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Révoltes paysannes (en France et en Europe)


Freezbee

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2 hours ago, Adrian said:

 

Notre premier produit intellectuel d'exportation : l'étatisme.

Mais l'Europe c'est bien hein il faut pas la supprimer hein ça permet pas du tout à la France d'exporter toutes ses idées à la con pour ruiner des centaines de millions de gens hein.

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Il y a 1 heure, cedric.org a dit :

Mais l'Europe c'est bien hein il faut pas la supprimer hein ça permet pas du tout à la France d'exporter toutes ses idées à la con pour ruiner des centaines de millions de gens hein.

Hahaha bien vu, on se demande si la France serait plus libérale avec ou sans l'Europe mais on ne s'est pas demandé si l'Europe ne sera pas plus libérale sans la France. Égoïstes !

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25 minutes ago, Jean_Karim said:

Hahaha bien vu, on se demande si la France serait plus libérale avec ou sans l'Europe mais on ne s'est pas demandé si l'Europe ne sera pas plus libérale sans la France. Égoïstes !

Hé du point de vue d'un français une harmonisation fiscale européenne c'est plus intéressant que pour un irlandais 😛

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Ackchyually le kolkhoze à la base c'est une coopérative agricole. Là le mec propose en fait de transformer directement les agriculteurs en sovkhozniks.

 

Ceci dit, si l'on considère que les subventions représentent environ 75% en moyenne du revenu des exploitants. Son rêve est déjà au trois-quart réalisé. 

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La Confédération paysanne approuve ce projet et propose aussi la sécurité sociale de l'alimentation

Avec l'écriture inclusive qui va bien, annonciatrice de belles inepties

 

la Confédération paysanne propose le projet politique de la socialisation de l'alimentation. Il consiste à  mettre en place une politique basée sur l'application du droit à l'alimentation [1]. Ce projet propose un accès universel à une alimentation choisie par les citoyen·nes et qui rémunèrent les paysan.ne.s qui la produisent, via un système de conventionnement.

La sécurité sociale de l'alimentation permettrait de sécuriser un budget alimentaire pour chacune grâce à une cotisation sociale prélevée à tous sur le principe du fonctionnement de la sécurité sociale aujourd'hui. 

Pour nous paysan.ne.s, ce projet est intéressant car il nous permet de poursuivre notre travail syndical sur le revenu en partant de la demande des consommateurs.ices. C'est aussi l'occasion de porter un projet de politique agricole et alimentaire qui répond au problème systémique du recours à l'aide alimentaire.

Le projet de sécurité sociale de l'alimentation, c'est donc un outil qui permettrait d'assurer à la fois le droit à l'alimentation pour tout le monde et pour nous, producteurs et productrices, le moyen de vivre correctement de notre métier.

 

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Belgique : Les manifestations d’agriculteurs gagnent la Belgique

 

Situation

 

Citation

Les agriculteurs wallons ont protesté ce week-end dans le cadre de l’opération Trop is te veel (Trop c’est trop), menée par la Fédération wallonne de l’Agriculture (FWA), pour dénoncer la situation « étouffante » dans laquelle ils se trouvent aujourd’hui.

 

Le slogan français « On marche sur la tête ! » a été repris par les Belges, qui ont également retourné les panneaux à l’entrée de certaines villes.

 

Citation

Dans les prochains jours, les agriculteurs flamands devraient emboîter le pas, tandis que les Wallons continueront leurs actions durant la semaine en visant, entre autres, des sites agro-industriels.

 

Jeudi (1er février), les agriculteurs sont attendus à Bruxelles, selon Europe 1, où un sommet extraordinaire du Conseil européen aura lieu.

 

Revendications

 

Citation

En Belgique, les agriculteurs demandent, comme ailleurs en Europe, un revenu décent, puisqu’ils sont confrontés à une hausse des coûts de production, mais à une baisse des prix de leurs produits. Une situation qui n’est pas viable économiquement et n’incite pas les jeunes à se lancer dans le métier.

Ils demandent donc des législations qui permettraient au secteur d’être « réellement durable économiquement, environnementalement et socialement », comme on peut le lire dans un communiqué de la FWA.

