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Guerre civile culture, IDW, SJW & co


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Just now, Vilfredo said:

le problème c'est surtout que c'est super moche. on dirait jared leto

Oui enfin pour quelque chose fait en 2024 c'est limite moins pire que ceux a quoi on pourrait s'attendre. Et moins polémique, imaginons un Jésus avec la gueule d'un palestinien (cela s'est déjà fait).

 

 

Sinon visiblement le modèle est son fils.

 

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Le 08/01/2024 à 11:34, Tramp a dit :

La droite c’est la gauche d’il y a 20 ans. Encore 15 ans et ils vont défendre l’intersectionnalite. 

 

En faisant comprendre à tout le monde que la gauche n'a jamais vraiment défendu l'intersectionnalité, qui est avant tout un combat de droite.

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9 minutes ago, Bisounours said:

On a évité le pire... c'est rassurant 

Dans la peinture moderne, j'avoue que mon côté vieux con fait que je trouve que c'est déjà beaucoup.

Peu d'artiste peintre du XXème (j'arrive pas à en citer du XXIème) ne vont pas me repousser.

 

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Retour des tests standardisés à Dartmouth: https://www.nytimes.com/2024/02/05/briefing/dartmouth-sat.html (université moins connue, mais ça fait partie de l'Ivy League).

 

Sinon, j'apprenais au détour d'un podcast ce week-end que Claudine Gay était aussi la grande inquisitrice qui n'était pas passée loin de réussir à virer Roland Fryer de Harvard. Encore plus bon débarras du coup.

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  • 2 weeks later...

Le gros problème c'est qu'il n'y a pas de définition du wokisme.

 

Or le wokisme, c'est comme le fascisme, c'est sorti à toute les sauces si bien que sans définition on ne sait pas de quoi on parle.

Quand tu vois la politique de De Santis se faire traiter sérieusement de woke par un site français, tu sais que l'on a atteint un certain point de la perte de définition.

 

Donc tant que tu ne le définis pas pour commencer, je ne sais pas de quoi on parle. Chacun en ayant sa définition, je ne connais pas celle de l'auteur.

 

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C'est aussi pertinent et intéressant que la sortie de Chirac sur le communisme et le capitalisme.

 

(et si j'étais d'humeur facétieuse et que je voulais filer la métaphore, je dirais que la remarque de Marlenus s'apparente à "le vrai communisme n'a jamais existé")

  • Nay 1
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il y a 44 minutes, Marlenus a dit :

sans définition on ne sait pas de quoi on parle.

Faux progressisme social basé sur l'acceptation de force du triangle de karpman pour tout sujet de société par l'introduction d'une fausse victime.

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Il y a 2 heures, Bisounours a dit :

Vous en pensez quoi, de l'article du jour qui traite des woke et anti woke ?

 

J'ai un peu de mal avec cette opposition.

J'ai pas répondu.

Mais c'est parce que j'ai du arrêter de lire à la 8eme ligne tellement je comprenais rien.

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Il y a 2 heures, Marlenus a dit :

Le gros problème c'est qu'il n'y a pas de définition du wokisme.

Si. Mais ce ne sont évidemment pas des nourjalistes qui la donneront (ni ne l'emploieront, d'ailleurs).

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2 minutes ago, Calembredaine said:

 

"wokisme" : Idéologie moralisatrice, sectaire, raciste et manichéenne.

 

On notera que la tienne peut très bien s'appliquer à des idéologies de droite et/ou religieuse.

 

Perso j'aime bien:

 idéologie de gauche radicale, qui est structurée en fonction de questions identitaires (liées à la race, mais aussi au genre, à l'orientation sexuelle, etc.)

 

Pour le coup, cela permet d'exclure du wokisme: les idéologies non de gauche, les idéologies basées principalement sur l'écologie (qui pour moi sont un autre problème), etc.

 

Mais au final, comme on a chacun sa définition (on peut voir que celle de Prouïc est encore différent des nôtres), au final pour pouvoir se comprendre quand on parle de wokisme, c'est important de connaitre la définition que l'on utilise.

