraiment un. Fantastique de stupidité.

 

http://www.causeur.fr/liberalisme-polony-frontieres-fillon-immigration-41877.html#

Because f.uck logic.

 

Je suis plutôt d'accord avec cette idée, au moins pour la situation française contemporaine: "l’inflation bureaucratique n’est que la conséquence de la perte progressive de pouvoir de l’État."

Après il est évident que Polony n'est pas libérale, mais au moins elle n'est pas dans le rejet frontal.

Tu dis ça dans quel sens ?

J'ai de la peine à comprendre en quoi l'État perd progressivement du pouvoir et en quoi l'inflation bureaucratique n'est pas une augmentation du  pouvoir de l'État.

Que l'État français doivent s'aligner sur certaines normes européennes ok, mais de là à en faire une cause de l'inflation bureaucratique ? Dans ce cas pourquoi d'autres pays de l'UE n'ont-ils pas les mêmes problèmes ?

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Toujours le même homme de paille qu'on peut lire dans les commentaires…

 

libéralisme total comme disent certains.

Demain votre voisin vend son terrain, une décharge et un incinérateur est construit sans respect d aucune norme.

Demain votre dernier se pete la jambe, le médecin ne veut pas a moins d une rallonge de 5 000euros .

A cela vous ne trouvez qu un pret usurier a 30%.

Etc…

Le libéralisme est nécessairement encadré tous les théoriciens du libéralisme le disent pour éviter les rentes de position et de monopole.

Or ceux qui viennent parler libéralisme visent en réalité a conforter une rente de position dans la majorité. Des cas.

 

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J'ai de la peine à comprendre en quoi l'État perd progressivement du pouvoir et en quoi l'inflation bureaucratique n'est pas une augmentation du  pouvoir de l'État.

Parce qu'il perd du pouvoir dans le Régalien, mais par contre se déchaîne dans le reste? En particulier sur les lois et règlements sur tout ce qui bouge? En particulier si les concernés sont d’honnêtes citoyens qui ne manifesteront pas à chaque nouvelle règle tatillonne?

C'est comme ça que je l'ai compris en tout cas.

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Article affligeant :

 

http://bibliobs.nouvelobs.com/idees/20161229.OBS3181/trier-manger-bio-prendre-son-velo-ce-n-est-pas-comme-ca-qu-on-sauvera-la-planete.html

 

 

et j'apprend en plus que ce Zozo :

 

 

Il est connu pour son utilisation des travaux de Jacques Lacan sous l'angle de la culture populaire ainsi que pour ses analyses de Hegel.

Personnalité des mouvements alternatifs slovènes, il s'est présenté en 1990comme candidat du parti Démocratie libérale slovène (Liberalna Demokracija Slovenije, centre gauche) à la première élection présidentielle libre qui a précédé l'indépendance de son pays en 1991.

 

 

 

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Apparemment, pour les journaleux du monde, le budget de l'Etat c'est tout le PIB :

Le Monde.fr - François Hollande souhaite consacrer 2 % du budget de l’Etat à l’armée

Pour ses derniers vœux en tant que chef de l’Etat, le président de la République a tenu à « rappeler le lien essentiel entre la nation et son armée ».

http://www.lemonde.fr/politique/article/2017/01/06/francois-hollande-souhaite-attribuer-2-du-budget-de-l-etat-a-l-armee_5058894_823448.html

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Mais c'est un grand malade. Un grand malade : http://leplus.nouvelobs.com/contribution/1633681-abolir-le-droit-a-la-fortune-je-travaille-sur-ce-sujet-tabou-et-je-me-sens-bien-seul.html .

 

Il y a quelques années, je me suis posé une question : pourquoi une personne a-t-elle le droit de posséder une fortune représentant des millions, voire des milliards, d’euros (en placements financiers, en immobilier, en parts d'entreprise) ?

 

Dans nos sociétés, nous avons des droits. Ils sont généralement bornés, avec des règles strictes, afin de respecter le "vivre ensemble". Chez soi, en voiture, dans la rue, au travail... nous devons nous conformer à de nombreuses règles, qui limitent nos droits pour respecter ceux des autres. Mais concernant la richesse, il n'existe aucune limite.