 

En outre, ils dénoncent une surcharge administrative en raison des politiques environnementales européennes, mais également la complexité de celles-ci.

Le syndicat agricole insiste sur l’urgence « d’obtenir une réelle simplification administrative et de permettre à nos agriculteurs de non seulement retrouver le goût du métier, mais également de travailler plus durablement encore ».

 

Les agriculteurs souhaitent une révision « profonde » de la Politique agricole commune (PAC), ainsi qu’une « évaluation économique, environnementale et sociale par la Commission européenne de l’impact de toutes les législations et contraintes qu’elle a imposé au secteur ces dernières années ». Selon les agriculteurs, le budget de la PAC devrait compenser toutes ces contraintes et être augmenté et indexé en fonction de l’inflation.

 

Parallèlement à cela, ils fustigent des accords tels que le Mercosur, qui fait un peu plus peser le doute sur leur avenir. En effet, les agriculteurs déplorent le fait que l’UE importe des produits ne respectant pas les mêmes normes qu’ils doivent eux-même respecter en vertu de la législation européenne.

 

La FWA demande donc « l’interdiction d’importer chez nous des productions venant d’agricultures que nous ne voulons pas en Europe ainsi que des produits que nous produisons déjà sur notre territoire » et des « clauses miroirs non négociables » et obligatoires.

 

L’accès à la terre et la transmission des exploitations agricoles est un autre point soulevé. Dans son communiqué, la FWA insiste sur « l’importance de travailler sur le renouvellement des générations en agriculture », un problème en Belgique mais également dans d’autres États membres, tels que la France.

 

Et la situation est critique car, comme le rappelle la Fédération des jeunes agriculteurs (FJA), citée par Belga, « l’âge moyen du chef d’exploitation est de 55 ans, seul un exploitant de 50 ans et plus sur cinq déclare avoir un successeur, et 40 % savent déjà qu’ils n’en auront pas ».

 

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Pologne : Les agriculteurs polonais se mobilisent contre le Green Deal et les importations de produits ukrainiens

 

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Les agriculteurs polonais sont descendus dans les rues à travers le pays pour protester contre le Green Deal européen, les politiques de l’UE qui nuisent à l’agriculture locale et l’afflux de produits alimentaires ukrainiens. Le ministre adjoint de l’Agriculture, Stefan Krajewski, a déclaré qu’il s’agissait de manifestations visant Bruxelles, et non Varsovie.

 

Les agriculteurs polonais demandent notamment le rétablissement des restrictions imposées à l’Ukraine en matière de commerce afin d’empêcher la production alimentaire ukrainienne d’inonder le marché polonais. Les manifestants s’opposent également aux mesures du Pacte vert pour l’UE (Green Deal) qui restreignent leur activité.

 

Citation

« Cela remet en question la rentabilité et la compétitivité de la production fruitière », a déclaré M. Maliszewski, qui est également député du Parti populaire polonais (PSL, Parti populaire européen) et appartient à la large coalition au pouvoir.

 

En ce qui concerne les conséquences des restrictions liées aux engrais, il a déclaré que les vergers sont généralement établis sur des sols légers qui nécessitent une fertilisation constante. M. Maliszewski a insisté sur le fait que la réduction de l’utilisation d’engrais entraînerait une baisse des rendements, ce qui affecterait considérablement la rentabilité de la production.

 

Des inquiétudes similaires ont été exprimées par une productrice de pommes de la région centrale de Mazovie, qui a déclaré à Euractiv que les conséquences négatives du Green Deal affecteront directement l’ensemble du pays et pas seulement le secteur agricole.

 

« La réduction de l’utilisation des produits phytosanitaires et des engrais entraînerait une augmentation des coûts de production et se traduirait par une hausse des prix des denrées alimentaires. »

 

En conséquence, les produits agroalimentaires importés de l’étranger seront moins chers et de moindre qualité, affirme l’agricultrice, qui a préféré garder l’anonymat.