 

  • Yea 3
  • Huh ? 1
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il y a 6 minutes, Marlenus a dit :

On notera que la tienne peut très bien s'appliquer à des idéologies de droite et/ou religieuse.

 

"wokisme" : Idéologie de gauche, moralisatrice, sectaire, raciste et manichéenne.

 

Et voilà 🙂

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Idéologie puritaine de gauche fondée sur le rejet de l'homme blanc, de la famille hétérosexuelle et de l'héritage occidental chrétien, prônant le transfert de ressources en faveur d'autres groupes.

C'est une idéologie religieuse (et à ce titre incompatible avec un fort engagement religieux qui ne soit pas woke) urbaine et d'origine anglo-saxonne.

  • Yea 1
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Le terme est né en dès les années 1960 aux États-Unis dans les communautés afro-américaines, mais l’idéologie s’impose véritablement en 2013 avec le mouvement américain Black Lives Matter et son slogan « Stay Woke ». Il se développe alors à grande vitesse dans les universités américaines avant de toucher d’autres pays.

 

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On peut aussi le voir comme une tentative de renversement de la hiérarchie. Tout ce qui a été produit par le modèle actuel est associable à la hierarchie humaine , et la vente d'un égalitarisme de résultat amène obligatoirement une réaction opposée: une hiérarchie ou les groupes les plus nombreux (souvent victimisés car oublié de la fameuse justice sociale) sont le plus devant, pas les individus les plus forts. Ergo juste un autre communisme. 

  • Yea 1
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il y a 50 minutes, Calembredaine a dit :

 

"wokisme" : Idéologie de gauche, moralisatrice, sectaire, raciste et manichéenne.

 

Et voilà 🙂

Quand tu commences à revendiquer de te taper une chèvre au nom de l'égalitarisme émotionnel, en regard de son identité de genre , et que c'est parce que la chèvre devient humaine mais l'humain devient chèvre, on est plus vraiment dans la définition que tu proposes. 

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Qui veut une définition du wokisme en quatre mots ? "Gauche postmoderne, identitaire et intersectionnelle", l'essentiel est dedans (y compris, implicitement, le tournant "culturel" de la vision marxiste du monde, ou l'obsession langagière).

  • Yea 4
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Dirais-tu que le mot postmoderne est commun à l'écologie politique actuelle ? (À moins que l'écologie ne soit prémoderne).

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Il y a 1 heure, Boz a dit :

Dirais-tu que le mot postmoderne est commun à l'écologie politique actuelle ? (À moins que l'écologie ne soit prémoderne).

C'est une bonne question. Antimoderne très certainement. Mais par postmoderne, je n'entends pas seulement le rejet de la modernité, mais aussi et avant tout le groupe d'idées selon lesquelles aucune connaissance objective ne serait possible, même de loin, et que toute "réalité" ne serait au fond qu'une construction mentale si ce n'est l'effet d'un jeu de langage ; que le langage lui-même a avant tout pour rôle de protéger voire de masquer les structures de pouvoir réelles ; et autour de ces deux piliers, gravitent les idées de relativisme quasi-absolu (tout se vaut... sauf ce qui émane des ennemis officiels), d'obsession langagière (souvent au mépris des faits eux-mêmes), d'effacement des frontières et des catégories (tout est dans tout et inversement), et de mort à la fois de l'individualité et de l'universalité. 

 

Pour ma part, je prends plutôt l'écologie politique radicale comme une religion concurrente, qui tient davantage du vieux paganisme sacrificateur ; alors que le wokisme est plutôt une forme de calvinisme zombie sans Dieu ni pardon. (Et pour faire bonne mesure, le transhumanisme ne fait que rejouer les vieux débats du christianisme primitif dans ses penchants gnostiques).

