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Faire et défaire - François Fillon, candidat de la drouate


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Dans le public, les parents ont pris le pouvoir et râlent pour tout. Ils outrepassent la hiérarchie et écrivent directement au rectorat ou à l'inspection académique.

Dans la scolarité de mes 2 gamins au collège/lycée public. Aucune suggestion de parents d'élèves n'a jamais été appliqué en CA.

On (parents d'élèves élus) a eu une fois un petit quelque chose ... après une engueulade monumentale après avoir menacé de déposer plainte à la gendarmerie.

 

Il y a des parents qui obtiennent peut-être des choses pour leur gosse en particulier, de certains profs, mais je n'ai pas de stats.

Les responsables d'établissement ne veulent pas de vague et se rangent derrière les parents. Tous les profs sont démotivés et désabusés.

Dans la scolarité de mes 2 gamins au collège/lycée public. Les resps d'établissements sont terrorisés et à genoux devant les représentants locaux des syndicats de profs qui, à long terme, imposent absolument tout. Et les syndicalistes locaux prennent leurs instructions depuis leur hiérarchie syndicale.

Il y a un petit jeu qui consiste à ce que le directeur ait l'air d'être le chef, et tout le monde y joue. Mais en CA, absolument rien ne se fait sans l'accord des syndicats.

 

Et de ce que j'en sais, c'est partout comme ça.

 

Et je peux vous dire qu'à l'université, c'est à peu près pareil.

 

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A vos époques peut-être. J'ai une amie qui est instit' dans une école privée à Limonest (banlieue ouest lyonnaise pas franchement pauvre) et la tendance est 50/50 d'enfants de bonne famille/enfants turbulents défavorisés exclus du public (parce que oui, un truc que j'ai jamais compris, on peut être exclu du public).

Je dirais 80/20 de mon temps, mais j'étais toujours dans les classes "européennes" où tu avais une certaine sélection sur les notes.

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Gros risque que la sécurité se dégrade, que le chomage augmente et que le percepteur se goinfre encore plus :

Le Monde.fr - François Fillon, se revendiquant « gaulliste et chrétien », annonce trois chantiers prioritaires s’il est élu

Au programme du candidat de la droite à l’élection présidentielle : « la sécurité publique, le travail et la fiscalité ».

http://www.lemonde.fr/election-presidentielle-2017/article/2017/01/03/francois-fillon-se-revendiquant-gaulliste-et-chretien-lancera-trois-chantiers-prioritaires-s-il-est-elu_5057241_4854003.html

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C'est toujours plus ou moins le cas, surtout dans les petites villes où le choix est limité : le public pour les élèves moyens-normaux, le privé pour les semi  cas sociaux ayant besoin de suivi et d'encadrement plus important (petite classe, étude surveillée pour pallier la carence éducative des parents), avec des élèves moyens normaux dont les parents ont choisi le privé pour les mêmes raisons

Pour la catégorie semi cas sociaux, les frais sont souvent pris en charge par les départements, c'est moins cher qu'un placement, et les gamins profitent du chaos familial en rentrant chez eux  :mrgreen:

Enfin, c'est davantage criant au collège du fait de l'obligation scolaire jusqu'à 16 ans qui fait y croupir des jeunes inadaptés

 

Dans les grandes et à Paris c'est vraiment l'inverse.

Les cassos vont dans le public et les bons (dont la plupart auraient également réussi dans le public) dans le privé.

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Ben non, dans les grandes villes, les bons vont dans les grands lycées, en prévision de la prépa, ou dans les franco-allemands.

Il y a des prépa dans le privé.

En fait le privé permet de s'évader de la carte scolaire.

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Dans le public, la carte scolaire peut être contournée en prenant des options "exotiques", par exemple en langues vivantes (chinois) ou mortes (grec ancien).

 

De mon point de vue provincial, l'avantage majeur de l'enseignement privé est l'existence d'une structure managériale, ce qui permet d'avoir un véritable projet d'établissement. Le directeur d'un établissement privé a une réelle autorité. Il recrute les professeurs, donne des directives, peut récompenser ou punir, etc. Cela se ressent très concrètement, ne serait-ce que par la possibilité d'un dialogue constructif entre parents et équipe pédagogique. J'imagine que pour les profs, cela doit également être un plus d'avoir un chef qui a réellement des responsabilités et qui peut s'engager. Bref, plus que la question des programmes (l'autonomie étant toute relative dans le privé) ou la composante culturelle (enseignement religieux), c'est la culture "entrepreneuriale" qui fait la spécificité du privé.

  • Yea 1
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Dans le public, la carte scolaire peut être contournée en prenant des options "exotiques", par exemple en langues vivantes (chinois) ou mortes (grec ancien).

 

De mon point de vue provincial, l'avantage majeur de l'enseignement privé est l'existence d'une structure managériale, ce qui permet d'avoir un véritable projet d'établissement. Le directeur d'un établissement privé a une réelle autorité. Il recrute les professeurs, donne des directives, peut récompenser ou punir, etc. Cela se ressent très concrètement, ne serait-ce que par la possibilité d'un dialogue constructif entre parents et équipe pédagogique. J'imagine que pour les profs, cela doit également être un plus d'avoir un chef qui a réellement des responsabilités et qui peut s'engager. Bref, plus que la question des programmes (l'autonomie étant toute relative dans le privé) ou la composante culturelle (enseignement religieux), c'est la culture "entrepreneuriale" qui fait la spécificité du privé.

Cela dépend des endroits. A Saint-nazaire par exemple il n'y a qu'un lycée d'enseignement général (3500 élèves), la seule solution le privé. 

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Cela dépend des endroits. A Saint-nazaire par exemple il n'y a qu'un lycée d'enseignement général (3500 élèves), la seule solution le privé. 