En outre, de nombreuses exploitations ne seront pas en mesure d’adapter leur production aux nouvelles normes renforcées et devront abandonner la production, a-t-elle ajouté.

 

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Roumanie : Roumanie : accord avec les agriculteurs après 6 jours de manifestations

 

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Le gouvernement s’est engagé à subventionner entièrement toutes les accises agricoles jusqu’en 2026 et à adopter rapidement des réglementations en matière de prêts à taux d’intérêt bonifiés.

 

Citation

Le gouvernement a également accepté les demandes de compensation des pertes causées par les importations massives en provenance de l’Ukraine. Les mesures comprennent un étiquetage distinct des produits ukrainiens, notamment les céréales, et un contrôle des cachets électroniques dans le port de Constanța.

 

Citation

Les États membres de l’Est de l’UE demandent à Bruxelles d’imposer des taxes sur les importations de céréales ukrainiennes, affirmant qu’il s’agit de concurrence déloyale, a déclaré lundi le ministère hongrois de l’Agriculture.

 

Dans une lettre conjointe des ministères de l’Agriculture de la Hongrie, de la Bulgarie, de la Pologne, de la Roumanie et de la Slovaquie adressée à la Commission européenne, on peut lire que les produits agricoles bon marché en provenance de l’Ukraine empiètent sur les marchés d’exportation de ces pays, rapporte Reuters.

 

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Allemagne : Allemagne : le pouvoir de l’industrie agroalimentaire sera passé à la loupe

 

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Dès décembre, les annonces des réductions de subventions prévues pour les véhicules et le carburant agricoles ont déclenché des manifestations en Allemagne. Si le gouvernement fédéral reste déterminé à supprimer progressivement les subventions pour le carburant agricole, il s’efforce en parallèle de trouver d’autres moyens pour améliorer la situation économique des agriculteurs.

 

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Irlande : Irish farmers set to join European demonstrations

 

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Irish farmers are also unhappy with the situation for their sector, Cathal MacCarthy, media director for the Irish Creamery Milk Suppliers Association, told Euractiv.

 

“There’s a general dissatisfaction with the level of environmental regulation that is being heaped on farmers, the low margins, and (the) resulting low income the farmers have been suffering from for a very long time now.”

 

Citation

Another point of contention is the EU’s agreement with Mercosur member countries in South America, which would lower trade barriers between the blocs.

 

“The idea that the EU would heap environmental regulations on its own farmers but conclude an agreement with South American countries to export nearly 100,000 tonnes of beef tariff-free … is unacceptable and absurd,” MacCarthy said.

 

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Portugal : Tractor-driving Portuguese farmers block roads to Spain as protests grow

 

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"Farmers have been very badly treated in the last few years in Portugal," said Jose Martins, a farmer protesting in Caia, citing cuts in subsidies. "I don’t think this is the way to deal with people, farmers are a very strong force in this country."


Farmers have been complaining that the government was reducing aid to organic and mixed farming.

 

Citation
Still, the country's largest farmers' confederation CAP decided not to take part in any protests.

 

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Italie : 'No Farmers, No Future', Italian Protesters Warn

 

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They have yet to reach the levels of demonstrations in France, Germany or Belgium but the numbers and frequency of protests are growing.

 

Citation

Their demands vary, from European Union regulations to the impact of inflation and taxes on their products.

 

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il y a 6 minutes, Marlenus a dit :

Son revenu minimum, cela revient à une fonctionnarisation des petits agriculteurs.

Oui,  c'est idiot, mais ce n'est pas ce délire de sécu de l'alimentation sur le modèle de la sécurité sociale 

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Il y a 21 heures, Adrian a dit :

 

 

Il y a 20 heures, Bisounours a dit :

La Confédération paysanne approuve ce projet et propose aussi la sécurité sociale de l'alimentation

Avec l'écriture inclusive qui va bien, annonciatrice de belles inepties

 

la Confédération paysanne propose le projet politique de la socialisation de l'alimentation. Il consiste à  mettre en place une politique basée sur l'application du droit à l'alimentation [1]. Ce projet propose un accès universel à une alimentation choisie par les citoyen·nes et qui rémunèrent les paysan.ne.s qui la produisent, via un système de conventionnement.