  • Yea 3
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Faut quand même une bonne part d'abstraction pour donner à un sectarisme difficilement acceptable le caractère 'religieux' juste par ce que le dieu en question est 10^22 fois plus gros.  Tu me rappelleras la taille de dieu pour que je comprenne :D

Le seul axe religieux qu'on peut donner à l'écologie c'est que c'est une manière d'aborder la peur de la mort pour midwit. Une allégorie pour médiocres de paradis terrestre à atteindre en étant faiseur de bien, ce bien frisant de plus en plus l'offrande. 

Vivement qu'on s'attaque à la galaxie et le dieu trou noir, vu que la lune ... ben c'est déjà fait aussi de part ses tremblements, et le système solaire itou à cause des caca martiens de Persévérance. Etonnant qu'il y a pas de râleur sur les voyagers d'ailleurs.

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J'ai du mal avec les définitions de gauche et droite. La seule que je trouve convenable c'est "gauche : qui plaît à ceux qui se revendiquent de gauche" et réciproquement pour la droite.

 

Le wokisme me paraît être une réaction identitaire, ce n'est pas spécialement de gauche dans l'esprit. (Mais peut être que j'ai loupé un tour de la roue de la hype et que le tribal est de gauche et l'universalisme de droite maintenant ?)

 

De la même façon, j'ai du mal à voir une hyper droitisation de la société comme bon nombre semblent le pointer.

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Une définition qui comprend le terme "postmodernisme" ne peut pas être une très bonne définition...

 

Au delà d'un vague air de famille (qu'elles partagent souvent d'autant plus avec des idées adverses), les différentes thèses "woke" sont réunies par le fait d'être défendue à peu près en même temps par les mêmes personnes, bien plus que par une cohérence globale. Et ces idées ayant chacune leurs propres mérites et leurs propres torts, je pense qu'il vaut mieux les discuter séparément, et que les mettre dans le même panier ne peut qu'appauvrir le débat. Il faut au moins distinguer :

1- l'approche structuraliste/systémique des discriminations, devenant donc toujours des oppressions qui ne se comprennent que de façon holiste, au contraire de l'approche libérale et individualiste. C'est une approche qui est partagée avec les vieux gauchistes -nos ennemis historiques- , que certains se retrouvent à apprécier sous prétexte qu'ils ne sont pas woke, alors qu'ils en partagent le pire vice...

2- l'intersectionnalité, qui se contente d'ajouter quelques facteurs au point précédent.

3- la déconstruction, qui est souvent prise comme équivalente de l'intersectionnalité, mais qui n'en partage que la relative complexité, puisqu'elle revient en fait à saper le fondement de l'approche structuraliste, en refusant le jeu d'oppositions binaires sur lequel elle repose toujours.

4- l'identitarisme, la revendication de "l'identité" (en fait, d'une essence définie par l'appartenance à un groupe, ou à l'intersection de plusieurs groupes) comme donnant des droits, point partagé avec nos pires adversaires de l'autre bord, et qui est encore plus en contradiction avec la déconstruction que tout ce qui précède.

 

La mauvaise identification de ces points amène souvent à sauter vers un mal encore pire que celui qu'on fuit... demander aux RH de GM d'embaucher plus de femmes noires chez les managers pour faire plaisir à Crenshaw, et autoriser les gens à emmerder l'administration en faisant n'importe quoi avec la case "sexe" de leur état civil pour faire plaisir à Butler, me semble beaucoup moins liberharam que d'aller s'accoquiner avec les vieilles féministes différentialistes qui demandent des droits spéciaux pour les femmes, ou avec les anciennes de la deuxième vague qui sont farouchement anti-pornographie, anti-prostitution, anti-religion à la fois, etc. 

 

Il y a 2 heures, Rincevent a dit :

Pour ma part, je prends plutôt l'écologie politique radicale comme une religion concurrente, qui tient davantage du vieux paganisme sacrificateur ; alors que le wokisme est plutôt une forme de calvinisme zombie sans Dieu ni pardon. (Et pour faire bonne mesure, le transhumanisme ne fait que rejouer les vieux débats du christianisme primitif dans ses penchants gnostiques).