 

Une personne peut posséder 5, 20, ou 100 millions d’euros, voire plusieurs milliards... c'est incroyable quand on y pense ! Surtout quand un tiers des français possède moins de 10 000 euros chacun, et la moitié de l'humanité presque rien. Finalement, nos problèmes actuels ne viendraient-ils pas de ce droit sans limite à l'enrichissement personnel et financier ? Car ce droit offre des cercles vertueux pour les nantis, tout en générant des cercles vicieux pour les moins bien lotis.

 

Pour mieux comprendre cette réalité, j'ai alors commencé à travailler sérieusement le sujet.

 

La richesse individuelle sans limite n'est plus efficace 

 

Docteur en économie et expert socio-économique depuis quinze ans au sein d'une Société coopérative et participative (SCOP) spécialisée dans le diagnostic économique auprès des représentants des salariés, je dispose d'atouts pour m'y pencher d'un peu plus près. Pour m'y consacrer pleinement, j'ai pris un temps partiel.

 

J'ai regardé tout d'abord ce qui pouvait exister sur le thème du droit à la fortune. Et étonnamment, rien ! Ou si peu, hors des positions marxistes qui remettent totalement en cause le droit à la propriété privée, ce qui n'est pas le propos ici. J'ai donc approfondi mes recherches et mes réflexions en compilant de multiples statistiques et en lisant de nombreux articles et ouvrages sur les patrimoines, les revenus, les investissements, la sphère financière, les inégalités, les réglementations et la dérégulation généralisée, le droit international, etc.

 

Je me suis aussi inspiré de mon expérience au sein des différentes entreprises que j'ai pu côtoyer dans le cadre de mon travail. Celles où les salariés, comme les responsables locaux, perdent progressivement toute prise sur la vie de leur entreprise, dans un contexte de mondialisation des échanges reposant sur la domination des multinationales et de leurs actionnaires.

 

Je suis arrivé à la conclusion que la richesse individuelle sans limite n'est plus efficace. Notamment depuis la mondialisation et la financiarisation de l'économie qui procurent un immense pouvoir aux plus fortunés. Les rapports de force se sont en effet trop déséquilibrés, aux dépens des plus faibles, mais aussi plus globalement de tous les "petits" (les salariés et les petites et moyennes entreprises), et même aux dépens des États. 

 

 

Un impôt sur la fortune avec un plafond à 100%

 

J'ai analysé les diverses propositions existantes censées améliorer notre modèle, mais toutes me semblent souffrir d'une grosse faiblesse. Soit elles sont insuffisantes pour changer la donne, soit elles se contournent trop facilement. Pour celles qui auraient un réel impact, elles nécessitent généralement l'accord de l'ensemble des nations, ce qui n'est jamais gagné, loin s'en faut.

 

Existerait-il néanmoins une mesure techniquement aisée à mettre en place au sein d'un pays qui serait efficace ? Et surprise, oui ! Il serait tout à fait possible de maintenir une économie de marché, tout en limitant le droit à la propriété individuelle. Cela pourrait se traduire par la mise en place d’un impôt sur la fortune, comme l'ISF mais à un taux de 100% au-delà du plafond fixé. Et pour éviter un exode massif des plus riches, il suffirait d'appliquer cette mesure sur la base de la nationalité et non du lieu de résidence. Techniquement, rien de bien compliqué donc, même si un changement constitutionnel s'avère indispensable.

 

La propriété des actifs concernés pourrait alors être transférée au sein d'une agence publique autonome, générant des revenus mais aussi des produits liés aux cessions accordées aux citoyens intéressés. Poser un plafond au patrimoine individuel redonnerait ainsi des moyens considérables à la collectivité pour répondre à nos multiples défis (transition écologique, nouvelle révolution industrielle, prospérité partagée). Cela nous aménerait vers une économie plus "participative" et plus égalitaire, gage de liberté et de fraternité. 

 

Hors du système, on ne m'écoute pas

 

J'ai alors tenté de me rapprocher de chercheurs travaillant sur les inégalités et les faiblesses de notre modèle économique, et donc susceptibles d'être intéressés par mes analyses et ma proposition. Mais je n'ai obtenu que très peu de retours. J'en ai fait de même avec plusieurs mouvements citoyens. Mais cette idée n'a pas (encore) trouvé d'écho.