La sécurité sociale de l'alimentation permettrait de sécuriser un budget alimentaire pour chacune grâce à une cotisation sociale prélevée à tous sur le principe du fonctionnement de la sécurité sociale aujourd'hui. 

Pour nous paysan.ne.s, ce projet est intéressant car il nous permet de poursuivre notre travail syndical sur le revenu en partant de la demande des consommateurs.ices. C'est aussi l'occasion de porter un projet de politique agricole et alimentaire qui répond au problème systémique du recours à l'aide alimentaire.

Le projet de sécurité sociale de l'alimentation, c'est donc un outil qui permettrait d'assurer à la fois le droit à l'alimentation pour tout le monde et pour nous, producteurs et productrices, le moyen de vivre correctement de notre métier.

 

 

Vont-ils réellement réussir à produire une famine en Europe ? Incroyable.

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Il y a une mesure qui me semble particulièrement critiquable, c'est les fameux 4 % de jachère. Cette mesure me semble doublement absurde.

 

Premier point L'objectif de la mesure consiste dans la protection de la biodiversité. Mais la surface "forestière" de la France par exemple (non agricole et non aménagée) représente environ 30 % du territoire (c'est l'ordre de grandeur, je n'ai pas vérifié les chiffres). Si la surface agricole représente elle-même 30 % du territoire, ces 4 % vont représenter 1,2 % du territoire qui s'ajouteront au 30 % de biodiversité. Là où je trouve que c'est absurde, c'est que si tu t'intéresses à la biodiversité, ce qui compte c'est le résultat global et non ce que tu ajoutes. 

Ex soit un pays A consacrant 10 % de sa surface à la forêt et à la biodiversité, et 10 % à l'agriculture, alors on demandera à ce pays A d'ajouter 0,4 % de biodiversité au 10 % précédent.

Soit un pays B consacrant déjà 50 % de sa surface à la biodiversité et 30 % à l'agriculture, ce pays devra ajouter 1,2 % de sa surface à la biodiversité. On demande à celui qui en fait le plus d'en faire encore plus. 

 

Evidemment si l'on devait fixer des objectifs de ce type à chaque pays, il faudrait tenir compte des densités de population.

 

Deuxième point : s'il y a un intérêt commun de l'ensemble de la population à préserver la biodiversité, c'est l'ensemble de la population qui devrait le payer. Il faudrait alors créer un impôt permettant d'acheter aux agriculteurs 4 % de la surface qu'ils utilisent afin de consacrer ces surfaces à la biodiversité. Un impôt réparti sur tous est préférable à un impôt réparti sur une seule catégorie de population. 

 

Cela va sans dire mais va encore mieux en le disant, l'objectif de consacrer davantage de surface à la biodiversité n'a rien d'évident par lui-même.

 

 

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18 hours ago, Freezbee said:

Mouais.

 

Mon frère, agriculteur, a une vision et qu'après réflexion je partage.

 

La France ne peut pas concurrencer les pays à bas coûts.

Même si tu abaisses tes normes au niveau des pays les plus laxistes, ils ont des coûts de reviens que ne pourrons jamais avoir les agriculteurs français.

A partir de là, il y a 2 modèles possibles pour l'agriculture française, qui d'ailleurs peuvent/doivent cohabiter:

-Un modèle circuit court. Ce qui permet de squeezer pas mal de coûts et à l'avantage de faire vivre un bassin.

-Un modèle de produit de qualité voire de luxe, plus cher mais tu sais pourquoi.

 

Par contre le modèle productiviste à fond sur du moyen/bas de gamme cela est voué à l'échec. Cela ne tiens que par des subventions à gogo et des trucs du style souveraineté alimentaire.

D'ailleurs faut oublier le principe de souveraineté alimentaire. On ne peut pas nourrir à prix correct (enfin ce qu'actuellement on appelle prix correct) la population française avec les coûts de production française.

 

 

 

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C’est qui les pays à bas coût qu’on ne peut pas concurrencer ?

