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Faire et défaire - François Fillon, candidat de la drouate


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Il est certain que faire supporter à la collectivité le coût d'une consommation de médicaments n'ayant aucun effet ou seulement un effet placébo est proprement scandaleux!

C'est surtout pouvoir choisir son niveau de garantie. J'aimerais une assurance moins chère avec par exemple une franchise de 300 euros de soin et je paierai la bobologie de ma poche.

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Ce qui a choqué autour de moi (d'après ce qu'ils me disent vu que moi je ne l'ai pas regardé), c'est qu'il va toucher à la sécu.

Un entourage pas spécialement étatiste (enfin pour la France) et plutôt pro fillon avant le débat.

C'est le passage qui a été traduit comme ça par les journalistes:

" Comme pour le reste de son programme économique, François Fillon veut donner un tournant radicalement libéral à notre système de santé. Le député de Paris veut ainsi instaurer une distinction dans les remboursements : avec lui, les traitements des maladies rares et de longue durée continueront à être remboursés de la même manière par la Sécurité sociale, mais "le reste" sera à la charge des complémentaires santés privées. Pour éviter que celles-ci fassent bondir leur prix, François Fillon propose la création d’une "agence de contrôle et de régulation de l’assurance de santé privée"."

Là pour le coup, comme truc clivant, il est bon.

 

   Mais propose t il d'abaisser les charges en face ? C'est à dire est ce que le RDS et la CSG, au départ présentées comme "temporaires et d'un taux insgnifiant", vont elles disparaître ? Sinon on reste dans le schéma classique d'un fail étatique : on paye de plus en plus pour de moins en moins de services rendus. Donc le discours devrait plutôt être orienté sur la disparition de la CSG par exemple et ensuite de dire que cela implique des changements dans la nature des services rendus par la sécu. C'est plus défendable dans ce sens (pour la même réforme hein, je parle uniquement de com').

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Mais propose t il d'abaisser les charges en face ? C'est à dire est ce que le RDS et la CSG, au départ présentées comme "temporaires et d'un taux insgnifiant", vont elles disparaître ? Sinon on reste dans le schéma classique d'un fail étatique : on paye de plus en plus pour de moins en moins de services rendus. Donc le discours devrait plutôt être orienté sur la disparition de la CSG par exemple et ensuite de dire que cela implique des changements dans la nature des services rendus par la sécu. C'est plus défendable dans ce sens (pour la même réforme hein, je parle uniquement de com').

C'est son erreur, il n'a meme pas parle de salaire complet.
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François Fillon gagnera la primaire.

Et ensuite, il pourrait bien remporter la présidentielle. Remettre la France sur les rails, c'est un vrai programme qui peut susciter de l'engouement. À côté de lui, les autres sont tous des petits profiteurs qui voient la présidence comme un manège sur lequel ils espèrent monter faire un tour ou deux. Les périodes de Sarkozy et Hollande ont été terribles de petitesses.

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Probabilite que le plan de Fillon pour redresser la France reussisse : 10%

Probabilite que les francais soient degoutes pour 30 ans du liberalisme : 90%

En 2016, la France est un pays riche avec une infrastructure moderne et des travailleurs bien formés, tout cela en dépit d'une organisation socialiste dirigée par des bureaucrates dotés d'administrations tentaculaires qui régulent jusque les détecteurs d'incendies dans nos foyers. La même richesse, les mêmes infrastructures et les même travailleurs, mais avec moins d'administratif et plus de liberté ? S'il applique ne serait-ce que la moitié des mesures sur lesquelles il fait campagne, la réussite sera au contraire rapide et éclatante.

Quand au fait que les Français pourraient être dégoûtés du libéralisme, nous n'avons rien à perdre.

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Probabilite que le plan de Fillon pour redresser la France reussisse : 10%

Probabilite que les francais soient degoutes pour 30 ans du liberalisme : 90%

 

 Comme je l'ai déjà dit, c'est la dernière chance pour la France de faire quelques réformes et d'arranger sa situation économique. 

 

 Si Fillon loupe son tir - ce qui est fort probable bien sûr -, la gauche reviendra en force en 2022. On pourrait même se retrouver avec un duel Mélenchon-Lepen... Et en 2027, j'en parle même pas. 

 

 Bon après, on peut souhaiter précipiter les choses. Mais bon. 

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En 2016, la France est un pays riche avec une infrastructure moderne et des travailleurs bien formés, tout cela en dépit d'une organisation socialiste dirigée par des bureaucrates dotés d'administrations tentaculaires qui régulent jusque les détecteurs d'incendies dans nos foyers. La même richesse, les mêmes infrastructures et les même travailleurs, mais avec moins d'administratif et plus de liberté ? S'il applique ne serait-ce que la moitié des mesures sur lesquelles il fait campagne, la réussite sera au contraire rapide et éclatante.

Quand au fait que les Français pourraient être dégoûtés du libéralisme, nous n'avons rien à perdre.