 

Ces échecs sont peut-être dû au fait que le droit à la fortune est perçu comme naturel. Pourtant, il n'en est rien, surtout depuis que nous savons que notre planète possède également ses propres limites. C'est peut-être aussi parce que je ne fais pas partie de cette sphère des intellectuels médiatisés.

 

Je vis donc dans ce paradoxe : hors du "système", je n'ai pas d'écoute. Pourtant, c'est justement parce que je suis en dehors que je peux me pencher librement sur un tel sujet.

 

Il est aussi possible que cette idée fasse peur, tant elle s'oppose aux puissants. Et toute démarche aussi frontale ne peut qu'écarter ceux qui sont déjà bien installés et qui ont une place à perdre, même ceux dont le rôle est justement de critiquer. Alors ils critiquent certes, mais sans aller trop loin vraisemblablement. D'ailleurs, quelques personnalités, avec qui j'ai pu échanger (un peu), m'ont déjà prévenu qu'il fallait que je fasse attention avec de telles idées... Quant à mes amis et collègues de travail, ils trouvent l'idée intéressante mais semblent dubitatifs – et sûrement à juste titre – quant à l’opportunité de faire connaître ma proposition.

 

J'ai aussi tenté de faire connaître l'idée sur les réseaux sociaux, en créant un site personnel (main-ouverte.org) et une chaîne Youtube (Main ouverte) avec plusieurs vidéos. Mais là encore, je constate que tant qu'on est inconnu du grand public, il reste extrêmement difficile de se faire entendre dans le déferlement quotidien de "posts" de toutes sortes, encore plus lorsqu'il s'agit d'un sujet un peu complexe.

 

Je me retrouve avec cette mauvaise impression d'avoir découvert une belle source, mais en plein désert, sans personne pour l'exploiter. Le défi est de taille, à la hauteur de l'enjeu.

 

J'ai écrit un livre et trouvé un éditeur 

 

Je me suis donc résolu à écrire un livre sur le sujet afin de poser les choses de façon constructive et sérieuse. Je me suis dit que c'était la seule façon de, peut-être, faire entendre cette réflexion.

 

Après de très nombreux refus, j'ai eu la chance de trouver une maison d'édition. Le livre sort ce 12 janvier, sous le titre "Abolir le droit à la fortune", aux éditions Couleur livres. Je ne sais pas du tout quelles seront les réactions et s’il va y avoir le moindre petit écho, tellement ce thème sort des sentiers battus.

 

J'espère, malgré tout, me sentir un peu moins seul dans ma démarche, entendre que d'autres personnes se posent la même question et que ma proposition n'est pas si absurde... dans un monde qui l'est de plus en plus pour moi. Car de nombreux experts l'affirment, les patrimoines des plus riches explosent, en France comme dans le monde, tandis que l'exclusion progresse, tout comme le déclassement des classes populaire et moyenne.

 

C'est la conséquence de la prise de pouvoir des financiers, exacerbant la compétition, et son lot de replis sur soi et de violences. Nous sommes bien loin des beaux discours de l'élite sur la liberté et la démocratie. Et ce phénomène inégalitaire semble s'accélérer ; et rien ne semble pouvoir l'arrêter si nous n'engageons pas une rupture. Alors, au-delà des constats partagés, ne faudrait-il pas trouver désormais une réponse adéquate ? Même si, ou parce que, il remet en cause le pouvoir en place.

 

Je crois que j'ai jamais lu un truc aussi con. Même chez rogermila.

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Je crois que j'ai jamais lu un truc aussi con.

 

Au contraire, c'est très intelligent au niveau rhétorique. Dans notre société victimiste où les autorités politiques et religieuses classiques ne font plus recette, la rhétorique proto-complotiste du "je suis un dissident exclu des grands média" est un bon moyen pour faire le buzz, même en réinventant un égalitarisme vieux comme le monde.

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Au contraire, c'est très intelligent au niveau rhétorique. Dans notre société victimiste où les autorités politiques et religieuses classiques ne font plus recette, la rhétorique proto-complotiste du "je suis un dissident exclu des grands média" est un bon moyen pour faire le buzz, même en réinventant un égalitarisme vieux comme le monde.

 

Son texte transpire tellement l'amateurisme et le narcissisme que ça fait pitié plus qu'autre chose.

