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Commandante Donald Trump : troll, puis candidat puis président puis putschiste


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Sinon Rolling Stone c'est aussi le magazine qui rapporte de fausses allégations de viol et invente derrière des "épidémies de viol sur les campus". Parce que les mexicains ne sont pas des violeurs mais par contre les hommes blancs cis hétérosexuels...

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Sinon Rolling Stone c'est aussi le magazine qui rapporte de fausses allégations de viol et invente derrière des "épidémies de viol sur les campus". Parce que les mexicains ne sont pas des violeurs mais par contre les hommes blancs cis hétérosexuels...

Donc ils ont volontairement transformé le Their en They're?

 

Et c'est le cas de tous les médias? (J'ai pas vérifié).

Vu qu'ils sont anti Trump, ce serait intéressant à voir la déformation des discours que donnent les médias.

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Volontairement je peux pas dire. Ils ont pu entendre ce qu'ils voulaient. Enfin vu comme la citation est tronquée à chaque fois (ie les elements positifs sont enlevés)...

Suffit que l'Associated Press le retranscrive comme ca pour que ce soit pris comme ca par tout le monde derrière. On a l'habitude quand on retrouve les fautes de l'AFP dans les articles de tous les journaux.

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Donc ils ont volontairement transformé le Their en They're?

Et c'est le cas de tous les médias? (J'ai pas vérifié).

Vu qu'ils sont anti Trump, ce serait intéressant à voir la déformation des discours que donnent les médias.

On entend bien "their" dans la vidéo, avec le ton et la prononciation.

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On entend bien "their" dans la vidéo, avec le ton et la prononciation.

Pour le coup, je te crois.

Mon anglais n'est pas assez bon.

 

 

Mais il est intéressant que l'AP ait fait l'erreur et que Trump n'ai pas jugé utile de détromper.

 

L'image donnée par la faute lui convient sans doute bien, car cela conforte son image d'anticonformiste ne parlant pas le politiquement correct.

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C'est surtout qu'il était coincé : en démentant il passait pour préoccupé par le PC, au risque de décevoir sa base électorale.

Entre décevoir le NYT, MSNBC, CNN et décevoir son électorat il a choisi son camp, s'tout.

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On entend bien "their" dans la vidéo, avec le ton et la prononciation.

Très difficile à dire. La syntaxe de sa phrase et l'enchaînement fait pourtant pencher du côté de "they're rapists" parce que ça se situe à la fin d'une liste dont les deux premiers éléments commencent par "they". Après, il parle pas très bien anglais, le Trump.

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Très difficile à dire. La syntaxe de sa phrase et l'enchaînement fait pourtant pencher du côté de "they're rapists" parce que ça se situe à la fin d'une liste dont les deux premiers éléments commencent par "they". Après, il parle pas très bien anglais, le Trump.

"They're bringing drugs,

They're bringing crimes,

(They're bringing) their rapists,"

 

En tout cas c'est ce que j'ai entendu.

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"They're bringing drugs,

They're bringing crimes,

(They're bringing) their rapists,"

En tout cas c'est ce que j'ai entendu.

Ca n'a aucun sens d'un point de vue de la syntaxe. Ça en aurait s'il avait dit "they're sending".

De plus, on tombe complètement dans le panneau en coupant les cheveux en quatre. Ce que fait Trump, c'est de dire des trucs très polémiques et néfastes pour la concorde avec beaucoup d'ambiguïté (peut-être ne le fait-il même pas exprès tant sa maîtrise de la langue semble limitée) afin de détourner du fond.

  • Yea 3
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Ca n'a aucun sens d'un point de vue de la syntaxe.

Au contraire, ça n'aurait aucun sens de dire "they're rapists". Pourquoi "are" serait utilisé comme auxiliaire pendant tout le début :

"[...] They're bringing those problems. They're bringing drugs, they're bringing crime."

Pour ensuite devenir subrepticement un verbe ?

L'anaphore n'est cohérente qu'avec le "they're bringing" implicit, sinon c'est n'importe quoi comme phrase.

Ça en aurait s'il avait dit "they're sending".