Exactement, qui ne tente rien n'a rien. Les libéraux français ont peur de l'échec, tétanisés ils deviennent juppeistes, pire ils virent chez Rama Yade.
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Louis XVIII, ce libéral.

Charles X, cet anarcho-capitaliste.

Non, il y a un cheminement depuis 1789 avec des hauts et des bas, des coups d'Etat et des révolutions, qui vont amener globalement le XIXe siècle a être le siècle le plus libéral.

Certains voient Napoleon III d 'autres la 3e république comme l'aboutissement de ce processus.

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Non, il y a un cheminement depuis 1789 avec des hauts et des bas, des coups d'Etat et des révolutions, qui vont amener globalement le XIXe siècle a être le siècle le plus libéral.

 

Oui, plutôt dans la seconde partie du XIXème siècle. Après des massacres, des guerres, des décennies de gouvernement réactionnaire etc.

Si possible, je préférerais une voie n'impliquant ni ma mort ou celle de mes proches, ni que je doive tenir jusqu'à 90 ans pour voir une vague éclaircie.

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Oui, plutôt dans la seconde partie du XIXème siècle. Après des massacres, des guerres, des décennies de gouvernement réactionnaire etc.

Si possible, je préférerais une voie n'impliquant ni ma mort ou celle de mes proches, ni que je doive tenir jusqu'à 90 ans pour voir une vague éclaircie.

Faut se replacer dans le contexte hein, des moeurs plus violentes...avant 1789 c'est vrai qu'on a connu des siècles de paix...
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Je préviens de suite, je n'ai pas regardé le débat hier soir à la télé.

 

J'ai allumé la télé sur le moment où il parle de débureaucratiser la santé

Il me semble avoir entendu "alléger le poids de l'administration pour encourager l'initiative privée" a un moment

 

Wow

Ce qui a choqué autour de moi (d'après ce qu'ils me disent vu que moi je ne l'ai pas regardé), c'est qu'il va toucher à la sécu.
Un entourage pas spécialement étatiste (enfin pour la France) et plutôt pro fillon avant le débat.

C'est le passage qui a été traduit comme ça par les journalistes:

" Comme pour le reste de son programme économique, François Fillon veut donner un tournant radicalement libéral à notre système de santé. Le député de Paris veut ainsi instaurer une distinction dans les remboursements : avec lui, les traitements des maladies rares et de longue durée continueront à être remboursés de la même manière par la Sécurité sociale, mais "le reste" sera à la charge des complémentaires santés privées. Pour éviter que celles-ci fassent bondir leur prix, François Fillon propose la création d’une "agence de contrôle et de régulation de l’assurance de santé privée"."

Là pour le coup, comme truc clivant, il est bon.

 

Encore une fois, il y a des choses qui me dérangent vraiment dans son programme.

Alléger le poids de l'administration, déconstruire des institutions étatiques, remettre en question le modèle social français, etc... On est d'accord, ce sont de bonnes idées qui trouveraient leur place dans un programme libéral.

Sauf que normalement, dans un soucis de cohérence qui nous est propre (comprendre, "à nous les purs" :mrgreen: ) on s'attend à ce que lorsque l'État recule, quelqu'un avance pour prendre sa place, tout seul, sans qu'on ait besoin de l'appâter avec des subventions ou bien de le pousser à grands coups de pique fiscale. L'arbitraire et le coercitif doivent laisser place à plus de liberté, blablabla, le marché c'est génial, blablabla...

Mais est-ce que Fillon applique bien cette logique ? Pour la première étape, on peut estimer que oui mais pour le reste ?

Je n'ai pas l'impression. Je ne connais pas par cœur le programme de Fillon, corrigez moi si je me trompe. Et je trouve cet exemple de la santé assez symptomatique : il ne faut pas qu'on se retrouve avec moins d'État d'un côté (la Sécu) mais plus d'un autre ("l'agence de contrôle et régulation de l'assurance santé privée" ?!). Elle est où la concurrence, l’innovation, l'initiative privée ? Il a l'intention de s'attaquer à ça également ?

Je me répète mais si on s'arrête à mi-chemin, si le travail est mal fait, je ne suis pas sûr qu'on obtienne des résultats satisfaisants et ça va encore être la faute au mibéralisme. Après, c'est vrai qu'on a rien à perdre, au point où on en est... :icon_neutral:

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Je préviens de suite, je n'ai pas regardé le débat hier soir à la télé.

 

 

Encore une fois, il y a des choses qui me dérangent vraiment dans son programme.

Alléger le poids de l'administration, déconstruire des institutions étatiques, remettre en question le modèle social français, etc... On est d'accord, ce sont de bonnes idées qui trouveraient leur place dans un programme libéral.