 

Ah ouais quand même... Du coup, l'alternative au monopole local, si on ne veut pas aller dans le privé, c'est un internat dans un établissement lointain. 

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Il y a des spécificités régionales fortes en France sur ces questions.

En Vendée de ce que j'en sais c'est inconcevable de mettre ses enfants dans le public dès qu'on tient un peu à ses enfants.

Dans l'Est le privé c'était pour les rejetés du public en revanche.

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Il y a des spécificités régionales fortes en France sur ces questions.

En Vendée de ce que j'en sais c'est inconcevable de mettre ses enfants dans le public dès qu'on tient un peu à ses enfants.

Dans l'Est le privé c'était pour les rejetés du public en revanche.

 

J'ai cependant l'impression que ces spécificités s'effacent progressivement, du fait de la dégradation globale des conditions dans le public.

 

Dans mon coin, quand j'étais gamin, le privé accueillait effectivement beaucoup d'élèves exclus du public pour des questions de comportement. La réputation était mauvaise. En l'espace d'une génération, c'est-à-dire le temps qu'il m'a fallu pour passer d'enfant d'âge scolaire à père de famille, la situation a incroyablement évolué.

 

Pour l'anecdote, ma mère militait dans les années 80 au sein d'une association de parents d'élèves laïcs. Il aurait été absolument hors de question que je sois scolarisé dans le privé. Trente ans plus tard, elle me dit qu'il serait totalement inconscient que l'on mette ses petits-enfants dans le public.

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Je lisais que les fonctionnaires se plaignaient que les "usagers" se rebellent et qu'ils veulent plus d'autorité au niveau de l'Etat. Ca peut sentir très mauvais.

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Ma theorie c'est que les fonctionnaires sont en première ligne pour se rendre compte que tout par en couille, militants extreme gauche a part

Si c'était le cas, ils auraient voté FN depuis longtemps. Or, dans les années 80, 90 et 2000, le vote FN des fonctionnaires était quasiment inexistant (si l'on exclut Lesquen, Blot et Le Gallou pour l'essentiel). Notamment à cause du combo sécurité de l'emploi plus emplois réservés aux nationaux, qui tue dans l'oeuf toute idée de "je vais me faire remplacer par un Algérien ou un Malien moins cher" (idée en revanche bien implantée dans d'autres segments de la population).
  • Yea 2
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Je lisais que les fonctionnaires se plaignaient que les "usagers" se rebellent et qu'ils veulent plus d'autorité au niveau de l'Etat. Ca peut sentir très mauvais.

Ce n'est rien de le dire. De plus en plus de gens sont prêts à tout foutre par terre et à suivre celui qui le leur promettra. Ça pourrait être un réformateur libéral ; ça pourrait aussi être un nazbol éloquent. C'est notre boulot de faire pencher la balance dans le bon sens.
  • Yea 2
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Ben ca rentre dans le «tout part en couille» hein...

Depuis les annees 80 les fonctionnaires ont changes, ils sont plus jeunes, c'est une autre génération, ils sont plus.nombreux, l etat fait moins bien sont job que avant,...

J'ai l'impression que les jeunes.profs, par exemple, sont biieeeen moins gaucho que avant par exemple

  • Yea 1
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J'ai l'impression que les jeunes.profs, par exemple, sont biieeeen moins gaucho que avant par exemple

Notre génération est bien moins gaucho que la précédente, d'une manière générale. Tu peux ajouter à ça l'impression d'une chute de taux de syndicalisation (en France, because en Belgique c'est trrrès différent) dans notre génération, y compris pour les professions traditionnellement hyper-syndicalisées (dont les enseignants), chute causée sans doute en partie par la dégénérescence des syndicats français protégés des nouveaux entrants et de la fuite de leurs adhérents.

En fait, l'abandon de la transmission par la génération des soixante-huitards (après eux, le déluge) a eu l'effet paradoxal que leurs valeurs, leur culture politique, leurs réflexes politiques n'ont pas vraiment été transmises. Sans culture politique, nos jeunes s'égaillent donc dans tous les sens, sans trouver leur place.

  • Yea 2
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En fait, l'abandon de la transmission par la génération des soixante-huitards (après eux, le déluge) a eu l'effet paradoxal que leurs valeurs, leur culture politique, leurs réflexes politiques n'ont pas vraiment été transmises.

En parallèle à ça, on peut noter que la plupart (voire même 100%) des communautés auto-gérées etc, ne sont pas reprises par les enfants.

ça finit toujours en impasse avec 3 puis 2 puis 1 ... puis plus personne.

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Je pense aussi que les conditions de travail de certains fonctionnaires se sont dégradés, et du coup ils ont perdu confiance en l'Etat et en leur mission (contrairement à la génération précédente). Et en ont marre des réformes Bisournous type PS.

Y a un certain espoir de ce coté-là je trouve, mais ça peut virer autoritaire aussi.

  • Yea 1
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Notre génération est bien moins gaucho que la précédente, d'une manière générale. [...]

En fait, l'abandon de la transmission par la génération des soixante-huitards (après eux, le déluge) a eu l'effet paradoxal que leurs valeurs, leur culture politique, leurs réflexes politiques n'ont pas vraiment été transmises. Sans culture politique, nos jeunes s'égaillent donc dans tous les sens, sans trouver leur place.

 

Thèse intéressante ;)

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Il y a des spécificités régionales fortes en France sur ces questions.

En Vendée de ce que j'en sais c'est inconcevable de mettre ses enfants dans le public dès qu'on tient un peu à ses enfants.

Dans l'Est le privé c'était pour les rejetés du public en revanche.

 

Ah bon !

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