Non, le sujet n'est plus Mexico depuis "they [Mexico]'re sending people that have lots of problems and they [the people]'re bringing those problems."
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Ce débat ! :D

 

Sinon ces derniers temps y'a un genre de phénomène marrant par ici en Europe qui s'était un peu évaporé sous la présidence d'Obama (aka "Mr. prix nobel de la paix", rien que ça) et qui revient en puissance avec l'élection de Trump, c'est l'anti-américanisme primaire en mode "les américains sont tous cons d'avoir élu un mec pareil", ceci accompagné par tous les clichés grossiers sur les américains. Et bizarrement là ça choque personne ce genre de généralisations sur les américains, par contre quand Trump parle de certains mexicains violeurs ça y est c'est un fasciste. Deux poids deux mesures... (je ne vise personne ici, je parle en général)

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C'est bien they're:

 

They're sending people that have lots of problems, and they're bringing those problems with us. They're bringing drugs. They're bringing crime. They're rapists.[/size]

 

http://www.rollingstone.com/politics/features/donald-mexicans-are-rapists-trump-goes-to-mexico-w437379

C'est un discours parlé, et c'est bien their (qui est logique dans la phrase) et pas they're (qui ne l'est pas).

"They're sending people that have lots of problems, and they're bringing those problems with us. They're bringing drugs. They're bringing crime, (Notez la virgule, ici) their rapists." (sinon, on casse complètement la phrase)

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De plus, on tombe complètement dans le panneau en coupant les cheveux en quatre. Ce que fait Trump, c'est de dire des trucs très polémiques et néfastes pour la concorde avec beaucoup d'ambiguïté (peut-être ne le fait-il même pas exprès tant sa maîtrise de la langue semble limitée) afin de détourner du fond.

Exactement, le mec se comporte comme une vraie ordure avec tous le monde à la moindre contradiction. Avec lui rien n'est jamais "fair", suffit de voir comme il a traité Megyn Kelly, il a même promis qu'il changerait les lois sur la diffamation parce qu'il s'estimait injustement traité par les journaux. 

 

Trump n'est pas politiquement correct, il est patriotiquement correct. Faut pas croire, le camp d'en face, les droitards, ont aussi leur langage correct.

Mais même pas il suffit de voir ses tweets après l'interpellation de Pence par la troupe de Hamilton.

Our wonderful future V.P. Mike Pence was harassed last night at the theater by the cast of Hamilton, cameras blazing.This should not happen! 

The Theater must always be a safe and special place.The cast of Hamilton was very rude last night to a very good man, Mike Pence. Apologize!

Dans le genre special snowflake ça se pose là.

 

On peut se dire que c'est juste de la comm pour ses supporteurs, si ça peut en rassurer certain pourquoi pas.

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J'aime comment certains esquivent le sujet qu'il a proposé d'interdire l'entrée du pays sur la base de la religion, ce qui clôt le sujet entre gens de bien, de savoir s'il faut défendre ce type.

 

Je suppose que ceci ne sera de nouveau pas relevé par ses défenseurs. 

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Laissons tranquille le pauvre petit anus des mouches. La vérité, c'est que Trump a dit their mais il a voulu qu'un frange de pros comprenne they're et que les antis se disent que ce n'est pas possible, que c'est their.

Bref, il enfume son monde.

 

Ce qu'il en pense vraiment ? Probablement pas si terrible qu'on pourrait le croire. Mais pour être élu et réélu, il racontera n'importe quoi à ceux qui veulent l'entendre et fera tout le n'importe quoi en sa capacité.

  • Yea 2
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Plait-il ? Interdire la circulation sur la base de la religion il y a des gens ici qui pensent que c'est bien ? 

Ben ceux qui sont bien-pensant (i.e.: ceux qui pensent que les discrimination sur une appartenance religieuse ou tout autre amalgame douteux en général, sont à proscrire) pensent que c'est mal.

 

Ceux qui sont politiquement incorrect (i.e.: qui aiment bien faire des amalgames sur des groupes entiers) pensent que c'est bien.