Sauf que normalement, dans un soucis de cohérence qui nous est propre (comprendre, "à nous les purs" :mrgreen: ) on s'attend à ce que lorsque l'État recule, quelqu'un avance pour prendre sa place, tout seul, sans qu'on ait besoin de l'appâter avec des subventions ou bien de le pousser à grands coups de pique fiscale. L'arbitraire et le coercitif doivent laisser place à plus de liberté, blablabla, le marché c'est génial, blablabla...

Mais est-ce que Fillon applique bien cette logique ? Pour la première étape, on peut estimer que oui mais pour le reste ?

Je n'ai pas l'impression. Je ne connais pas par cœur le programme de Fillon, corrigez moi si je me trompe. Et je trouve cet exemple de la santé assez symptomatique : il ne faut pas qu'on se retrouve avec moins d'État d'un côté (la Sécu) mais plus d'un autre ("l'agence de contrôle et régulation de l'assurance santé privée" ?!). Elle est où la concurrence, l’innovation, l'initiative privée ? Il a l'intention de s'attaquer à ça également ?

Je me répète mais si on s'arrête à mi-chemin, si le travail est mal fait, je ne suis pas sûr qu'on obtienne des résultats satisfaisants et ça va encore être la faute au mibéralisme. Après, c'est vrai qu'on a rien à perdre, au point où on en est... :icon_neutral:

Le probleme n'est pas que tu n'aies pas vu le debat, mais que tu n'aies pas lu les echanges sur ce thread depuis lundi...
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Faut se replacer dans le contexte hein, des moeurs plus violentes...avant 1789 c'est vrai qu'on a connu des siècles de paix...

 

 

Je préviens de suite, je n'ai pas regardé le débat hier soir à la télé.

 

 

Encore une fois, il y a des choses qui me dérangent vraiment dans son programme.

Alléger le poids de l'administration, déconstruire des institutions étatiques, remettre en question le modèle social français, etc... On est d'accord, ce sont de bonnes idées qui trouveraient leur place dans un programme libéral.

Sauf que normalement, dans un soucis de cohérence qui nous est propre (comprendre, "à nous les purs" :mrgreen: ) on s'attend à ce que lorsque l'État recule, quelqu'un avance pour prendre sa place, tout seul, sans qu'on ait besoin de l'appâter avec des subventions ou bien de le pousser à grands coups de pique fiscale. L'arbitraire et le coercitif doivent laisser place à plus de liberté, blablabla, le marché c'est génial, blablabla...

Mais est-ce que Fillon applique bien cette logique ? Pour la première étape, on peut estimer que oui mais pour le reste ?

Je n'ai pas l'impression. Je ne connais pas par cœur le programme de Fillon, corrigez moi si je me trompe. Et je trouve cet exemple de la santé assez symptomatique : il ne faut pas qu'on se retrouve avec moins d'État d'un côté (la Sécu) mais plus d'un autre ("l'agence de contrôle et régulation de l'assurance santé privée" ?!). Elle est où la concurrence, l’innovation, l'initiative privée ? Il a l'intention de s'attaquer à ça également ?

Je me répète mais si on s'arrête à mi-chemin, si le travail est mal fait, je ne suis pas sûr qu'on obtienne des résultats satisfaisants et ça va encore être la faute au mibéralisme. Après, c'est vrai qu'on a rien à perdre, au point où on en est... :icon_neutral:

 

On parle d'un candidat des Républicains, hein. On adapte notre niveau d'exigence en conséquence. Si c'était José qui parlait, bien sûr qu'on serait plus scrupuleux sur ces détails.

Mais un candidat du parti socialiste de droite qui prend pour axe la lutte contre l'Etat (car il s'agit, dans certains secteurs, de ça), c'est un signe fort. Est-il sincère ou pas? Peu importe, au fond. Peut-être qu'il veut juste vendre sa soupe. Mais je trouve rassurant qu'un cynique puisse considérer que la soupe libérale puisse attirer.

 

Faut se replacer dans le contexte hein, des moeurs plus violentes...avant 1789 c'est vrai qu'on a connu des siècles de paix...

 

La faillite de l'Etat français ne pourra qu'aboutir à un grand niveau de violence et à des réactions (nationalistes ou bolchévisantes) très fortes. L'antilibéralisme est trop profondément ancré, là maintenant, pour espérer qu'une faillite puisse conduire à autre chose qu'une poussée d'antilibéralisme.

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Je ne me souviens pas d'une seul élection présidentielle qui n'ait pas connu de moment Godwin concernant les candidats de droite. Pavlov ce grand penseur.

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La faillite de l'Etat français ne pourra qu'aboutir à un grand niveau de violence et à des réactions (nationalistes ou bolchévisantes) très fortes. L'antilibéralisme est trop profondément ancré, là maintenant, pour espérer qu'une faillite puisse conduire à autre chose qu'une poussée d'antilibéralisme.

J'observe que certaines idées qui vont dans le bon sens séduisent chez les gens à propos de Macron et Fillon. L'anti-liberalisme n'est peut-être plus si ancré que cela.
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