Il y a désormais tellement peu de main d’œuvre dans l’agriculture et quand c’est nécessaire, la main d’oeuvre à bas coût peut être importée. À un moment, en payer un salaire plus élevé et à un agriculteur français et payer le transport, il y a un arbitrage qui se fait au profit de l’agriculteur français. 
L’idée que la Beauce ou la plaine de Champagne ne sont pas compétitives, j’en doute fortement. Si on parle de faire du riz en Camargue alors effectivement. 

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il y a une heure, Marlenus a dit :

A partir de là, il y a 2 modèles possibles pour l'agriculture française, qui d'ailleurs peuvent/doivent cohabiter:

-Un modèle circuit court. Ce qui permet de squeezer pas mal de coûts et à l'avantage de faire vivre un bassin.

-Un modèle de produit de qualité voire de luxe, plus cher mais tu sais pourquoi.

 

Par contre le modèle productiviste à fond sur du moyen/bas de gamme cela est voué à l'échec.

Quiconque a ne serait-ce qu'entendu parler de Michael Porter se rallierait sans doute à la même conclusion. (Bonus track, il faut pendre les bureaucrates du Ministère et de Bruxelles pour leur trouver une utilité en tant qu'engrais.

 

:fleur: Je précise que ces propos sont purement métaphoriques et que je n'appelle pas au meurtre d'êtres humains dotés d'une âme et dont la dignité mérite le respect. :fleur:

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26 minutes ago, Tramp said:

C’est qui les pays à bas coût qu’on ne peut pas concurrencer ?

Il y a désormais tellement peu de main d’œuvre dans l’agriculture et quand c’est nécessaire, la main d’oeuvre à bas coût peut être importée. À un moment, en payer un salaire plus élevé et à un agriculteur français et payer le transport, il y a un arbitrage qui se fait au profit de l’agriculteur français. 
L’idée que la Beauce ou la plaine de Champagne ne sont pas compétitives, j’en doute fortement. Si on parle de faire du riz en Camargue alors effectivement. 

 

Dire qu'il n'y a quasiment pas de main d'oeuvre dans l'agriculture dépend beaucoup de quoi tu parles.

Ce n'est pas pour rien que des pays  comme l'Italie, l'Espagne et la France acheminent en masse des travailleurs agricoles de pays pauvres, c'est bien car les besoins sont encore là.

Et non, elle n'est pas à bas coût. La France n'est pas assez libérale pour accepter que les travailleurs saisonniers soient payés comme ils le sont dans leur pays d'origine et croire qu'elle va le devenir c'est un peu prendre un pari énorme sur l'avenir quand tu es agriculteur.

Si les agriculteurs se tournent vers la main d'oeuvre étrangère ce n'est pas car elle est moins chère, c'est car ils n'ont pas le choix.

Après tu as les méthodes de la mafia italienne, oui. Mais bon, je les sors de ma réflexion.

 

Maintenant, oui, tu as sans doute des exceptions dans les cultures ou on peut produire en masse et être compétitif par rapport à l'Ukraine ou au Maroc, je ne suis pas spécialiste.

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14 minutes ago, Marlenus said:

Maintenant, oui, tu as sans doute des exceptions dans les cultures ou on peut produire en masse et être compétitif par rapport à l'Ukraine ou au Maroc, je ne suis pas spécialiste.

 

Plutôt que des exceptions, je parlerais d'une grande diversité de métiers différents: éleveur, céréalier, maraîcher, viticulteur, pomiculteur... les modèles économiques et les marchés sont très différents.

En fait l'agriculture c'est comme le reste de l'économie.  Il y a certaines productions pour lesquelles la France a des avantages comparatifs énormes (les terres céréalières très productives, les grands crus...) et d'autres où ce n'est pas le cas.

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Un copain d'enfance à repris la ferme de ses parents, une laiterie de 80 vaches. Il a tout passé en bio et fait aussi du fromage et des yaourts. Ils sont excellents et ça marche bien mieux que le combo subvention/coopérative vente à perte. C'est évident que dans un pays comme la France, le modèle intensif, produire de la merde à bas coût ne peut pas être compétitif.

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