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Son texte transpire tellement l'amateurisme et le narcissisme que ça fait pitié plus qu'autre chose.

 

Et pourtant, si L'Obs le publie, ce n'est sans doute pas par conviction doctrinale, pour s'obstiner à changer les mentalités envers et contre tout, en imposant jour après jour des idées impopulaires. C'est parce qu'il estime que ça peut buzzer, intéresser le public, que les gens se retrouveront dans le texte, et que les annonceurs payeront en conséquence.

 

Et d'ailleurs les commentaires sont unanimement positifs.

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Et pourtant, si L'Obs le publie, ce n'est sans doute pas par conviction doctrinale, pour s'obstiner à changer les mentalités envers et contre tout, en imposant jour après jour des idées impopulaires. C'est parce qu'il estime que ça peut buzzer, intéresser le public, que les gens se retrouveront dans le texte, et que les annonceurs payeront en conséquence.

 

Et d'ailleurs les commentaires sont unanimement positifs.

 

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Dans nos sociétés, nous avons des droits. Ils sont généralement bornés, avec des règles strictes, afin de respecter le "vivre ensemble".

Positivisme juridique.

 

Finalement, nos problèmes actuels ne viendraient-ils pas de ce droit sans limite à l'enrichissement personnel et financier ? Car ce droit offre des cercles vertueux pour les nantis, tout en générant des cercles vicieux pour les moins bien lotis.

[...]

La richesse individuelle sans limite n'est plus efficace

Et utilitarisme.

C'est un vrai champion.

 

Docteur en économie et expert socio-économique depuis quinze ans

Pourquoi ne suis-je pas surpris ?

Ces échecs sont peut-être dû au fait que le droit à la fortune est perçu comme naturel. Pourtant, il n'en est rien, surtout depuis que nous savons que notre planète possède également ses propres limites.

Et malthusien lol. Docteur en économie.
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Au contraire, c'est très intelligent au niveau rhétorique. Dans notre société victimiste où les autorités politiques et religieuses classiques ne font plus recette, la rhétorique proto-complotiste du "je suis un dissident exclu des grands média" est un bon moyen pour faire le buzz, même en réinventant un égalitarisme vieux comme le monde.

C'est l'effet Galilée. C'est très ancien, mais l'importance croissante des media (et l'effondrement des media traditionnels étouffant les délires les plus hors cadre) donne une prime à tous les histrioniques mythomanes et paranoïaques (par exemple, Jean R.).
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François Fillon contre les fonctionnaires de France Télécom: où sont VRAIMENT les compétences?

 

 

La libéralisation du marché des télécommunications s'est cependant faite au prix d'une casse humaine sans précédent : depuis 1998, les opérateurs télécoms ont détruit 38 000 emplois directs. Ce n'est pas fini : chez Orange, 10 000 suppressions d'emplois supplémentaires sont d'ores et déjà prévues pour les 3 années qui viennent, à la faveur des départs en retraite qui ne seront pas remplacés.

L'arrivée de Free Mobile en 2012, dont M. Fillon se félicite également d'avoir été un acteur clef, n'a fait qu'accélérer le mouvement : la prévision de l'économiste Bruno Deffains au lancement du 4ème opérateur mobile, qui prévoyait une destruction nette de 55 000 emplois en deux ans sur l'ensemble de la filière, s'est malheureusement réalisée.

Les réseaux de distribution indépendants, tels The Phone House, ont mis la clef sous la porte, ayant perdu leurs contrats avec Orange, Bouygues Telecom et SFR.

Dans les centres d'appels, la pression sur les prix a accéléré les délocalisations, et les pertes d'emplois dans les centres d'appels français se chiffrent entre 4 et 7000 selon les sources. Il est vrai qu'aucun gouvernement, pas plus ceux de M. Fillon que les autres, n'a assumé les responsabilités qui lui sont dévolues par le Code des Télécommunications (article L32-1) sur le développement de l'emploi, par exemple en imposant la localisation des emplois en France ou en Europe lors des attributions de licences mobiles.

Au final, l'arrivée de Free Mobile aura été ... globalement négative pour la collectivité, selon deux autres économistes : un an après le lancement du 4ème opérateur mobile, ils estiment que la perte annuelle pour le budget de l'État s'élève à un demi-milliard d'euros.

 

La fRance :facepalm:

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