 

L'écologisme n'est pas plus concurrent du féminisme intersectionnel que ne l'est l'anti-racisme (qui ont tous les deux aussi un paquet d'incompatibilité, d'où l'aporie du cas "Dolezal"). Si on laisse de coté les idées pour regarder la structure sociale du mouvement, il s'agit en fait de trois éléments interdépendants : c'est l'anti-racisme qui fait office de principale base militante (d'où le fait que la plupart des éléments de langage venant de la base en soient issus : "woke", "politiquement correct", "privilège", etc), le féminisme intersectionnel qui sert d'avant-garde révolutionnaire et d'appareil de justification intellectuelle, et l'écologisme qui fourni l'appui institutionnel, notamment en prêtant ses partis politiques comme émissaires.

 

Et derrière son néopaganisme souvent affiché, l'écologisme repose en fait sur un sentiment de culpabilité inné, du à la simple appartenance au genre humain, qui n'est rien d'autre que le péché originel d'Augustin sous stéroïde. Ce sentiment de culpabilité (que l'on conjure en le transformant en une colère sacré contre celui qui prétend pouvoir le refuser) est d'ailleurs sans doute la seule chose qui relie à peu près la totalité du "wokisme". Même l'intersectionalité a en fait beaucoup moins pour effet de créer de super-victime que de rendre tout le monde oppresseur de quelqu'un d'autre (ce qui est vécu avec une grande intensité dans le milieu, où tout le monde doit régulièrement se confesser de jouir de plusieurs privilèges).

Celui qui entre le moins là dedans d'ailleurs est sans doute plutôt l'antiracisme. Il me semble que j'entends beaucoup moins souvent de militant anti-raciste noir s'excuser d'être des hommes que je n'entends de féministes intersectionnelles s'excuser d'être blanches.

  • Yea 2
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il y a une heure, Mégille a dit :

les mettre dans le même panier ne peut qu'appauvrir le débat.

Tiens, j'ai vu passer une attitude woke :D

 

je partage ton avis, mais pas la graine de discorde: Je pense que tu hierarchises pas assez bien la necessité des groupes dans cette idéologie. C'est bien justement un mécanisme typique de ce que dénonce: Catégoriser ne fait que créer des groupes de catégories, puisqu'une catégorie de 1 est souvent passée à la trappe.  Hors justement on ne veut pas rentrer dans les concepts de groupes dont le seul combat et de créer un autre groupe pour contrer la pression du 1er.  Le wokisme est tout au mieux un pluriel de ceux qui veulent appartenir à ce mouvement de pression, se sentant à l'écart seul. Il ne définit jamais l'identité, puisque derrière chaque sous concept ne se manifeste qu'une seule chose: demander au monde d'exister en tant que groupe avant même de savoir pourquoi ca serait nécessaire. 

Avec ce mécanisme, chaque ajout de personne dans un groupe permet de recréer une sous division qui se doit crier d'exister aux yeux des autres, puisqu'il n'existe pas d'individus chez les autres, mais des étiquettes. 

 

C'est la négation totale du concept inverse: je suis le dénominateur commun de tous les groupes dans lequel j'évolue, et à ce titre, je suis donc unique. 

 

Pour le reste de tes points, si tant est qu'il faille les elever au même rang, je dirais juste que c'est une tentative de justifier son être: il faut bien trouver une nouvelle identité, puisque c'est le seul instant ou le groupe n'est pas défini, et donc le seul point d'existence.

 

 

@matthieu_D: la seule chose qui porte à gauche actuellement, c'est l'âge d'une idée, dans 100 ans on pensera certainement que le post post post post modernisme (à 4 rebonds il faut ptet enlever l'étiquette originale moderniste),  c'est d'être un bon chretien old school, sauf que le vieux woke trouvera une rationalité la dedans parce que baiser avec l'IA en s'enfilant des nano probes dans le zgeg , c'est quand même renoncer à à une conception organico-gaïale de humanité. 

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