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Les libéraux seraient des "bien-pensants" ?

Okay

Sur beaucoup de points, oui.

 

Maintenant, être "bien-pensant" n'est pas mauvais en soi. Si une bien pensance s'est formée, ce n'est pas sur des bases démoniaques.

 

Tout comme être politiquement incorrect n'est pas bon en soi.

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Un témoignage un peu différent d'un proche US, gay, et pas du tout SJW, vivant dans un état de la côte ouest, un des plus progs.

 

A force d'attiser la haine comme il sait si bien le faire, depuis son élection, c'est harassment généralisé envers les minorités. A quel point, je ne sais pas, vu qu'il y a un biais, mais une partie des américains considèrent désormais que c'est normal d'être ouvertement homophobe et raciste. Ils devaient l'être avant, mais maintenant c'est en mode "décomplexé" (Copé, si tu nous lis...) avec un discours ressemblant à "En quoi c'est pas normal? Mon futur président et gouvernement pensent pareil".

 

Trump a réussi à réveiller des gens qui étaient avant sous le radar car coincé par la pression sociale, qui vient d'exploser en vol.

 

L'avantage, si on est cynique, c'est qu'une bonne partie des américains viennent de comprendre ce que "populisme" veut dire. Les libertariens sur place sont des nazes s'ils n'arrivent pas à se faire une petite place après ça.

 

Des expats 'ricains pour confirmer?

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J'aime pas tellement ce concept de populisme qu'on nous ressert à toutes les sauces.

 

Sinon c'est pas impossible que y ait un retour de balancier après des années PC, il est possible que ce retour aille beaucoup trop loin, il faudrait attendre quelques mois je pense pour voir comment ça se stabilise.

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@cedric

 

Corrélation n'est pas causation.

C'est peut-être le même phénomène causal qui est derrière l'élection de Trump et le reste.

 

La coercition, physique ou via pression sociale, ça dure rarement éternellement.

Le PC, bien-pensance, SJW est allé très loin dans la connerie, la non-subtilité (sous le glaçage cucul, les SJW sont de gros débiles) et l'exaspération, silencieuse, des gens.

S'il y a un reflux, même temporaire, il n'y a pas vraiment de raison qu'il soit plus subtil que le cuculpralinage tous azimuts qui emmerde les gens depuis 20 ans.

 

C'est faire beaucoup d'honneur à un seul homme que de penser qu'il serait le générateur, ou même seulement le déclencheur, du phénomène.

 

Je crois que Trump a perçu un ras-le-bol réel, invisible jusqu'à peu car volontairement ignoré, et qu'il surfe, assez adroitement, dessus.

Mais j'éviterais de confondre la vague et le surfeur.

Si quelqu'un a généré la vague, c'est bien plutôt les millions de SJW/PC/vegans/bobos/attention whores/etc pendant 20 ans, que Trump avec ses petits bras musclés en 6 mois de campagne.

 

(grillé par le post précédent)

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Sur beaucoup de points, oui.

 

Maintenant, être "bien-pensant" n'est pas mauvais en soi. Si une bien pensance s'est formée, ce n'est pas sur des bases démoniaques.

 

Tout comme être politiquement incorrect n'est pas bon en soi.

Je ne sais pas trop quelle est la position que tu défends. Un politicien qui s'oppose à la liberté de pratiquer sa religion, ou encore à la liberté de se déplacer, est à mon sens indéfendable.

  • Yea 1
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Je suis tout à fait d'accord avec ça, le fait est qu'en se servant de ce thème de manière subtile (comprendre : ni pour ni contre, bien au contraire), et en surfant la dessus, il a libéré une partie de la haine présente depuis un moment. Passer d'un extrême à l'autre n'est jamais souhaitable.

Au final, que trump soit vraiment homophobe / raciste ou non n'est que secondaire. Je doute qu'il le soit d'ailleurs. C'est ce que j'entends pas populisme : dire tout et son contraire, tant que ça fait voter pour soi, sans jamais y croire personnellement. Le problème étant alors que la plupart des gens réagissent de façon binaire sans subtilité.

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